DOI issue:
Recueil des Machines Année 1730
DOI article:No. 345 - 346
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0243
ÀPPROUVÉES PAR l’ÀCADÉMIE. !2p
La puisTance faisant agir le levier Q , en le poulsant ^
& le tirant àsoi5 fera tourner la manivelieL, ensem- 1730.
ble la roue à laquelle elle est fixée; cette roue faitmou- N°. 345,
voir la lanterne G & la grande roue H, celle-ci fait cir- 346.
culer le volantR, ce qui ne peut arriver sans que la “*-■——
vis sans fin S , qui lui esl adaptée , ne fasse mouvoir la
roueY, & la lanterne X; cette lanterne engrene dans
la crémaiilere T V fixée au bordage supérieur : or l’on
voit que par le mouvement ie bordage tirera sur les res-
sorts 1 y, 16, ôc les bandera. Ce bordage n’a pu faire
ce chemin qu’il n’en ait fait faire autant à la piece Ôt à
la rameF, qui pour lors du point 10 de l’ovale dou-
bie efl: parvenu au point 3 dans ce même ovale ; c’efl:
précisément dans ce moment aue la crémaillere échap-
pe à la lanterne, laqueüe n’a de fuseaux qu’en unepor-
tion de sa circonférence : pour lors le ressort tire les
rames avec toute la force qui lui a été communiquée :
dans ce tirage la rame parcourt le côté opposé 3 ,2.
Comme toutes les rames ont la même direâion , puis-
qu’eües tiennent au bordage par des bouions de fer 2p,
3°, (figure III.) il s’ensuivra que toutes ensemble don-
neront un coup de fouet, qui imprimera une vîtesse à
la galere qui la fera avancer. Les ressorts 2,3, servent
à empêcher le retour des rames, qui se pourroit faire
àia réadion.
Cette machine est très-ingénieuse, & sa méchanique
peut fournir de très-bonnes idées ; quant à l’applica-
tion qu’on en a fait à cette galere, il paroît que la gran-
de quantité de frottemens qui s’y rencontrent doivent
en rendre les mouvemens durs, 'outre que la force im-
primée aux rames devient insuffisante pour faire parcou-
rir un certain espace capable de donner le temps de
bander le ressort, afin de faire succéder promptement
un coup de rame après l’autre; par exemple , cettema-
Rec. des Machlnes, Tome V. R
La puisTance faisant agir le levier Q , en le poulsant ^
& le tirant àsoi5 fera tourner la manivelieL, ensem- 1730.
ble la roue à laquelle elle est fixée; cette roue faitmou- N°. 345,
voir la lanterne G & la grande roue H, celle-ci fait cir- 346.
culer le volantR, ce qui ne peut arriver sans que la “*-■——
vis sans fin S , qui lui esl adaptée , ne fasse mouvoir la
roueY, & la lanterne X; cette lanterne engrene dans
la crémaiilere T V fixée au bordage supérieur : or l’on
voit que par le mouvement ie bordage tirera sur les res-
sorts 1 y, 16, ôc les bandera. Ce bordage n’a pu faire
ce chemin qu’il n’en ait fait faire autant à la piece Ôt à
la rameF, qui pour lors du point 10 de l’ovale dou-
bie efl: parvenu au point 3 dans ce même ovale ; c’efl:
précisément dans ce moment aue la crémaillere échap-
pe à la lanterne, laqueüe n’a de fuseaux qu’en unepor-
tion de sa circonférence : pour lors le ressort tire les
rames avec toute la force qui lui a été communiquée :
dans ce tirage la rame parcourt le côté opposé 3 ,2.
Comme toutes les rames ont la même direâion , puis-
qu’eües tiennent au bordage par des bouions de fer 2p,
3°, (figure III.) il s’ensuivra que toutes ensemble don-
neront un coup de fouet, qui imprimera une vîtesse à
la galere qui la fera avancer. Les ressorts 2,3, servent
à empêcher le retour des rames, qui se pourroit faire
àia réadion.
Cette machine est très-ingénieuse, & sa méchanique
peut fournir de très-bonnes idées ; quant à l’applica-
tion qu’on en a fait à cette galere, il paroît que la gran-
de quantité de frottemens qui s’y rencontrent doivent
en rendre les mouvemens durs, 'outre que la force im-
primée aux rames devient insuffisante pour faire parcou-
rir un certain espace capable de donner le temps de
bander le ressort, afin de faire succéder promptement
un coup de rame après l’autre; par exemple , cettema-
Rec. des Machlnes, Tome V. R