É R'ecueil des M achines
~ ■ .» grand terme sans changer son ouverture, & au contraîre
1727» si elle va en diminuant, se souvenant d ajouter les nom-
iy°.2ÿS. bresdes circonférences qui sont entre lesdeux antécédens
“ en-dessus ou en-dessous du 3 e terme, aussi selon que la
proportion augmente ou diminue.
On sait pour peu de connoissance qu’on ait dans les
Mathématiques, que les proportions en sont same, ôc que
Ia trigonometrie y esl empioyée continuellement; ainsi cet
inslrument sera d’un grand secours ; pius on s’en servira,
plus on expédiera promptement & avec autant de préci-
îion qu’il esl nécessaire dans la pratique, ces opérations
étant très simples & fondées sur la similitude des trian-
gles , de même que le quartier de rédubtion que ces cir-
conférences concentriquesproduisent natiireüement. Voi-
ci quelques exemples qui apprennent l’usage de cet inhru-
ment.
Exemple I.
On veut multiplier 80 toises , 2 pieds , s pouces par
38 toises , 4 pieds 3 pouces ; rinstrument donne 3 112 7,
& pour preuvepar uneopération contraire ondivisera çes
31127 par l’un des deux multiplians, ôc l’on trouvera l’au-
tre.
E X E M P L E II.
On veut multiplîer 88 marcs, $ onces,4 grospar47
lîvres, 16 sols, 4 deniers; l’inslrument donne 4240 livres $
ïp sols.
Exemple III.
ïi faut extraire la racîne quarrée de 620$, rinstrument
donne 78 -peu plus?
E X E M P L E IV.
II s’agit de trouver le rapport des deux quantités com-
posèes
~ ■ .» grand terme sans changer son ouverture, & au contraîre
1727» si elle va en diminuant, se souvenant d ajouter les nom-
iy°.2ÿS. bresdes circonférences qui sont entre lesdeux antécédens
“ en-dessus ou en-dessous du 3 e terme, aussi selon que la
proportion augmente ou diminue.
On sait pour peu de connoissance qu’on ait dans les
Mathématiques, que les proportions en sont same, ôc que
Ia trigonometrie y esl empioyée continuellement; ainsi cet
inslrument sera d’un grand secours ; pius on s’en servira,
plus on expédiera promptement & avec autant de préci-
îion qu’il esl nécessaire dans la pratique, ces opérations
étant très simples & fondées sur la similitude des trian-
gles , de même que le quartier de rédubtion que ces cir-
conférences concentriquesproduisent natiireüement. Voi-
ci quelques exemples qui apprennent l’usage de cet inhru-
ment.
Exemple I.
On veut multiplier 80 toises , 2 pieds , s pouces par
38 toises , 4 pieds 3 pouces ; rinstrument donne 3 112 7,
& pour preuvepar uneopération contraire ondivisera çes
31127 par l’un des deux multiplians, ôc l’on trouvera l’au-
tre.
E X E M P L E II.
On veut multiplîer 88 marcs, $ onces,4 grospar47
lîvres, 16 sols, 4 deniers; l’inslrument donne 4240 livres $
ïp sols.
Exemple III.
ïi faut extraire la racîne quarrée de 620$, rinstrument
donne 78 -peu plus?
E X E M P L E IV.
II s’agit de trouver le rapport des deux quantités com-
posèes