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https://doi.org/10.11588/diglit.12125#0072
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PREMIERE ANALYSE
de Thoutmôs III et de Ramsès'II, ait divisé, départi pris, en
plusieurs cartouches, des noms qui auraient pu être renfermés
avec avantage en un seul. On remarquera qu'en fait, aucune
des places importantes de l'intérieur de Juda ne figure.
Peut-être les noms s'en trouvaient-ils dans les parties dé-
truites ; il est curieux cependant de noter que, partout où
nous pouvons identifier avec quelque certitude, la localité
reconnue se trouve sur la frontière. N'y aurait-il pas lieu de
se demander si toutes ces localités connues ou inconnues
qui commencent par Gibéon, Bethhoron, continuent par
Aïalon, Makéda, Shoko, peut-être par Betogabra, et vont à
Aracl ne marqueraient pas le tracé cle la frontière du royaume
de Juda tel qu'il était sous Roboam ? Sheshonq, pour mieux
montrer sa conquête, aurait inscrit sur la muraille de
Karnak les limites de l'état vaincu. Cette hypothèse expli-
querait la présence de ces nombreuses « pierres », « passes »,
« torrents », qui ne devaient pas former tous des noms de
villes, mais désigner des accidents de terrain, tels que ceux
qu'on relève lorsque, dans un traité de paix, on règle la dé-
limitation d'un territoire.
Comme étude de philologie sémitique, ce texte présen-
terait plus d'une particularité curieuse. Je me contenterai de
signaler ce fait que la terminaison n des mots hébreux,
dans leur forme actuelle, correspond presque partout à
Mv,' s0^ x rïans lithographe du scribe égyptien. La trans-
cription exacte du n° 63 serait Kftscç = hûsb , celle du n° 67
xtx — ntï>k, celle des n"s 106 et 108 kt». etc. Il sera facile,
en parcourant la liste, de compléter le nombre des exemples.
Les listes de Thoutmôs III, qui sont antérieures d'au moins
six siècles, ne présentent que peu d'exemples de cette ter-
minaison.
PREMIERE ANALYSE
de Thoutmôs III et de Ramsès'II, ait divisé, départi pris, en
plusieurs cartouches, des noms qui auraient pu être renfermés
avec avantage en un seul. On remarquera qu'en fait, aucune
des places importantes de l'intérieur de Juda ne figure.
Peut-être les noms s'en trouvaient-ils dans les parties dé-
truites ; il est curieux cependant de noter que, partout où
nous pouvons identifier avec quelque certitude, la localité
reconnue se trouve sur la frontière. N'y aurait-il pas lieu de
se demander si toutes ces localités connues ou inconnues
qui commencent par Gibéon, Bethhoron, continuent par
Aïalon, Makéda, Shoko, peut-être par Betogabra, et vont à
Aracl ne marqueraient pas le tracé cle la frontière du royaume
de Juda tel qu'il était sous Roboam ? Sheshonq, pour mieux
montrer sa conquête, aurait inscrit sur la muraille de
Karnak les limites de l'état vaincu. Cette hypothèse expli-
querait la présence de ces nombreuses « pierres », « passes »,
« torrents », qui ne devaient pas former tous des noms de
villes, mais désigner des accidents de terrain, tels que ceux
qu'on relève lorsque, dans un traité de paix, on règle la dé-
limitation d'un territoire.
Comme étude de philologie sémitique, ce texte présen-
terait plus d'une particularité curieuse. Je me contenterai de
signaler ce fait que la terminaison n des mots hébreux,
dans leur forme actuelle, correspond presque partout à
Mv,' s0^ x rïans lithographe du scribe égyptien. La trans-
cription exacte du n° 63 serait Kftscç = hûsb , celle du n° 67
xtx — ntï>k, celle des n"s 106 et 108 kt». etc. Il sera facile,
en parcourant la liste, de compléter le nombre des exemples.
Les listes de Thoutmôs III, qui sont antérieures d'au moins
six siècles, ne présentent que peu d'exemples de cette ter-
minaison.