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15 —

EXPOSITIONS.

Les Eunstvereine réunis d'Augsbourg, Stuttgart,
Wiesbaden, Wurtzbourg, Fiirth, Nuremberg, Bamberg,
Bagrenth, et Raiisbonne, organisent leurs expositions
permanentes communes pour 187fi sous conditions
connues par les expéditeurs. Parmi ces conditions il
suffit de rappeler que toutes les œuvres d'art du
nord et de l'ouest de l'Allemagne doivent être expé-
diées à Wiesbaden, celles de l'Autriche à Raiisbonne,
celles du midi et de Munich à Augsbourg et la voie
indiquée doit être suivie pour l'aller, et le retour.
MM. les artistes sont en conséquence invités à en-
voyer leurs œuvres avec prière de vouloir bien pré-
venir pour l'expédition des tableaux les plus grands et
les plus précieux avec indication des dimensions et du
poids,

Au nom des Kunstvereine réunis,
Le Iiunstverein de Raiisbonne.

La grande Exposition circulaire des tableaux
du nord de l'Allemagne s'ouvrira le 1er mars à
Brème — le 2 avril à Hambourg.— le 22 juin à
Lubeck — le 21 août à Rostok— le 3 octobre à
Stralsund.

Expédition des tableaux à Brème avant les huit
huit derniers jours.

Exposition de tableaux et d'objets d'art à Mons
du 11 juin au 18 juillet. Envoi avant le 20 mai à
M. De Marbaix, secrétaire de la Commission du
Musée. — Exposition annoncée prochainement à
Marseille, Lons-le Saulnier : ouverture le let mai.
Elle sera suivie de celle de Besancon, puis de celle de
Carcassonne.

A mesure que nous recevrons les avis d'Expositious,
nous tiendrons nos lecteurs au courant.

Mecrolo^te.

— Madame Julie Van Marcke, peintre de fleurs
de grand talent, fille de M. Robert, ancien directeur
de la manufacture de Sèvres, décédée à Liège à l'âge
de 74 ans. — E. Lundgren, paysagiste suédois, bon
linguiste et écrivain de talent, né en 1816, mort en
décembre 1875 à Stockholm ; étudia à Paris et résida
en Italie, en Espagne, en Egypte, aux Indes et en
Angleterre. — Charles Milde, à Lubeck, fondateur
de l'établissement de peinture sur verre, établi à
Cologne par le prince-héritier pour le dôme de cette
ville. — Max Pietrowski, peintre estimé, professeur
à l'Académie de Kônigsberg. — Arthur Boyd Hough-
ton, aquarelliste anglais. — Ad. Schrôdter, peintre
d'histoire allemand très distingué, professeur à l'Aca-
démie de Carlsiuhe, mort à l'âge de 70 ans. ■—
Charles Hen, écrivain belge de talent et éditeur très
estimé, mort à Bruxelles à l'âge de 56 ans.

LA NOUVELLE ARMÉE FRANÇAISE

recueil publié par la maison DuSACQ

Les modifications apportées depuis 1S71 dans l'uni-
forme et l'armement sont si importantes et si nom-
breuses, que la nouvelle armée française n'a presque
plus rien de celle de 1870. Le besoin existait donc
d'un ouvrage qui, sérieusement et artistement traité,
donnât la représentation fidèle, et,pour ainsi dire offi
cielle, de toutes les armes qui concourent actuellement
à la défense du pays.

Le recueil que publient MM. Lusaeq et Cie sous
le titre de : La nouvelle Armée française, est-il de
nature à donner satisfaction à ce besoin?

Nous n'hésitons pas à l'affirmer : une excellente
exécution artistique; un grand luxe d'impression, un
soin extrême apporté au coloris des planches, tout
concourt à faire de ce recueil un ouvrage aussi beau
qu'utile. Il est très-complet, bien compris dans l'en-
semble, bien rendu dans les détails, et, par-dessus tout,
il a, qualité rare, le caractère vraiment militaire.

Et qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas là un mince
mérite; combien y a-t-iï d'artistes, et d'artistes d'un
talent réel, auxquels pourrait s'appliquer le mot do
David à Horace Vernet, lorsque ce dernier, désireux
d'entrer dans son atelier, lui montrait une figure qu'il
venait de peindre : » Ta figura n'est pas mal, non,

dit David au jeune artiste; mais vois-tu, on devine

d'où tu viens, tu fais français! » De même, combien
de peintres auxquels on pourrait dire : «Vos militaires
ne sont pas mal, mais, voyez-vous, vous faites bour-
geois. » Paire militaire, n'y arrive pas qui veut, et
la raison en est simple. On ne représente bien que
ee que l'on voit sans cesse, que ce dont l'œil, l'esprit,
l:i mémoire sont pénétrés, que ce que l'on a si profon-
dément dans la tête, qu'on le sait pour ainsi dire par
cœur. Croit-on que. Charlet et Raffet, ces inimitables
peintres de la vie militaire, auraient pu être ce qu'ils
ont été, si l'un n'avait pas eu pour père un dragon
de Sambre-et-Meuse, pour parrain un maître d'armes
de régiment; si l'autre n'eût été le fils d'un hussard
et le neveu d'un général? Et Horace Vernet, dont
nous parlions tout à l'heure ! nou3 lui avons entendu
dire cent fois que quand, pour ses compositions
importantes, il lui fallait prendre modèle, il était
dérouté à tel point qu'après avoir ébauché sa figure
à la place voulue, il se voyait obligé de l'achever
sans modèle et entièrement de mémoire. Il ne rendait
bien la nature que lorsqu'il ne l'avait plus sous les
yeux, mais qu'il allait la chercher par la pensée dans
le milieu où il était accoutumé à la voir. C'est qu'en
effet les hommes changent de physionomie selon le
milieu dans lequel ils vivent, et il est très-certain que
les soldats d'une compagnie prennent tous un air de
famille, air qui, d'ailleurs, ne s'étend pas au delà du
régiment, car chaque arme a son caractère, et de
même qu'un fantassin ne ressemble pas à un cavalier,
le dragon est tout différent du hussard ou de l'artilleur.

Ce sont là de ces nuances que l'étude seule ne suffit,
pas à faire reconnaître, et c'est par leur observation
profonde que se distingue la collection dont nous
rendons compte L'auteur, M. de Moltzheim, sans
avoir la prétention d'être un Raffet ni un Vernet,
est un dessinateur des plus habiles, et de plus c'est
un militaire. Il a vécu toute sa vie au milieu de ceux
qu'il représente ; l'armée française, il la sait toute
par cœur; aussi voyez comme ses personnages sont
vrais, comme ils sont bien chacun dans leur rôle,
dans leur physionomie, dans leur allure ! Sous les
armes, au repos, en campagne, chefs et soldats sont
rendus avec une vérité et une justesse qui charmeront,
nous en sommes sûr, tous ceux qui parcourront cette
collection avec l'attention dont elle est digne.

ACADÉMIE ROYALE
des Beaux-Arts a Anvers.

1876.

GRAND CONCOURS DE PEINTURE.

Le Conseil d'Administration a l'honneur de porter
à la connaissance des intéressés :

Que, conformément à l'arrêté royal du 22 Mai 1875,
le grand Concours annuel, dit Concours de Rome,
sera ouvert en 1876 à la Peinture.

Le Concours est accessible à tout artiste Belge
par la naissance ou la naturalisation et âgé de moins
de 30 ans, le jour de l'ouverture.

Le lauréat recevra pendant quatre ans une pension
de 4000 francs pour continuer ses études à l'étranger.

Le jury pourra en outre décerner un second prix
et une mention honorable.

Le second prix consiste en une médaille d'or de
la valeur de 300 francs, il peut être accordé en par-
tage, ainsi que la mention honorable.

Six concurrents seulement seront admis au Con-
cours. Si le nombre des postulants dépasse ce chiffre,
le Concours définitif sera précédé d'un Concours
préparatoire, et les six concurrents qui auront rem-
porté les premières places, pourront seuls lutter
pour le grand prix.

L'ouverture du Concours, soit préparatoire, soit
définitif, aura lieu le Lundi 27 Mars 1876, à midi,
à l'Académie royale des Beaux-Arts à Anvers.

L'artiste qui désirerait prendre part au Concours
devra s'adresser par écrit à l'administrateur soussigné,
ou en personne, au bureau de l'Académie. Il devra,
pour établir son âge et sa nationalité, produire son acte
de naissancs et au besoin son acte de naturalisation.

L'acte de naissance devra être signé par le Bourg-

mestre ou l'Échevin délégué ; il ne suffit pas d'une
pièce délivrée en forme dite de renseignement admi-
nistratif.

En prenant son inscription, le postulant donnera
son adresse exacte (commune, rue, N°) ; il fera con-
naître en même temps l'établissement où il a fait ses
études artistiques et prendre son inscription comme
élève de l'Académie ou de l'atelier qu'il désignera.

Les demandes d'inscription seront reçues jusqu'au
Samedi 11 Mars 1876, à midi.

Eait à Anvers, le 1er Décembre 18 75.

Le Gouverneur de la Province,
Président du Conseil à'Administration,

Chevalier Ed. PYCKE.

l'Administrateur,

G. KEMPENEËRS.

CONCOURS

ouvert au palais de cristal a sydenham.

MM. les artistes qui se proposent de pren-
dre part au concours sont informés que si
leurs tableaux sont prêts ils peuvent, dès
maintenant, les expédier en se conformant au
prospectus.

comptoir des arts et de l'industrie

P. BONIVER et Ce

rue Baeckelmans — Coin de l'Avenue des Arts
à ANVERS.

VENTE PUBLIQUE

D'OBJETS D'AJR/T

ANTIQUITÉS

Porcelaines de Chine, du J:ïipon et de Saxe,
Faïences de lîelft, italienne et autres,
Objets ciselés, Cuivres, Eiain,
Verres de Venise, Bibelots, SIeïibles, etc.

Lundi 14 Février 1876 et jours suivants.
Expert : M. Ed. Tebbkuggeîî, Greffier,
Exposition ■■ Deux jours avant la vente de 11 a 2 h.

QU'ON SE LE DISE.

(Librairie de Firmin BHdoi et Cse? imprimeurs
de l'gnstitut, o*î, rue Jacob, à Varïs.

JEANNE 13' ARO

PAR

H- WALLON

Secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres

Un volume in-q? ilustré de 14 chromolithographies
et de 150 gravures, d'après les monuments de l'art.

Cette édition contient : 1. Des éclaircissements sur
les armes et vêtements militaires du temps, accompagnés
de figures descriptives tirées des sceaux des archives ;
— 2. Une Carte de la France féodale, par M. Longnon,
travail neuf et d'importance capitale pour l'histoire du
xv" siècle; — 3. Une étude sur le Culte rendu à Jeanne
d'Arc dans la littérature en France et à l'étranger. On
sait que du vivant de Jeanne, sa mission merveilleuse
a été. représentée au théâtre ; — 4. des Fac-similé de
Lettres de Jeanne d'Arc.

On peut se procurer cet ouvrage chez Ch. Peeters, rue
de îXamur, 22, à Louvain.

VENTES DE TABLEAUX,

D'OBJETS D'ABT, etc.
Jos. DIBICKX,

Salie de Ventes, Marché aux Grains, 15,
a Anvers.
 
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