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https://doi.org/10.11588/diglit.17126#0277
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LES MONUMENTS ANTIQUES DE L'ALGÉRIE
La décoration venait se superposer tant bien que mal au
gros œuvre. Contre les parois, on appliquait soit des enduits
de stuc, revêtus de peintures, soit des placages de marbre. On
aimait à paver les salles de mosaïques, ornementales ou
figurées.
S'il y a en Algérie beaucoup de restes de thermes romains,
peu nombreux sont ceux qui méritent une description dé-
taillée.
A Cherchai, on a reconnu l'existence de trois établissements
de bains.
Le plus considérable, appelé par les indigènes « le palais
du Sultan », se trouve à l'ouest de la ville1 (plan, fuj. 07;
vues, planches LUI et LIT). Des fouilles y ont été faites à
plusieurs reprises, en dernier lieu (1886-1889) par M. Waille,
qui a déblayé toutes les parties non ensevelies sous des
bâtisses modernes.
Ces thermes paraissent dater de la fin du ne siècle ou
du début du mc. Plus tard, ils ont subi quelques remanie-
ments, d'ailleurs peu importants. Ils présentent un plan
très symétrique, comme, par exemple, les thermes de Titus,
de Caraealla et de Dioclétien, à Rome.
L'entrée principale semble avoir été à l'est, en un endroit
qui n'est plus visible aujourd'hui. Il y avait là un beau por-
tique, formé de colonnes de granit de plus de 8 mètres de
1. De minière, Revue archéologique, V, 1848, p. 347-3Ï8. Revue africaine, f,
1856-7, p. 143-6,222-4, 251, 304 (fouilles de Lhotellerie) ; VIII, 1864,
p. 477; XIV, 1870, p. 140-141. Waille, Comptes Rendus de VAcadémie des
Inscriptions, 1886, p. 301-4; 1887, p. 53-6, 232-6; 1888, p. 35-41, 241-250;
1889, p. 360-8. Le même, De Caesareae monumentis quae supersunt, p. 24-30,
33. Gauckler, Musée de Cherchel, p. 6, 7, 8, 10, 55, 160. Gsell, Guide archéolo-
gique des environs d'Alger, p. 39-48 et plan. Oit, dans la Construction
moderne, 10 avril 1897 (p. 327).
LES MONUMENTS ANTIQUES DE L'ALGÉRIE
La décoration venait se superposer tant bien que mal au
gros œuvre. Contre les parois, on appliquait soit des enduits
de stuc, revêtus de peintures, soit des placages de marbre. On
aimait à paver les salles de mosaïques, ornementales ou
figurées.
S'il y a en Algérie beaucoup de restes de thermes romains,
peu nombreux sont ceux qui méritent une description dé-
taillée.
A Cherchai, on a reconnu l'existence de trois établissements
de bains.
Le plus considérable, appelé par les indigènes « le palais
du Sultan », se trouve à l'ouest de la ville1 (plan, fuj. 07;
vues, planches LUI et LIT). Des fouilles y ont été faites à
plusieurs reprises, en dernier lieu (1886-1889) par M. Waille,
qui a déblayé toutes les parties non ensevelies sous des
bâtisses modernes.
Ces thermes paraissent dater de la fin du ne siècle ou
du début du mc. Plus tard, ils ont subi quelques remanie-
ments, d'ailleurs peu importants. Ils présentent un plan
très symétrique, comme, par exemple, les thermes de Titus,
de Caraealla et de Dioclétien, à Rome.
L'entrée principale semble avoir été à l'est, en un endroit
qui n'est plus visible aujourd'hui. Il y avait là un beau por-
tique, formé de colonnes de granit de plus de 8 mètres de
1. De minière, Revue archéologique, V, 1848, p. 347-3Ï8. Revue africaine, f,
1856-7, p. 143-6,222-4, 251, 304 (fouilles de Lhotellerie) ; VIII, 1864,
p. 477; XIV, 1870, p. 140-141. Waille, Comptes Rendus de VAcadémie des
Inscriptions, 1886, p. 301-4; 1887, p. 53-6, 232-6; 1888, p. 35-41, 241-250;
1889, p. 360-8. Le même, De Caesareae monumentis quae supersunt, p. 24-30,
33. Gauckler, Musée de Cherchel, p. 6, 7, 8, 10, 55, 160. Gsell, Guide archéolo-
gique des environs d'Alger, p. 39-48 et plan. Oit, dans la Construction
moderne, 10 avril 1897 (p. 327).