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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0170
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LE GRELOT

Le
d'être

Le ;

Le '
soire,
appel

Une
cœur
phes,
raut I

vernement qui a pour devise « le cléricalisme,

voilà l'ennemi.'»

Dérision du sort rendant, comme amertume,
2o points de 30 au classique chicotin.

X

Trois journaux badingredins, Y Ordre, En
Avant et le Peuple Français viennent de se
fondre en un seul palmipède quotidien.

— Hélas ! disait Canrobert, nous sommes

obligés de serrer les rrrans !

X

Epurer l'armée, la magistrature et les admi-
nistrations continue a paraître superflu à

Sarcey.

Un simple échenillagc lui suffirait.
Egoïsme de papillon satisfait dès qu'on a
réduit à néant ses concurrents en herbe.

X

Pirott, journal joorenographique, vient
cruellement frappé par dame Thèmis.
gérant a été gratifie d'un an de prison,
tribunal a ordonné l'éxécution provi-
qui doit se faire en dix jours, nonobstant

année de prison en dix jours... Mon
n'est point tendre pour Ses jtwcnogra-
mais néanmoins, je plains ce pauvre gé-

X

Aleajacta est.

Le p-efet de Montpellier est excommunié,
pour avoir dispersé des Carmes dans l'exercice
de leurs fonctioiis.

Je n'ai jamais eu d'ambition.

Mais, franchement, je me prends, pour la
première fois de ma vie, à envier d'être préfet
de Montpellier.

X

Rien de solide, comme les gens indécis,

flottants.

Ça se laisse balloter à droite et à gauche par
le moindre vent*, mais ça surnage toujours!

X

Notre collabo Vnurjémont est furieux.

Pense/, donc, si un Teuton enragé de calem-
bours allait avoir l'idée de graver ses initiales
sur la cat hédrale de Co'ogne, à présent qu'elle
est en effet

H. V!!!...

X

Pauvres finances espagnoles, c'est en vain
que l'on espère remettre du beurre dans vos

«pinards.

Les brillants officiers de l'armée mangent
tout en graines.

X

En parlant de ce dont Chacun cause :

— Moi, à sa piaee, je me serais brûlé la cer-
velle. Ce sont là de ces taches qui ne s'effacent
qu'avec un trou !

X

Nous n'avons pas sur nous de mot de la
fin.

Volons en donc deux au Journal des Pigeons,
amusante fantaisie perpétrée la. semaine der-
nière par la Finance pour Rire:

« X... est joueur, et, de plus, amoureux.

« Comme tous le-- joueurs et comme tous les
amoureux, il est superstitieux.

« A tel point que, — comble de la jcttatnre,
— il ne Se regar de jamais dan* une gi.ice, rie
peur de se jeter à lui-même le mauvais œil. »

X

Propos de châsse :

— Oui, m m cher, à cent mètres je me fais
fert, sur 10 pigeons, d'eu tuer neuf a halle.

— Et moi, dix sur dix... sans balle !

BURIPAN.

GAZETTE DE MONTRETOUT

I.c Boni-Si aulln !

Le cas du général Courtot de Cissey est le
co-^hle du comique.

Ce ministre de la guerre civile, vieux satyre
de Boixanie-dix ans, se laissant voler des se-
crets d'Etal par une Dora saxonne à la solde de
nos excellents voisins d'oatre-Rhin, nous
donne une crâne idée de l'administration su-
périeure française sous le Mac-Mahonnat de
Gâteux Ior.

L'ex-ministre devenu commandant du 11°
corps d'armée, a Nantes, a été dégommé par
le Cabinet indigné.

Courtot, plus indigné encore que le Cabinet,
demande une enquête et s'offre à passer de-
vant un Conseil de guerre si le résultat de
ladite enquête lui «sti défavorable.

S'offre est joli. Mais je crois fichtre bien qu'il
va y avoir un joli petit Conseil. On n'a pas tous
les jours l'occasion de juger un ex-ministre de
l'Ordre Moral I Les indulgents par tempérament
affirment que « le général a été plus léger que
coupable et que s'il a péché, c'est que la chaire
est faible » que si la Baronne a eul'indélicatesse
de chiper des papiers dans le tiroir de la table
de nuit, c'était bien sûr à l'insu de son adora-
teur.

Eh! Eh! M. Courtot, rappelez-vous ce pas-
sage d'un de vos discours les plus éloquents :
♦ Ce qu'un ministre laisse faire, il le fait. »

Bref, il faut savoir gré au belge Yvan de Wœs-
tyne d'avoir (bien malgré lui, sans doute)
attaché le grelot. Le procès Yung est fertile en
renseignements, etlegros scandale qu'ont pro-
voqué les débats va nous montrer un peu ce
qui se pasfait dans les coulisses du ministère
de la guerre ordre moraliste.

Nous serons curieux d'apprendre comment
la Baronne de Kaulla pouvait, ne possédant
que quelques milliers de francs de rentes,
s^ofirir des hôtels de 350,000 francs?

LE PLAT DU JOUR

Servez chaud!

Cette pieuvre diplomatique a dû se faire
payer très cher ses services en partie-double.
Et l'histoire des compensations (ou boni)
qu'elle recevait d'outre-Rhin, pour coucher
avec un vieux ministre de soixante-dix ans,
fournirait un joli sujet d'opérette — si l'on
n'avait déjà fait Le Boni-Kaulla\

***

II est avec le ciel des accommodement.*).

« Le Rheinland (le pays du Rhin) possède à
présent deux choses : le plus beau et le plus
haut temple de toute la terre etKrupp, le plus
giand et le plus puissant fabricant de canons
de tout l'univers. »

Ainsi s'exprime le National-Zeitung en ren-
dant compte de la cérémonie d'inauguration
des cloches du Dom ou cathédrale catholique
de Cologne, cérémonie présidée par un protes-
tant fervent, S. M. l'Empereur d'Allemagne !
à qui l'Eternel n'ajamais rien refusé.

C'est bien amusant, n'est-ce pas, de voir
l'Empereur Guillaume rendant grâces an Dieu
protestant de l'achèvement d'une église consa-
crée au culte du Dieu catholique !

***

I/Echo de l'Opportunisme.

Gambetta fonde un nouveau journal qui pa-
raîtra le 1er novembre.

L'Echo du Parlement tel sera le titre de cette
correspondance, destinée à transmettre aux
jouruaux de province le mot d'ordre opportu-
niste.

Ce journal officiel du Palais-Bourbon sera
des plus curieux.

Le premier numéro est déjà tiré. J'ai pu
m'en procurer des épreuves à prix d'or (1), et
je ne résiste pas au plaisir de vous en servir
un échantillon.

Bulletin du jonr. — M. Léon Gambetta a
passé une nuit excellente : il a rêvé qu'il était
Président de la République.

Chronique. — M. Léon Gambetta s'est levé à
dix heures. Il a pris son chocolat Menier
(exiger le véritable nom) (2), dans son lit; à
onze heures il a déjeuné sobrement mais co-
pieusement ; à midi, il a pris une tasse de
cognac et un petit verre de café ; à une heure,
il a fait un petit somme ; à deux heures, il a
reçu la visite de ses adorateurs et a renouvelé
à M. Coquelin ainé, l'assurance que la croix
de la Légion d'honneur ne tarderait pas à
briller sur sa poitrine; à quatre heures,
M. Ranc est venu, on a beaucoup causé de
Zola et de la sous-préfecture qu'il a sollicitée
en 1872; à cinq heures, promenade au bois,
on y rencontre M. de Freycinet. Il ne salue

(1) Trente sous au concierge et un sucre d'orge à sa fille.
{H) Quel peut être le véritable nom ? Note de la Rédaction.

plus M. Gambetta, mais celui-ci le lui rend
bien! A six heures, M. Gambetta juge oppor-
tun de se faire servir une absinthe suisse et
fait ce calembourg spirituel: Dans le doutt
absinthe toi.

Revue financière. — La République française a
rapporté cette année, à M. Gambetta, euviroB
1S0.000 francs.

Faits divers. — M. Gambetta a perdu son oeil
de verre en revenant du bois. C'est Don Carlos
qui le lui a rapporté. M. le Président de i»
Chambre lui a donné vingt sous pour sa
peine.

Tribunaux. — M. Gambetta assistait hier
aux débets de Ta flaire de l'homme aux ï>2
enfants.

Théâtres. — M. Gambetta était hier au soir,
dans une avant-scène, à la représentation de*
Diables roses.

Mariages. — M. Gambetta songe à épouser
MlleGrévy.

Décès. — M. Gambetta n'est pas mort.

Annonces. — Le mkilleur Gambetta, c'est M
Gambetta de Cahors — Régénération de I»
France par le Lait Gambetta.

Vive Gambetta !

***
Lie mot de la fin.

Au contrôle de l'Ambigu :
— Votre nom?
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le Plat du jour
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le Grelot: journal illustré, politique et satirique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Johann Christian Senckenberg
Inv. Nr./Signatur
Sf 25/34

Objektbeschreibung

Objektbeschreibung
Bildunterschrift: Servez chaud!

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1880
Entstehungsdatum (normiert)
1870 - 1890
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Frankreich

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Alle Rechte vorbehalten - Freier Zugang
Creditline
Le Grelot: journal illustré, politique et satirique, 10.1880, Nr. 498, S. 498_2
 
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