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https://doi.org/10.11588/diglit.18913#0087
- 79 -
ms., d'une écriture allemande, a appartenu
à un évêque de Bonn, Theodoric, mort en
1463.
Horae beatae Mariae virginis. Ce splendide
ms. compte 230 p. sur velin. Les miniatures
appartiennent à un artiste français de pre-
mier ordre. La reliure est vieille et en maro
quin, couleur citron. On a lieu de supposer
que ce manuscrit fut exécuté pour Philippe
de Commines dont les armes figurent dans
une des miniatures. Celles-ci, les grandes,
sont au nombre de 37. Les plus curieuses
représentent : le Jugement dernier; Saint
Marc; Saint Jean à Pathmos; la Madone;
l'Adoration des mages; la fuite en Egypte;
Sainte Anne; le Martyre de sainte Apollonie;
Sainte Marie Magdeleine, etc. Indépendam-
ment de ces chefs-d'œuvre d'art on compte
dans ce ms. plus de 400 miniatures de
moindre dimension mais d'une grande
beauté. Ce monument iconographique est
un des plus beaux connus.
Horae de Sancta Trinitate pro fidelibus de
functer, etc. ms. de 418 f. velin ; décoré de
gracieuses bordures de 32 miniatures plei-
nes, de 35 initiales, etc., très minitieuse-
ment travaillées en or et en couleur par un
artiste espagnol.Reliure en velours cramoisi;
doré et gauffré sur tranche; fermoirs; cou-
verture en soie. De la libraire de Don Satur-
nino Segurala de Buenos Ayres (xvie siècle).
Ce monument fut exécuté à la Plata par
D. Fray Pedro de la Torre, en 1555 premier
évêque envoyé dans ce pays par l'Espagne.
D'après le Dr Segurola ce ms. a été en pos-
session des évêques qui se le transmirent
par succession. Ils le perdirent lors des per-
sécutions du dictateur Rosa et le rachetèrent
pour 50 onces d'or. Les miniatures de ce
charmant ouvrage sont exécutées avec une
finesse inouïe. Elles représentent des sujets
bihliqnes.
Lectionarium. Vieux ms., xie siècle, riche-
ment miniaturé et orné. Travail français;
fort belle écriture. Les derniers propriétaires
furent M. Singer, puis sir W. Tito. Une in-
scription dans le ms. apprend qu'il a appar-
tenu à l'abbaje de Bénédictins de Ottobeuern
en Bavière. En 1874, lors de la vente de la
collection Tite, ce précieux morceau fut ad-
jugé au prix de 550 1. (13650 fïs.),
Ceux de nos lecteurs qui voudront par-
achever ce travail d'analyse sommaire n'au-
ront qu'a consulter le catalogue et notam-
ment les n°s 5, 14, 41, 45, 52, 64, 98, 104,
105, 106, 116, 155, 161, 176, 190, 217, 218.
220, 227, 306, 336, 338, 347, 401, 418, 469,
478, 486, 487 et 488. Tous ces numéros re-
présentent les ms. de la plus grande valeur.
Les autres d'une valeur moindre sont encore
ou très curieux ou très beaux.
G. W.
©ironique générale.
— On vient de découvrir dans un mur du transept
de l'église de Vracené un monument funèbre, érigé à
la mémoire du seigneur Georges Braric et de dame
Elisabeth Van Masseme, son épouse. Ce monument,
qui date de la fin du xve siècle, est de pierre blanche
molle et mesure 0,82 de longueur, sur une hauteur
de 0,23 environ. La partie supérieure se relève au
centre en une arcature cintrée haute de 0,23. La
surface de la pierre est remplie au bas par une inscrip-
tion en relief en quatre lignes occupant un espace
de 0,16 de hauteur. La partie supérieure comprend
un groupe de cinq personnages, dont les têtes mal-
heureusement sont détruites ; les nombreuses couches
de badigeon qui recouvrent toute la surface font soup-
çonner que cette mutilation date du temps des troubles
religieux. Le groupe néanmoins reste fort intéressant
au point de vue religieux et artistique. Le sujet prin-
cipal est gravé en champ levé et polychromé. L'arca-
ture et les angles supérieurs sont ornés de trilobés en
relief d'une belle exécution. Le groupe se compose de
l'image de la Mère de Dieu débout, au centre, sur un
cul-de-lampe octogone. La robe de la Vierge est bleue
et le manteau rouge ; à sa droite est agenouillé Georges
Braric, les mains jointes sur la poitrine. Il est revêtu
d'une longue robe bleue relevée par une ceinture à
laquelle est attachée une riche aumônière. Sa chaus-
sure est basse à talon élevé. Son chaperon noir à bords
relevés, avec calotte plate, est suspendu derrière
l'épaule Ses armoiries, un écu à 3 poissons, pendent
au-dessus de la tête du noble personnage. Derrière
celui-ci est debout saint Georges, son saint patron, en
armure de fer et tenant le dragon accroupi sous sa
bannière. Le dragon est peint en vert, l'armure de
saint Georges en rouge jaunâtre.
A gauche de la sainte Vierge et sous un écu suspendu
portant trois poissons, parti d'un léopard, est age-
nouillée la noble dame. Elle porte une robe rouge et
un long manteau noir qui l'enveloppe dans ses plis
élégants Elle a devant elle son aumônière gisant à ses
genoux et derrière elle se tient sainte Elisabeth, qui
semble de la main droite protéger la suppliante, tandis
que de la main gauche elle tient dans les plis de son
large manteau une double couronne Là sainte porte
une robe noire et un manteau de pourpre ; au-dessus
de la tête mutilée, on trouve les vestiges d'une troi-
sième couronne.
Tout le fond du groupe est peint en brun foncé.
L'encadrement a conservé la couleur dé .la pierre.
Sous le groupe on lit en flamand et en caractères
gothiques, l'inscription suivante :
« Hier ligghe begrave Jorys Braric en Lysbette
va Masseme, vroutve va Reynighem. %yn gkesellen.
En sterf bit jaer ons Here MCCCC en LVI de
Xnilsia dach va december. En sy sterf int jaer
MCCCC ende LXXXIIII, den XXI^ dach va
noveber Bidt voor hairlied \ielen een ave Ma »
Une restauration intelligente et habile rétablira ce
petit monument dans son état primitif et les travaux
d'agrandissement de l'église de Vracene permettront
de lui ménager une place des plus convenables.
— Nous tenons à la disposition de nos abonnés qui
nous en feront la demande, la liste imprimée des
prix auxquels ont été vendus le 15 de ce mois les
tableaux et objets d'art de la collection Rhaban Ruhl.
L.
$enoc>iûue8 illustrés.
L'ART. N° 72. Texte : Vade mecum du Salon de
1876. — Salon de 1876 : Sculpture. — Peinture, II.
— Un mot à propos de Rembrandt — 8 mai 1876.—
Lettres romaines. — Chronique de l'hôtel Drouot. —
Gravures : Planches hors texte : Salon de 1876 : La
Falaise, eau-forte de Théophile Chauvel, d'après le
tableau de Emile Van Marke — Salon de 1876 : La
Cueillette de violettes, tableau de F. Th. Lix, gravé
par F. Méaulle. — Salon de 1876 : Une ferme en
Bannalec (Finistère), dessin d'Edmond Yon, d'après
le tableau de Camille Bernier, gravure de Langeval.—
Salon de 1876 : Manon Lescaut, tableau de D. U. N.
Maillart, gravé par F. Méaulle. — Gravures dans le
Texte : Salon de 1876 : En forêt : La Mare aux Cerfs
— Le Ducat — Affaire d'avant garde — La Toilette
des Canards, bords de la Cure (Yonne). — Villerville
(Calvados).—Une Prairie du Bourbonnais, par un
ellet du matin — La Joie de la France en 1638. —
Taureau tourmenté par les mouches ; basses falaises
de Villerville (Calvados 1. — La Mort d'un Chêne
(Finistère). — Amateur de plantes rares. — Le Satyre
et l'Amour. — Fleuron. — Lettres ornées. — Culs-
de-lampc. — N° 73. Texte : L'Art en Amérique. —
Vade-mecum du Salon de 1876. — Salon de 1876 :
peinture. — Salon dé 1876 : sculpture. — Notre
bibliothèque. — Guirlande de Julie. — Une dette
nationale — Une vente à New-York. — Chronique
étrangère. — Gravures : Planches hors texte : Salon
de 1876 : Portrait d'homme,eau-forte de Adrien Didier,
d'après le tableau de Domenico Fiorentino.— L'Anni-
versaire, gravure d'Eugène Froment, d'après le tableau
de Fantin-la-Tour (Salon de 18761. — Gravures dans
le texte : Salon de 1876 : sculpture — Jeune Meu-
lière, souvenir de Villerville (Calvados). — Idylle. —
Jeune Homme à l'émerillon. — Cain. — La statue de
Pygmalion. — Alphonse Lavallée fondateur de l'Ecole
centrale des arts et manufactures — Les Crimes de
la guerre. — La Justice protégeant l'innocence contre
le crime. — Combattants de juillet 1830.— Cartouche.
— Lettres ornées. — Culs-de-lampe.
GEWERBEHALLE. N° 6. L'abbaye des Cister-
siens à Maulbronn, par le Dr Paulus — Notice avec
30 bois. — Ornements et motifs de l'hôtel de ville de
Nordlingen (5 bois). ■— Dessin pour damas (1 bois). ^
Couverture de lit (1 bois). — Bibliothèque (1 bois).—
Bureau et chaises (3 bois). — Puits architectural
(1 bois). — Grillages en fer (2 bois) — Calice (1 bois).
— Dessin pour plafond (1 bois). — Plan grandeur
d'exécution.
iMécroloaie.
Vendredi 26 mai ont eu lieu à Bruxelles, en l'église
de Saint-Michel les funérailles du R. P. Victor de
Buck, prêtre de la Compagnie de Jésus et Bollandiste,
décédé le 23 dans la soixantième année de son âge.
En relations avec la plupart des savants d'Europe
et dAmérique, helléniste, hébraïsant, orientaliste, il
possédait encore à fond la majeure partie des langues
vivantes,
Latiniste élégant, le P. de Buck, savait manier la
langue de Cicéron et cadencer une période avec la
verve et l'aisance des érudits du xvi° siècle.
Archéologue, hagiographe, il fournit, pendant les
trente années de sa collaboration aux Acta Sancto-
rum, des preuves de colossale érudition. Le R. P. Vic-
tor de Buck, laisse un œuvre imprimé considérable et
de volumineux manuscrits.
Des notabilités nombreuses de la législature, des
Corps savants, des archives et des Bibliothèques du
royaume assistaient à ses obsèques.
ANNONCES.
GRANDE VENTE A LONDRES
de la superbe collection de
MANUSCRITS
SUR VELIN
LA PLUPART AVEC MINIATURES,
PROVENANT DU CABINET DE M***.
La vente de cette collection extrêmement
pre'cieuse aura lieu les 7, 8, 9 et 10 JUIN
prochain, à Londres chez Mess. SOTHEBY,
WlLKINSON et HODGE, i3, Wellington
street.
Ce cabinet formé par un amateur très-
connu, comprend 491 manuscrits, la plupart
avec dés miniatures, depuis le moyen-âge
jusqu'à l'époque de la renaissance, particu-
lièrement des écoles de Bruges, de Touraine,
de Berry, de Souabe, d'Italie, d'Espagne et
d'Angleterre. On cite notamment un
Evaxigéliaii'e Avt X> siècle
monument vénérable de l'art allemand, orné
d'un grand nombre de peintures de la plus
belle conservation; une
BIBLE HYSTORIÉE
exécutée en France au XIV0 siècle, en 4 vol.
in-fol. avec 197 miniatures, une autre
fiihle e« figures
d'origine allemande, avec 146 miniatures;
une unique série de
ms., d'une écriture allemande, a appartenu
à un évêque de Bonn, Theodoric, mort en
1463.
Horae beatae Mariae virginis. Ce splendide
ms. compte 230 p. sur velin. Les miniatures
appartiennent à un artiste français de pre-
mier ordre. La reliure est vieille et en maro
quin, couleur citron. On a lieu de supposer
que ce manuscrit fut exécuté pour Philippe
de Commines dont les armes figurent dans
une des miniatures. Celles-ci, les grandes,
sont au nombre de 37. Les plus curieuses
représentent : le Jugement dernier; Saint
Marc; Saint Jean à Pathmos; la Madone;
l'Adoration des mages; la fuite en Egypte;
Sainte Anne; le Martyre de sainte Apollonie;
Sainte Marie Magdeleine, etc. Indépendam-
ment de ces chefs-d'œuvre d'art on compte
dans ce ms. plus de 400 miniatures de
moindre dimension mais d'une grande
beauté. Ce monument iconographique est
un des plus beaux connus.
Horae de Sancta Trinitate pro fidelibus de
functer, etc. ms. de 418 f. velin ; décoré de
gracieuses bordures de 32 miniatures plei-
nes, de 35 initiales, etc., très minitieuse-
ment travaillées en or et en couleur par un
artiste espagnol.Reliure en velours cramoisi;
doré et gauffré sur tranche; fermoirs; cou-
verture en soie. De la libraire de Don Satur-
nino Segurala de Buenos Ayres (xvie siècle).
Ce monument fut exécuté à la Plata par
D. Fray Pedro de la Torre, en 1555 premier
évêque envoyé dans ce pays par l'Espagne.
D'après le Dr Segurola ce ms. a été en pos-
session des évêques qui se le transmirent
par succession. Ils le perdirent lors des per-
sécutions du dictateur Rosa et le rachetèrent
pour 50 onces d'or. Les miniatures de ce
charmant ouvrage sont exécutées avec une
finesse inouïe. Elles représentent des sujets
bihliqnes.
Lectionarium. Vieux ms., xie siècle, riche-
ment miniaturé et orné. Travail français;
fort belle écriture. Les derniers propriétaires
furent M. Singer, puis sir W. Tito. Une in-
scription dans le ms. apprend qu'il a appar-
tenu à l'abbaje de Bénédictins de Ottobeuern
en Bavière. En 1874, lors de la vente de la
collection Tite, ce précieux morceau fut ad-
jugé au prix de 550 1. (13650 fïs.),
Ceux de nos lecteurs qui voudront par-
achever ce travail d'analyse sommaire n'au-
ront qu'a consulter le catalogue et notam-
ment les n°s 5, 14, 41, 45, 52, 64, 98, 104,
105, 106, 116, 155, 161, 176, 190, 217, 218.
220, 227, 306, 336, 338, 347, 401, 418, 469,
478, 486, 487 et 488. Tous ces numéros re-
présentent les ms. de la plus grande valeur.
Les autres d'une valeur moindre sont encore
ou très curieux ou très beaux.
G. W.
©ironique générale.
— On vient de découvrir dans un mur du transept
de l'église de Vracené un monument funèbre, érigé à
la mémoire du seigneur Georges Braric et de dame
Elisabeth Van Masseme, son épouse. Ce monument,
qui date de la fin du xve siècle, est de pierre blanche
molle et mesure 0,82 de longueur, sur une hauteur
de 0,23 environ. La partie supérieure se relève au
centre en une arcature cintrée haute de 0,23. La
surface de la pierre est remplie au bas par une inscrip-
tion en relief en quatre lignes occupant un espace
de 0,16 de hauteur. La partie supérieure comprend
un groupe de cinq personnages, dont les têtes mal-
heureusement sont détruites ; les nombreuses couches
de badigeon qui recouvrent toute la surface font soup-
çonner que cette mutilation date du temps des troubles
religieux. Le groupe néanmoins reste fort intéressant
au point de vue religieux et artistique. Le sujet prin-
cipal est gravé en champ levé et polychromé. L'arca-
ture et les angles supérieurs sont ornés de trilobés en
relief d'une belle exécution. Le groupe se compose de
l'image de la Mère de Dieu débout, au centre, sur un
cul-de-lampe octogone. La robe de la Vierge est bleue
et le manteau rouge ; à sa droite est agenouillé Georges
Braric, les mains jointes sur la poitrine. Il est revêtu
d'une longue robe bleue relevée par une ceinture à
laquelle est attachée une riche aumônière. Sa chaus-
sure est basse à talon élevé. Son chaperon noir à bords
relevés, avec calotte plate, est suspendu derrière
l'épaule Ses armoiries, un écu à 3 poissons, pendent
au-dessus de la tête du noble personnage. Derrière
celui-ci est debout saint Georges, son saint patron, en
armure de fer et tenant le dragon accroupi sous sa
bannière. Le dragon est peint en vert, l'armure de
saint Georges en rouge jaunâtre.
A gauche de la sainte Vierge et sous un écu suspendu
portant trois poissons, parti d'un léopard, est age-
nouillée la noble dame. Elle porte une robe rouge et
un long manteau noir qui l'enveloppe dans ses plis
élégants Elle a devant elle son aumônière gisant à ses
genoux et derrière elle se tient sainte Elisabeth, qui
semble de la main droite protéger la suppliante, tandis
que de la main gauche elle tient dans les plis de son
large manteau une double couronne Là sainte porte
une robe noire et un manteau de pourpre ; au-dessus
de la tête mutilée, on trouve les vestiges d'une troi-
sième couronne.
Tout le fond du groupe est peint en brun foncé.
L'encadrement a conservé la couleur dé .la pierre.
Sous le groupe on lit en flamand et en caractères
gothiques, l'inscription suivante :
« Hier ligghe begrave Jorys Braric en Lysbette
va Masseme, vroutve va Reynighem. %yn gkesellen.
En sterf bit jaer ons Here MCCCC en LVI de
Xnilsia dach va december. En sy sterf int jaer
MCCCC ende LXXXIIII, den XXI^ dach va
noveber Bidt voor hairlied \ielen een ave Ma »
Une restauration intelligente et habile rétablira ce
petit monument dans son état primitif et les travaux
d'agrandissement de l'église de Vracene permettront
de lui ménager une place des plus convenables.
— Nous tenons à la disposition de nos abonnés qui
nous en feront la demande, la liste imprimée des
prix auxquels ont été vendus le 15 de ce mois les
tableaux et objets d'art de la collection Rhaban Ruhl.
L.
$enoc>iûue8 illustrés.
L'ART. N° 72. Texte : Vade mecum du Salon de
1876. — Salon de 1876 : Sculpture. — Peinture, II.
— Un mot à propos de Rembrandt — 8 mai 1876.—
Lettres romaines. — Chronique de l'hôtel Drouot. —
Gravures : Planches hors texte : Salon de 1876 : La
Falaise, eau-forte de Théophile Chauvel, d'après le
tableau de Emile Van Marke — Salon de 1876 : La
Cueillette de violettes, tableau de F. Th. Lix, gravé
par F. Méaulle. — Salon de 1876 : Une ferme en
Bannalec (Finistère), dessin d'Edmond Yon, d'après
le tableau de Camille Bernier, gravure de Langeval.—
Salon de 1876 : Manon Lescaut, tableau de D. U. N.
Maillart, gravé par F. Méaulle. — Gravures dans le
Texte : Salon de 1876 : En forêt : La Mare aux Cerfs
— Le Ducat — Affaire d'avant garde — La Toilette
des Canards, bords de la Cure (Yonne). — Villerville
(Calvados).—Une Prairie du Bourbonnais, par un
ellet du matin — La Joie de la France en 1638. —
Taureau tourmenté par les mouches ; basses falaises
de Villerville (Calvados 1. — La Mort d'un Chêne
(Finistère). — Amateur de plantes rares. — Le Satyre
et l'Amour. — Fleuron. — Lettres ornées. — Culs-
de-lampc. — N° 73. Texte : L'Art en Amérique. —
Vade-mecum du Salon de 1876. — Salon de 1876 :
peinture. — Salon dé 1876 : sculpture. — Notre
bibliothèque. — Guirlande de Julie. — Une dette
nationale — Une vente à New-York. — Chronique
étrangère. — Gravures : Planches hors texte : Salon
de 1876 : Portrait d'homme,eau-forte de Adrien Didier,
d'après le tableau de Domenico Fiorentino.— L'Anni-
versaire, gravure d'Eugène Froment, d'après le tableau
de Fantin-la-Tour (Salon de 18761. — Gravures dans
le texte : Salon de 1876 : sculpture — Jeune Meu-
lière, souvenir de Villerville (Calvados). — Idylle. —
Jeune Homme à l'émerillon. — Cain. — La statue de
Pygmalion. — Alphonse Lavallée fondateur de l'Ecole
centrale des arts et manufactures — Les Crimes de
la guerre. — La Justice protégeant l'innocence contre
le crime. — Combattants de juillet 1830.— Cartouche.
— Lettres ornées. — Culs-de-lampe.
GEWERBEHALLE. N° 6. L'abbaye des Cister-
siens à Maulbronn, par le Dr Paulus — Notice avec
30 bois. — Ornements et motifs de l'hôtel de ville de
Nordlingen (5 bois). ■— Dessin pour damas (1 bois). ^
Couverture de lit (1 bois). — Bibliothèque (1 bois).—
Bureau et chaises (3 bois). — Puits architectural
(1 bois). — Grillages en fer (2 bois) — Calice (1 bois).
— Dessin pour plafond (1 bois). — Plan grandeur
d'exécution.
iMécroloaie.
Vendredi 26 mai ont eu lieu à Bruxelles, en l'église
de Saint-Michel les funérailles du R. P. Victor de
Buck, prêtre de la Compagnie de Jésus et Bollandiste,
décédé le 23 dans la soixantième année de son âge.
En relations avec la plupart des savants d'Europe
et dAmérique, helléniste, hébraïsant, orientaliste, il
possédait encore à fond la majeure partie des langues
vivantes,
Latiniste élégant, le P. de Buck, savait manier la
langue de Cicéron et cadencer une période avec la
verve et l'aisance des érudits du xvi° siècle.
Archéologue, hagiographe, il fournit, pendant les
trente années de sa collaboration aux Acta Sancto-
rum, des preuves de colossale érudition. Le R. P. Vic-
tor de Buck, laisse un œuvre imprimé considérable et
de volumineux manuscrits.
Des notabilités nombreuses de la législature, des
Corps savants, des archives et des Bibliothèques du
royaume assistaient à ses obsèques.
ANNONCES.
GRANDE VENTE A LONDRES
de la superbe collection de
MANUSCRITS
SUR VELIN
LA PLUPART AVEC MINIATURES,
PROVENANT DU CABINET DE M***.
La vente de cette collection extrêmement
pre'cieuse aura lieu les 7, 8, 9 et 10 JUIN
prochain, à Londres chez Mess. SOTHEBY,
WlLKINSON et HODGE, i3, Wellington
street.
Ce cabinet formé par un amateur très-
connu, comprend 491 manuscrits, la plupart
avec dés miniatures, depuis le moyen-âge
jusqu'à l'époque de la renaissance, particu-
lièrement des écoles de Bruges, de Touraine,
de Berry, de Souabe, d'Italie, d'Espagne et
d'Angleterre. On cite notamment un
Evaxigéliaii'e Avt X> siècle
monument vénérable de l'art allemand, orné
d'un grand nombre de peintures de la plus
belle conservation; une
BIBLE HYSTORIÉE
exécutée en France au XIV0 siècle, en 4 vol.
in-fol. avec 197 miniatures, une autre
fiihle e« figures
d'origine allemande, avec 146 miniatures;
une unique série de