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QADNA, QATHNA
§ 10
Qadna, Qathna^
I. —■ Les listes égyptiennes renferment une forme
\
, transcrite ordinairement Qad-
na, Qidan, et que Max Millier tend à rayer de la nomen-
clature géographique, pour y reconnaître une transcrip
tion fautive des graveurs ou des scribes au lieu de
Qadi, Qode1. J'ai relevé sur deux des tablettes d'E
na, un nom de ville, *-^y|>^>^y ^J|Ej Qatna[ki} ', et
^t=yy >~^y Qatna, Qathna6 qui me parait répondre exacte
ment à l'égyptien \
renferme le p, que
Amar-
ivXyi • Le premier signe
'orthographe \ ^ ^ o^n Qadshou,
Qodshou, pour la ville de UHp, Kiïor^, Kaor,?, nous prouve
avoir existé dans le syllabique \ Qad, Qod, Qid. Il présente,
à vrai dire, pour seconde radicale, un n ou un ta, ce qui ne
concorde pas avec la valeur courante du es égyptien ; mais
on sait que a pour puissance secondaire, dans les
transcriptions, n th à côté de n d, et, par suite, \ peut
répondre aussi bien à un original top qu'à un original ip.
1. Ce paragraphe et les deux qui suivent ont été publiés dans le Re-
cueil de Trac aux, t. XIX, p. 64-73, sous le titre commun de Notes sur
la Géographie égyptienne de la Syrie.
2. Lepsius, Denkmaler, III, 129, époque de Séti Ier; Mariette, Karriak,
pl. 38/, époque de Ramsès II.
3. Lepsius, Denkmaler, III, 88 g, époque d'Aménôthès III.
4. Max Mùller, JEgg-pten und Asien nach altàgj/ptischen Denkma-
ler, p. 243, note 3.
5. Bezold-Budge, The Tablets of Tell el-Amarna, n° 36, p. 74, 1. 9.
6. Ibid., n" 36. p. 75.1. 38, 43, et n° 37, p. 78, 1. 64, 70.
QADNA, QATHNA
§ 10
Qadna, Qathna^
I. —■ Les listes égyptiennes renferment une forme
\
, transcrite ordinairement Qad-
na, Qidan, et que Max Millier tend à rayer de la nomen-
clature géographique, pour y reconnaître une transcrip
tion fautive des graveurs ou des scribes au lieu de
Qadi, Qode1. J'ai relevé sur deux des tablettes d'E
na, un nom de ville, *-^y|>^>^y ^J|Ej Qatna[ki} ', et
^t=yy >~^y Qatna, Qathna6 qui me parait répondre exacte
ment à l'égyptien \
renferme le p, que
Amar-
ivXyi • Le premier signe
'orthographe \ ^ ^ o^n Qadshou,
Qodshou, pour la ville de UHp, Kiïor^, Kaor,?, nous prouve
avoir existé dans le syllabique \ Qad, Qod, Qid. Il présente,
à vrai dire, pour seconde radicale, un n ou un ta, ce qui ne
concorde pas avec la valeur courante du es égyptien ; mais
on sait que a pour puissance secondaire, dans les
transcriptions, n th à côté de n d, et, par suite, \ peut
répondre aussi bien à un original top qu'à un original ip.
1. Ce paragraphe et les deux qui suivent ont été publiés dans le Re-
cueil de Trac aux, t. XIX, p. 64-73, sous le titre commun de Notes sur
la Géographie égyptienne de la Syrie.
2. Lepsius, Denkmaler, III, 129, époque de Séti Ier; Mariette, Karriak,
pl. 38/, époque de Ramsès II.
3. Lepsius, Denkmaler, III, 88 g, époque d'Aménôthès III.
4. Max Mùller, JEgg-pten und Asien nach altàgj/ptischen Denkma-
ler, p. 243, note 3.
5. Bezold-Budge, The Tablets of Tell el-Amarna, n° 36, p. 74, 1. 9.
6. Ibid., n" 36. p. 75.1. 38, 43, et n° 37, p. 78, 1. 64, 70.