DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12125#0111
lui conviendra le mieux. Ces noms composés s'abrègent de
toute manière : si l'on admet que le second terme s==5 poutir
soit tombé, le premier, | ^\^c=^j ou ^ Zaïdi, rappelle
aussitôt le bourg de 0>^> Saïdoun, Sîdoun, qui est situé
un peu au sud de Tell-Djézer, et au nord de Khéïméh.
Guérin y signale quelques débris qui lui font supposer en
cet endroit l'existence « d'une antique bourgade, que l'his-
» toire ne mentionne pas, et qui, à la différence de la
o grande ville de Sidon, son homonyme, est demeurée
» toujours obscure et probablement sans importance »'.
L'emplacement de Saïdoun convient à la position que
Zaïdi-poutir occupe auprès de Iaouhamâ.
Brugsch lisait pour le n° 36 'i^Lll'>===" S7 Bît-âlemat,
et proposait d'y reconnaître n^y Allemet, pa'ru Al mon de
Benjamin2, aujourd'hui 'Almît au nord-est de Jérusalem.
La lecture et l'identification ont été acceptées par Rougé'.
Blau de son côté préfère transcrire aSu-rra Bêth-Olam *, et
se déclare pour la Beit-alam ^Q j^., de Robinson \ Comme
les copies de Champollion, de Rosellini et de Lepsius portent
'«^1 JBïs 1? Bî-àlamim, l'avais cru pouvoir re-
pousser les deux hypothèses6. L'examen du mur de Karnak
I
m'a montré qu'il fallait écrire ^ I y Bîto-
Loumim ou Bito-Roumim avec un ^ t, n et non pas un
»". On ne peut songer à une lecture Bit-Toloumîm ou
1. Guérin, Là Judée, t. II, p. 33.
2. Brugsch, Geogr. Ins., t. II, p. 64.
3. E. de Rougé, Mémoire sur l'Origine de l'alphabet phénicien, p. 95.
4. Blau, SisaqsZug, dans la Z. d. d. M., t. XV, p. 238.
5. Robinson, Biblical Researches in Palestine, t. II, p. 403; cf.
Guérin, Judée, t. II, p. 369.
6. Maspero, dans la Zeitschrift, 1880, p. 46[; cf. p. 53 du présent
volume].
7. Maspero, dans le Recueil, t. VIL p. 100.
BlBL. ÉGYPT., T. XXVII.
7
toute manière : si l'on admet que le second terme s==5 poutir
soit tombé, le premier, | ^\^c=^j ou ^ Zaïdi, rappelle
aussitôt le bourg de 0>^> Saïdoun, Sîdoun, qui est situé
un peu au sud de Tell-Djézer, et au nord de Khéïméh.
Guérin y signale quelques débris qui lui font supposer en
cet endroit l'existence « d'une antique bourgade, que l'his-
» toire ne mentionne pas, et qui, à la différence de la
o grande ville de Sidon, son homonyme, est demeurée
» toujours obscure et probablement sans importance »'.
L'emplacement de Saïdoun convient à la position que
Zaïdi-poutir occupe auprès de Iaouhamâ.
Brugsch lisait pour le n° 36 'i^Lll'>===" S7 Bît-âlemat,
et proposait d'y reconnaître n^y Allemet, pa'ru Al mon de
Benjamin2, aujourd'hui 'Almît au nord-est de Jérusalem.
La lecture et l'identification ont été acceptées par Rougé'.
Blau de son côté préfère transcrire aSu-rra Bêth-Olam *, et
se déclare pour la Beit-alam ^Q j^., de Robinson \ Comme
les copies de Champollion, de Rosellini et de Lepsius portent
'«^1 JBïs 1? Bî-àlamim, l'avais cru pouvoir re-
pousser les deux hypothèses6. L'examen du mur de Karnak
I
m'a montré qu'il fallait écrire ^ I y Bîto-
Loumim ou Bito-Roumim avec un ^ t, n et non pas un
»". On ne peut songer à une lecture Bit-Toloumîm ou
1. Guérin, Là Judée, t. II, p. 33.
2. Brugsch, Geogr. Ins., t. II, p. 64.
3. E. de Rougé, Mémoire sur l'Origine de l'alphabet phénicien, p. 95.
4. Blau, SisaqsZug, dans la Z. d. d. M., t. XV, p. 238.
5. Robinson, Biblical Researches in Palestine, t. II, p. 403; cf.
Guérin, Judée, t. II, p. 369.
6. Maspero, dans la Zeitschrift, 1880, p. 46[; cf. p. 53 du présent
volume].
7. Maspero, dans le Recueil, t. VIL p. 100.
BlBL. ÉGYPT., T. XXVII.
7