32 Recueil des Machines
... y a dans cette machine, ( par rapport au poids de la lu-
1727. nette sur Ja tige Y GK( & que les frottemens qui seren-
N°. 304. contrent néceJlairement s’y trouvent aussi utiles, qu’ils
—-- sont nuisibles dans presque toutes les autres. Cependant
comme par la longueur du temps & le fréquent uîage que
l’on en feroit, ce frottement pourroit diminuer & deve-
nir insuffisant à soutenir le poids du bout de la lunette,
ôt que par conséquent l’Observateur seroit aslujecti à avoir
toujours la main sur la poignée N ; pour remédier à cet
inconvénient, M. de Mairan y ajoute une corde Q qui
tourne sur le cylindre d’un sens contraire aux deux cor-
des ou aux deux parties H, I, de la corde destinée à haus-
ser ou baister la tige G K. Cette corde Q va passer par
destus la traverse P; au bout de cette corde ii y a un
poids R de quatre ou cinq livres qui descend quand le
bout de la lunette monte, ôcmonte quand ie bout de la
lunette descend, ce qui avec les frottemens des cordes
fera équiiibre à la plus forte lunette que l’on pourra ap-
puyer sur ce cric. La traverse F du pied ne doit pas ren-
contrer ia traverse E dans son milieu, afîn de donner la
liberté à ia tige KG de descendre jusqu’au terrein.
L’on n’a rien donné dans ce genre de plus simple, ni
de plus commode, comme on le peut voir par la com-
paraison des crics à crémailleres de fer dont on s’est ser-
vi jusqu’à présent; nôn-seulement pour le peu de dépenie
qu’exige celui-ci, mais encore pour la douceur de ses
mouvemens, sa iégereté ôc pour la commodité du trans-
port, ia machine pouvant aisément être prise toute mon-
tée par la main ou traverle P, qui est à peu-près dans la
Ügne de dire&ion de son centre de gravité, & pouvant aus-
si facilement être démontée & lièe en faifceau. Les pie-
ces qui composent ce cric ne sont alTemblées qu’à mor-
taise ou à fîmpîes cheviiles, ou à vis. Le petit cordon
V Y X est attaché à une petite vis au milieu de la tête du
cric^
... y a dans cette machine, ( par rapport au poids de la lu-
1727. nette sur Ja tige Y GK( & que les frottemens qui seren-
N°. 304. contrent néceJlairement s’y trouvent aussi utiles, qu’ils
—-- sont nuisibles dans presque toutes les autres. Cependant
comme par la longueur du temps & le fréquent uîage que
l’on en feroit, ce frottement pourroit diminuer & deve-
nir insuffisant à soutenir le poids du bout de la lunette,
ôt que par conséquent l’Observateur seroit aslujecti à avoir
toujours la main sur la poignée N ; pour remédier à cet
inconvénient, M. de Mairan y ajoute une corde Q qui
tourne sur le cylindre d’un sens contraire aux deux cor-
des ou aux deux parties H, I, de la corde destinée à haus-
ser ou baister la tige G K. Cette corde Q va passer par
destus la traverse P; au bout de cette corde ii y a un
poids R de quatre ou cinq livres qui descend quand le
bout de la lunette monte, ôcmonte quand ie bout de la
lunette descend, ce qui avec les frottemens des cordes
fera équiiibre à la plus forte lunette que l’on pourra ap-
puyer sur ce cric. La traverse F du pied ne doit pas ren-
contrer ia traverse E dans son milieu, afîn de donner la
liberté à ia tige KG de descendre jusqu’au terrein.
L’on n’a rien donné dans ce genre de plus simple, ni
de plus commode, comme on le peut voir par la com-
paraison des crics à crémailleres de fer dont on s’est ser-
vi jusqu’à présent; nôn-seulement pour le peu de dépenie
qu’exige celui-ci, mais encore pour la douceur de ses
mouvemens, sa iégereté ôc pour la commodité du trans-
port, ia machine pouvant aisément être prise toute mon-
tée par la main ou traverle P, qui est à peu-près dans la
Ügne de dire&ion de son centre de gravité, & pouvant aus-
si facilement être démontée & lièe en faifceau. Les pie-
ces qui composent ce cric ne sont alTemblées qu’à mor-
taise ou à fîmpîes cheviiles, ou à vis. Le petit cordon
V Y X est attaché à une petite vis au milieu de la tête du
cric^