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Kabbadias, Panagiōtēs
Fouilles d'Epidaure (Band 1) — Athen, 1891

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https://doi.org/10.11588/diglit.4728#0021
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FOUILLES D'EPIDAURE 23

Deux petites statues d' adolescent, (pi. IX n° 25, 26) trouvées dans le même mur postérieur, où étaient
aussi encastrées les trois Victoires mentionnées ci-dessus. Nous ne pouvons dire ce que représentent ces
statues. La manière dont elles sont traitées semble indiquer qu'elles remontent à une des époques grecques.

Petite statue d' Hécate à trois figures ( pi. IX n" 27, 27* ). Sur la plinthe il y a une inscription de
l'époque romaine: Άρτέμιδι Εκάτη έπηκόω Φάβουλλος. La disposition des deux figures est la même; d' une
main elles relèvent le chiton, dans Γ autre elles portent une poire. Quant à la troisième des figures, d'une
main elle relève le chiton et porte dans Γ autre un objet difficile à préciser.

Quant aux autres sculptures trouvées à Épidaure dans les mêmes fouilles de 1881 à 1887 et dont la
plus grande partie a été aussi transportée au Musée National, j'en parlerai dans le IL volume.

-* i: *•

CHAP. III

INSCRIPTIONS

Les inscriptions (pie j'ai trouvées dans le sanctuaire sont déjà connues, en majeure partie : car je les ai
publiées et commentées dans Γ Έφημερϊς αρχαιολογική (1883—1885). Ces inscriptions ont été aussi commen-
tées par Johannes Baunack (Studien aufdem Gebiete des griechischën undder arischen SpracheniSffà vol.l
'■t Aus Epidauros 1890),par Walther Prellwitz ( Collitz : Sàmmlung der griechischën THalekt-Inschriften

1889 vol. III liv. 3) et par d' antres. C est pourquoi je me borne ici à en donner le texte et à en indiquer
la bibliographie.

A ces inscriptions déjà publiées j' en ajoute quelques autres jusqu'à présent inédites. Les numéros indi-
quant ces dernières inscriptions sont marqués d' une étoile.

S 1.

IiiHCi*ipl ioiiH île ^ικί-ϊηοιιη.

N° 1— *.

Les deux inscriptions \'".l et 2,ainsi que les fragments N° 3 et 3», sont à coup sur du nombre de ces stèles,
Qui sont mentionnées par Strabon et par Pausanias dans les termes suivants: Strabon 2,531 :. . . τό ιερόν
^λίτρες άει των τε καμνόντων και των άνακειμένων πινάκων, ένοίς άνα^εγραμμέναι τυγχάνουσιν αϊ θεραπεϊαι,
καθάπερ έν Κω τε και Τρίκκη. «Pausanias II, 27 : στηλαχ δέ είστήκεσαν εντός τοϋ περιβόλου, τό μεν άρχαχον και
πλέονες, έπ' έμοϋ δέ εξ λοιπαί. Ταύταχς εγγεγραμμένα και ανδρών και γυναικών έστχν ονόματα άκεσθέντων υπό
τοϋ 'Ασκληπιού, προσέτι δέ και νόσημα δτι έκαστος ένόσησε και δπως ίάθη- γέγραπται δέ φωνή τή Δωρίδι>.
Ces inscriptions nous offrent une liste des guérisons opérées par Esculape dans le sanctuaire. La plupart des
maladies, dont il est fait mention, sont de celles contre lesquelles la médecine est impuissante ; ce sont des
aveugles qui voient, des boiteux qui marchent, des chauves dont les cheveux repoussent par enchantement
etc. Π n' est nulle part question de remèdes pharmaceutiques, mais seulement de visions et de songes de
sorte que ces inscriptions contiennent le récit non pas de guérisons proprement dites, mais de miracles.

D' après Γ orthographe et la forme des lettres, ces inscriptions ne peuvent être antérieures à la moitié

du IVesiècle avant J. C. Elles ne peuvent non plus être postérieures au IIIe siècle; mais il ne faut pas

croire que les guérisons miraculeuses, dont elles contiennent le récit, ont été opérées à la même époque.

1 historien llippys de Rhégium, qui llorissait à Γ époque des guerres médiques, raconte la guérison mira-

lueuse d'une femme qui souffrait d'un ver intestinal (Fragm. historié, graec, II, 15). Cette guérison est rap-
 
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