DES LISTES DE THOUTMÔS HI 17
el-Aïn que la carte de Menke place entre Nazareth et el-
Khaladiyéh, sur un des Ouadis qui débouchent dans le
Ouadi-'l-Bedaouï, affluent du Kishon.
La seconde J$T«T \ ^ est composée de deux mots sé-
mitiques tthp tP*n, dont le premier a passé en égyptien avec
son sens de tête, sommet de montagne, sous la forme
"T^lk {Papyrus Anastasi rf i, pl. XXI, 1, 5;
cf. Chabas, Le Voijarje d'un Egyptien, p. 181-182), et le
second se retrouve dans le nom des diverses Qodshou que
citent les monuments. C'est un sommet saint ou, puisque
nous sommes en territoire phénicien, un cap saint.
La troisième <^>_|^ ^ a ®té identifiée avec le mont
Carmel et la ville de Carmel. Son nom répond lettre à lettre
à celui de la station romaine Kalamôn (Clermont-Ganneau,
Observations sur quelques points des côtes de Ici Phênicie
et de la Palestine, 1875, p. 9 sqq.), et à celui de la ville
moderne de Kalimoun.
La quatrième J ^^'^'ï1^' (( ^c puits », est probable-
ment Bir-el-Kéniseh, où il y a des ruines, dans les environs
de Kalimoun et de el-Tiréh.
En résumé, dans ce groupe, nous avons au moins deux
noms dont la localisation est certaine : Akko et Kalimana
et, entre les deux, un Rosh-Qodsh, dont il s'agit de déter-
miner l'emplacement.
Rosh-Qodsh est une ville de nom analogue aux villes en
Rus- initial dé la colonisation phénicienne, Ruspina, Rusci-
nona, Rusicade, Rusazus, Rusuppisir, Rusucurru, Rusu-
biccari, etc. Toutes ces villes sont des villes maritimes
placées sur un cap, ou à proximité d'un cap. Si Rosh-Qodsh
est une ville maritime, —■ et son intercalation entre Akko
et Kalimana semble le prouver de même que la formation
de son nom, — je ne vois qu'un point de la côte qui puisse
répondre à la position que semble indiquer le texte égyp-
BlBL. ÉGYPT., T. XXVII.
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el-Aïn que la carte de Menke place entre Nazareth et el-
Khaladiyéh, sur un des Ouadis qui débouchent dans le
Ouadi-'l-Bedaouï, affluent du Kishon.
La seconde J$T«T \ ^ est composée de deux mots sé-
mitiques tthp tP*n, dont le premier a passé en égyptien avec
son sens de tête, sommet de montagne, sous la forme
"T^lk {Papyrus Anastasi rf i, pl. XXI, 1, 5;
cf. Chabas, Le Voijarje d'un Egyptien, p. 181-182), et le
second se retrouve dans le nom des diverses Qodshou que
citent les monuments. C'est un sommet saint ou, puisque
nous sommes en territoire phénicien, un cap saint.
La troisième <^>_|^ ^ a ®té identifiée avec le mont
Carmel et la ville de Carmel. Son nom répond lettre à lettre
à celui de la station romaine Kalamôn (Clermont-Ganneau,
Observations sur quelques points des côtes de Ici Phênicie
et de la Palestine, 1875, p. 9 sqq.), et à celui de la ville
moderne de Kalimoun.
La quatrième J ^^'^'ï1^' (( ^c puits », est probable-
ment Bir-el-Kéniseh, où il y a des ruines, dans les environs
de Kalimoun et de el-Tiréh.
En résumé, dans ce groupe, nous avons au moins deux
noms dont la localisation est certaine : Akko et Kalimana
et, entre les deux, un Rosh-Qodsh, dont il s'agit de déter-
miner l'emplacement.
Rosh-Qodsh est une ville de nom analogue aux villes en
Rus- initial dé la colonisation phénicienne, Ruspina, Rusci-
nona, Rusicade, Rusazus, Rusuppisir, Rusucurru, Rusu-
biccari, etc. Toutes ces villes sont des villes maritimes
placées sur un cap, ou à proximité d'un cap. Si Rosh-Qodsh
est une ville maritime, —■ et son intercalation entre Akko
et Kalimana semble le prouver de même que la formation
de son nom, — je ne vois qu'un point de la côte qui puisse
répondre à la position que semble indiquer le texte égyp-
BlBL. ÉGYPT., T. XXVII.
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