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Recueil des Machines Année 1731
DOI article:No. 347 - 351
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0263
APPK.OUVÉES PAR l’ÀCADÉMIE. ïq,;
deux machines hydrauliques pour i’épuisement des eaux ;
mais on ne se sert pour sordinaire que d’une de cesma-
chines. Ge bassin est entouré de pluüeurs autres machh
nes, pour descendre les pieces nécessaires dans le fond;
il est environné de puits qui servent principalement à
conserver de l’eau , pour jetter sur ie haut du vaisseau ,
quand onle chauffe pour le carener. Le bassin quejepro-
pose doit être pareiliement environné de puits ; ces puits
se remplisTent par le moyen de deux corps de pompes
7 j 8,( pianche sII. hgure II. ) qui fournissent de l’eau dans
les rigoies y5 ii5L5ôc85 i35L.Je dois à M, Chevalier,
de TAcadémie Royale des Sciences, cette maniere simple
d’y fournir de l’eau.
Devant l’entrée du bassin de Brest5 iî y a un pontde
bois qui communique de la vilie au parc. Ce pom s 5en-
leve par le moyen d’un ponton d’une maniere fort sim-
ple 5 ce que l’on pratique 5 quand on veut faire entrer
un vaissicau dans le bassin. L’on prend pour cet effet le
moment que la mer est dans son plein. Le vaisseau étant
entré , on attend5 pour fermerles portes 5 que la merse
soit retirée, après quoi on calfate tous les joints, & on
y met des ciefs qui affermissent la porte pour résîlber à
la poussée de l’eau; ôt comme il reste beaucoup plus d’eau
à la fermeture des portes qu’il n’entre dans la suite, le pre-
mier épuisement se fait avec les gens du port qui vui-
dent l’eau à la basse mer avec des seaux dans des gout-
tieres qui passent par des petits sabords au bas des por-
tes ; puis on referme tout-à-fait ces sabords. Pe plus5 la
machine travaille avec doubles chevaux,
Pour les épuisemens journaliers on fait un marché
avec des charretiers pour fournir des chevaux pendant le
temps que le vaisseau reste dans le bassin. Ces dépenses
vont d’autant plus loin , qu’un vaisseau est plus de temps
à être radoubé.
Le bassin que je propose ; n’est point sujet à tant de
RèCtdzs Maçhines, Tome V, T
173 1 •
N°.347*
348.
34p.
SS Q.
deux machines hydrauliques pour i’épuisement des eaux ;
mais on ne se sert pour sordinaire que d’une de cesma-
chines. Ge bassin est entouré de pluüeurs autres machh
nes, pour descendre les pieces nécessaires dans le fond;
il est environné de puits qui servent principalement à
conserver de l’eau , pour jetter sur ie haut du vaisseau ,
quand onle chauffe pour le carener. Le bassin quejepro-
pose doit être pareiliement environné de puits ; ces puits
se remplisTent par le moyen de deux corps de pompes
7 j 8,( pianche sII. hgure II. ) qui fournissent de l’eau dans
les rigoies y5 ii5L5ôc85 i35L.Je dois à M, Chevalier,
de TAcadémie Royale des Sciences, cette maniere simple
d’y fournir de l’eau.
Devant l’entrée du bassin de Brest5 iî y a un pontde
bois qui communique de la vilie au parc. Ce pom s 5en-
leve par le moyen d’un ponton d’une maniere fort sim-
ple 5 ce que l’on pratique 5 quand on veut faire entrer
un vaissicau dans le bassin. L’on prend pour cet effet le
moment que la mer est dans son plein. Le vaisseau étant
entré , on attend5 pour fermerles portes 5 que la merse
soit retirée, après quoi on calfate tous les joints, & on
y met des ciefs qui affermissent la porte pour résîlber à
la poussée de l’eau; ôt comme il reste beaucoup plus d’eau
à la fermeture des portes qu’il n’entre dans la suite, le pre-
mier épuisement se fait avec les gens du port qui vui-
dent l’eau à la basse mer avec des seaux dans des gout-
tieres qui passent par des petits sabords au bas des por-
tes ; puis on referme tout-à-fait ces sabords. Pe plus5 la
machine travaille avec doubles chevaux,
Pour les épuisemens journaliers on fait un marché
avec des charretiers pour fournir des chevaux pendant le
temps que le vaisseau reste dans le bassin. Ces dépenses
vont d’autant plus loin , qu’un vaisseau est plus de temps
à être radoubé.
Le bassin que je propose ; n’est point sujet à tant de
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