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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0158
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LE «RELOT

La jolie réclame qui lui a été faite là, aussi
ophtalmiquement qu'on le puisse rêver.

Décidément, être actif, intelligent et probe
ne donnera jamais à un commerçant autant
d'atouts dans son jeu contre la fortune que
d'avoir « une cause célèbre » dans sa famille.

X

Une association catholique, sur laquelle mes
lecteurs espéreraient vainement me voir leur
donner le plus petit renseignement, annonce
que, durant le mois dernier, ses recettes brutes
se sont élevées à 1310 fr. 50.

C'est une notable diminution sur les années
précédentes.

Hélas oui, pauvres cagots, les recettes dimi-
nuent.

Les brutes s'en vont !

X

Bon début d'E. Philippe dans 1* drame avec

Casque en fer.

Cette pièce fera casqiier même d'autres que
les radicaux en casquette suppôts de l'enfer.

X

Prud'homme, enchanté du peu d'anxiété qu'a
développé dans le public la dernière crise mi-
nistérielle, vient de consigner, dans le carnet
qu'il appelle pompeusement « ses tablettes »,
la magnifique phrase suivante :

« Il le faut bien reconnaître, la liberté est la
meilleure meule sur laquelle puisse s'émousser
l'acuité des crises. »

Dans un congrès tenu récemment à Lis-
bonne, des littérateurs de tous pays ont porté
des toasts à la prospérité du Portugal.

Ces pauvres Portugais en ont bien besoin, je
vous jure.

Ce sont tout simplement des Espagnols
dégénérés.

Et vous figurez-vous bien ce que doivent
être des Espagnols dégéuérés ?

X

Il y a quinze jours, les Israélites ont célébré
avec leur rigueur habituelle le jeûne du Yom?-
Kippour.

Je serais curieux de savoir si les bons amis
des calotins catholiques, Albert Millaud,Meyer
et consorts ont rempli leurs devoirs avec la
même componction que leurs coreligion-
naires.

Et je donnerais beaucoup aussi, pour être
certain que c'est un règlement fondamental
de la loi judaïque qui défend aux juifs de
manger du jésuite', — animal passablement
impur et viande éminemment malsaine.

X

La Gazette de France annonce le plus aimable-
ment du monde l'apparition d'une nouvelle
revue destinée aux catholiques intelligents.

Amabilité facile.

La vieille Gazette sent bien que la nouvelle
publication ne lui enlèvera pas un seul de ses
lecteurs.

X

On annonce que le gouvernement grec vient
d'appeler les réserves.
Il ferait mieux de se tenir sur Yidem.

X

Il parait que la nomination de M. Barthé-
lemy-Saint-Hilaire a été accueillie avec plaisir
par'toutes les puissances étrangères.

Parbleu! Si jamais celui-là porte ombrage à
personne.

X

Je trouve toutefois cette personnalité encore
trop marquante.

Un ancien professeur de grec, songez-y, cela
pourrait marquer de fâcheuses tendances
philhellènes !

X

Enfin les gens qui prétendaient que l'anti-
pathique Jauréguiberry s'éterniserait au mi-
nistère en sont donc réduits au silence.

Ils ont le bec cloué!

P' X

On lit dans le Monde.

« Un ecclésiastique a parlé de l'évangélisa-
tion des saltimbanques et donné des renseigne-
ments intéressants sur les résultats obtenus... »

Ainsi, ces gens-là se félicitent eux-mêmes de
la fusion qui tend de plus en plus à s'opérer
entre ecclésiastiques et saltimbanques.

On a'est pas cynique à ce point-là!

i Le chef de la maison possède, dit-on, sept
i ou huit langue?; ce n'est donc pas le savoir
j qui fait défaut dans la maison Hugonis.

Mais c'est cela même qui a été cause du
cataclysme dout je me plains.

Obligé d avoir des compositeurs pour toutes
les langues : l'anglais, l'allemand, l'italien, le
russe, etc., en y ajoutant tous les dialectes
orientaux, mon Caquet aura été donné à com-
poser à un typographe originaire du Kam-
tschatka.

Comme moi, vous lui pardonnez, n'est-ce
pas?

Je lisais ces jours-ci un fort curieux volume
de M. Egger; il est intitulé : Histoire d'nn
Livre. ;

A propos des fautes qu'il reucontre trop
souvent dans ses lectures, M. Egger se de-
mande pourquoi on appelle cela coquille.

Je puis apprendre à M. Egger que la plu-
part du temps ce mot est mal employé.

En typographie, il ne s'applique qu'aux
lettres qui n'ont pas été mises dans les casse-
tins qui leur sont assignés, erreur qui se
commet quand le compositeur remet —distri-
bue — chaque lettre dans la casse.

Ainsi, l'erreur que l'on a commise dans mon
dernier Caquet, prison pour poison, s'appellera
coquille et IV a été mis dans le casse-tin des o ;
mais si le compositeur a lu et composé prison
pour poison, ce n'est plus une coquille, c'est
un mot tronqué.

Voilà, M. Egger, ce que je puis vous dire.

Mais les écrivains ont étendu l'attribution
du mot coquille et toute faute d'imprimerie
i est ainsi nommée par eux.

Rien ne sera changé par mon explication :
toute faute d impression est une coquille. Ainsi
le veut la routine.

Egayons un peu ce sujet :

On lit dans uue gazette du XVIII» siècle :

« Louis XV est depuis huit jours au château

de Fontainebleau; hier, il s'est pendu dans la

forêt. »

Hélas! non, il ne s'était pas pendu; il ne
s'était que perdu,

Cambacérès vit un jour au Moniteur sou
titre de grand chancelier métamorphosé en
grand chandelier.

Un grand journal faisait dire à Guizot, un
jour de lutte à la Chambre : « Je suis à bout
de mes farces.

Il ne les avait pas encore finies, ses farces:
il n'était qu'à bout de ses forces.

Une coquille prête à Alphonse Karr : « La
vertu doit avoir des cornes. »

L'humoristique écrivaiu avait écrit « des
bornes. »

Celle-ci ne mérite-t-elle pas d'être rapportée •
elle a été imprimée en caractère elzévirien et
sur du papier véliu ;

J'aime à te voir, ô jeune fille,
Détachant ta noire mantille
De tes épaules de catin

C'était un maudit c qui était venu prendre
la place de Vs.

***

A la coquille.

Je vais chanter tous tes hauts faits,
Je veux dire tous tes forfaits,
Toi qu'à bon droit je qualifie
Fléau de la typographie.
S'agit-il d'un homme de Sien,
Tu m'en fais un homme de rien
Fait-il quelque action insigne,
Ta malice le rend indigne.
Et, par toi, sa capacité
Se transforme en rapacité ;
Que sur un vaisseau quelque prince
Visite nos ports en provinee,
D'un brave et fameux awtiral,
Tu fais un fameux amwal,
Et son émotion cisible
Devient émotion nsible.
Un savant maître fait des cours,
Tu lui fais opérer des tfours;
Il parle du divin .ffbmère,
O sacrilège, on lit Commère;
L'amphithéâtre et ses gradins
i Ne sont plus que d'affreux gredins.
Le professeur cite Aristote,
Tu dis : Le professeur radote;
Puis, s'il allait s'épanouir,
Tu le ferais s'épanouir.
Léonidas aux Thermopyles
Montre-t-il ua beau dévouement,
Horreur, voilà que tu jubiles
En lui donnant le dévouement.
Chaque lecteur ajoutera
De nombreux et cœtera.

Pichenette.

PBÏ3SSE GRATUITE

î'oute personne de ia province qui s'abonas à
ua t'es journaux ci-après, par l'entremise de M.
Maore, directeur-gérant du Grelot, 81, rue Neuve-
des-l-*etits-Champs, à Paris, a droit à un abom«-
£Qji!t gratuit au journal le GRELOT, sa-roir :

Poïst un alionnairent d'un an : 8 mois na OreSol.

— — d« six moi» ; à œoîs

— — du treta — : i mois i/2 —

l/tibonneicent a plusieurs joumtux doubler-.,
triplera )n durée de renvoi gratuit du GREIXT.



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Le» prix qui précèdent sont, bien entendu, les
prix fixé» par len administrations de chacun dé ces
journaux.

Pris par l'entremise du Grelot, les abonnements
à tous les autres journaux de Paris donnent éga-
lement droit à la. Prime pendant un temps plus ou
moins long.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Mimi Saint-Gpistolairc.

M. de Freycinet est bien vengé 1 Mimi Saint-
Epistolaire (homme nul mais affable), vient
d'être appelé à calmer les inquiétudes de
l'avenir.

La circulaire a été lancée, commentée et
finalement approuvée par les puissances.
Tout est désormais tranquille, Parisiens, dor-
mez !

Les lièvres et les lapins de Mont-sous-Vau-
drey sont les seuls qui ne croient pas aux
intentions pacifiques de M. Grévy !...

Ah! si on les écoutait, quelle jolie petite
crise ministérielle ils provoqueraient pour
forcer l'honorable Nemrod de l'Elysée à dé-
boucler pour la troisième fois ses guêtres de
chasse.

Mimi Saint-Epistolaire (l'homme nul mais
affable),

Va-t-il assez raser ses collèguesdu cabinet.
Ce pâle reflet du « sinistre vieillard » ne
manquera pas à propos de tout, comme à pro-
pos de rien, de lancer dix fois par Conseil le
fameux cliché :

Monsieur Thiers n'aurait pas fait ça!

Que le général Pan-Farre essaie de suppri-
mer le honteux volontariat d'un an, vite l'il-
lustre « ami d'Adolphe » s'écriera : M. Thiers
n'aurait pas fait ça.

Que Jules Ferry tente d'organiser enfin
l'enseignement gratuit etobligatoire : M.Thiers
n'aurait pas fait ça 1 Vaticinera Mimi.

Que M. Tirard ose proclamer le principe du
libre échange, il est sûr de voir pleuvoir sur
son auguste tète une douche de : M. Thiers
n'aurait pas fait ça !

Personne n'y échappera.

A chaque propos, à chaque innovation, à
chaque pensée libérale du ministère, le reflet
de feu Faute-de-Mieux Ier, l'ami de l'homme
anti-progressiste,le confident del'ennemi delà
vapeur, reprendra sans cesse et toujours :

M, Thiers n'aurait pas fait ca!

Oh oui, je le répèle, M. de Ereycinet est
bien vengé.

Quant aux talents diplomatiques de l'ex-se-
erétaire intime de Foutriquet, M. Hugelmann
en sait long là dessus!

Mais moi j'ignore absolument quelle peut
être leur valeur réelle. Je n'ai eu l'honneur de
voir Mimi Saint-Epistolaire qu'une seule l'ois.
C'était en juillet 1874. L'inépuisable secré-
taire m'avait écrit de passer rue d'Astorg,
29 bis, h. propos d'une caricature que la cen-
sure m'avait forcé à soumettre à l'autorisa-
tion préalable des originaux. Elle représen-
tait M. Thiers en train (le fumer une bonne
pipe après dîner, et la lèle de pipe c'était
M. Bai-lhôlenly-Saint-Hilaire.

— M. thiers trouve l'idée très amusante,
me dit Mimi, mais il est nécessaire que simul-
tanément au di-ssin vous publiiez, une let-
tre de moi, déclarant uue ni mon illustre ami
ni moi n'avons jamais fumé de notre vie.

— Qu'à cela ne tienue, monsieur, lui ré-
poBdis-je. — Mais, au fait, je pourrais, si vous
t'aimez mieux, remplacer la pipe par une ta-
batière.

— Une tabatière ! jamais ! Ou y verrait une
allusion... El il u'yadéjàque trop de gens qui
crient à bas Thiers!

Tabatière !

Ce calembour est tout ce que je connais per-
sonnellement de la valeur de Mimi-Saint-Epis-
tolaire.

Enfin, attendons-le àl'œuvre, peut-être n'est-
il pas plus mal qu'un autre, ce fécond écrivain 1
{Ecrivain — homme qui écrit beaucoup). Dans
tous les cas Madame Thiers doit être rudement
contente d'avoir de nouveau ses entrées au
quai d'Orsay !

— C'est une compensation qu'on me devait,
disait-elle à Mlle Dosne; aucun membre du
gouvernement n'ayant pu être présent à
l'inauguration de la statue de mon sacré mari,
il était juste qu'on fourrât Mimi au cabinet.

Et maintenant ce n'est pas une, ce n'est pas
dix, ce n'est pas cent statues que l'on va
élever en France, au mari de Madame Thiers,
on en érigera partout, partout, partout, de
Dunkerque à Marseille, de Bordeaux à Gre-
noble, — et même à Thiers (Puy-de-Dôme),
histoire de faire un comble 1 et de faire enrager
l'éloquent Olivier Pain sec !

Ah Figaro.

Figaro, mou ami, toi qui te flattes de tout
savoir, tu devrais bien veiller à ce que tes
rédacteurs ne commissent par cette tautologie
idiote d'appeler Loris Melikoff le comte Loris
Melikoff.

Loris en russe veut dire comte ; nommer le
comte Melikoff le comte Loris,
C'est absolument comme si nous disions

Monsieur de Herr von Bismarck !

Kola assommé par Banc.

Zola qui est brutal, mais qui n'a pas plus
d'esprit que la pantoufle du pape, a voulu en-
sevelir Ranc sous cinq colonnes de pâte ferme.

Ranc n'a répondu au nouveau rédacteur du
Figaro que quelques lignes, mais joliment
tapées.

«M. Zola veut bien m'accorder que j'écris
« proprement. Du diantre si l'on en dira jamais
« aulant de lui! »

***

On ne commencera pas sans la flotte suisse.

— Pourquoi la flotte de l'Adriatique ne com-
mence-t-elle pas l'action? disait Millaud à
Saint-Genest.

— Gomment voulez-vous que l'on ouvre les
hostilités avant l'arrivée do l'escadre suisse à
Raguse, répliqua l'immortel singe-né.

Montretout.

BLAGUES ET GNONS

Le capitaine Voyer, condamné à un mois de
prison en première instance, vient de l'être en
appel à six mois.

Guibollard, qui a, sur la justice, des idées
plus grotesques que celles du Huron de Vol-
taire, m'a demandé l'autre jour si les premiers
juges l'aideraient à faire le petit supplément
de cinq mois.

X

L'affaire de Dulcigno coatinue à ne pas être

réglée.

Elle devient de plus en plus difficile à me-
ner à bonne fin.

Aujourd'hui la ville est en état de défense
respectable, et d'innombrables torpilles défen-
dent l'entrée de ce méchant port.

Les cuirassés internationaux pourraient bien
n'avoir reculé que pour mieux sauter !

X •

Zola continue, dans le Figaro, à baver sur
son premier parti.

Ecœurant spectacle dont nous saurions gré
à un homme à poigne de nous débarrasser.

Rrr...anc! et que cela finisse!

X

Un calotin vient d'être condamné à six jours
de prison pour avoir tonné contre les décrets,
disant que « pour l'instaut le pouvoir est aux
mains des franc-maçons, mais que bientôt,
après les jésuites, viendra le tour des prêtres
et des honnêtes gens».

Cettedistinction entre les jésuites, les prêtres
et les honnêtes gens me semble tout bonne-
ment ravissante.

Si j'avais été à la place des juges, je ne suis
pas éloigné de croire qu'elle eût suffi à me dé-
sarmer.

X

Les procès continuent à pleuvoir dru sur les
feuilles joorenographiques.
Tant pis!

Nous aurions voulu qu'il ne fût pas besoin
des foudres de Thémis pour que le public se
dégoûtât de chercher là-dedans des allusions
qui ne se donnent même pas la peine de se
cacher.

X

Aleajacta est.

Une enquête administrative est ordonnée
contre Marcerou.

C'est dire que cette affaire est à peu près en-
terrée.

Nous avons si bonne opinion de la façon
dont se passent ces enquêtes officielles que
nous nous engageons à mâcher le dossier com-
plet de l'affaire Bazaine si l'homonyme du
marchand de cirage ne Sort pas de là blanc
comme neige.

X

A ce propos, c'est le marchand de cirage en
question, qui doit être enchanté !

Gringoire.

;---^-------------------

LES CAQUETS DE PICHENETTE

l'ne explication et quelques détails curieux.

Pour me servir du cliché employé en pa-
reille circonstance :

Je suis hûr que mes lecteurs ont rectifié
eux-mêmes les nombreuses fautes, coquilles,
mots tronqués, etc., qui émaillent mon dernier
Caquet : elles y sont aussi nombreuses que les
étoiles au firmament... par une belle nuit d'été.

Je me suis demande — moi qui sais que
presque tous les typographes sont intelligents
— comment entre autres biscornetteries, on
me fait dire emprisonnement pour empoisonne-
ment.

Voici l'explication qui m'a sèmblé la plus
plausible :

L'imprimerie où se fait le Grelot est une im-
primerie polyglotte, c'est-à-dire où l'on im-
prime toutes les langues européennes, asia-
tiques, etc.

Si les voyages déforment toujours les cha-
peaux, en revanche, il n'est pas forcément vrai
qu'ils forment l'esprit et le cœur de ceux qui
les entreprennent. Le pèlerinage de Lourdes,
dont les bons cléricaux revenaient incompara-
blement plus abrutis qu'au départ, était déjà
là pour prouver cette vérité. Dans un tout
autre camp, M. Numa Coste, rédacteur du
Courrier du Soir, la confirme de nouveau.

Ce plumitif, que je me complais à croire un
jeune homme, voyage dans le Midi, pour son
agrément, et fait imprimer ses impressions
pour la punition de ses lecteurs.

Je plains ceux-ci, s'ils apprennent la géo-
graphie dans ces lignes. Ils courent grand
risque de marcher ainsi sur les traces des
de Failly et autres crétins galonnés, parfaite-
ment capables de mettre 48 heures pour aller
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