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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 5) — Paris, 1911

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12125#0443

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réparties régulièrement. Pour mieux me faire comprendre,
je prendrai un exemple fort court, soit un bout de formule

de la Table d'Abydos, v\ , et j'analyserai, non tous

les signes dont il se compose, mais deux d'entre eux qui
prêtent par leur forme à de légères variations, la cliouette

initiale v\ et l'oie

En examinant la chouette, je remarque tout d'abord que
les principales différences de rendu portent sur
l'aile, clans la partie du couloir qui contient la
Table. Dans un premier endroit, la chouette est
toujours tracée comme il suit :

Les plumes de l'aile sont marquées par un semis de petites
lignes tracées horizontalement dans le champ
de la sculpture et assez lourdes. Dans sept co-
lonnes de suite toutes les chouettes sont sculp-
tées de la sorte, puis viennent deux colonnes où
le rendu cle l'aile est différent :

Les rangs de plumes sont marqués par des lignes conti-
nues qui s'étagent horizontalement du haut en bas de l'aile.
Dans les deux colonnes suivantes, la disposition des signes
qui simulent les plumes est la même que dans le premier
cas, seulement les lignes sont plus légères.

Si je passe à l'examen de l'oie, je remarque d'abord une
simple silhouette, dans laquelle les contours de l'aile et des
pattes sont indiqués à peu près comme dans

le caractère usuel de notre imprimerie.
Dans les deux colonnes suivantes, les plumes
de l'aile sont marquées par des raies lon-
gitudinales à la partie supérieure, transversales à la
partie inférieure, avec chevauchement des lignes longi-
tudinales sur les lignes transversales au point de contact
des deux systèmes. Dans les deux lignes suivantes le tra-
vail de silhouette presque sans détail reparaît un peu plus
 
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