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notes au jour le jour
de genre, dans le copte ovavit, M. m, x<Va> terra, puluis,
terra aggesta, agger. Les Hiroushâitou vivaient donc, si
cette explication est exacte, d'une façon analogue à celle
des tribus dont M. Palmer a retrouvé les tombes et les vil-
lages dans son exploration du Sinai. Ils avaient des douar,
des ronds de pierres, cultivaient la vigne et le figuier, et la
description qu'Ouni fait de leur pays répond bien à celle
que M. Palmer donne des parties du Négeb, situées sur la
lisière méridionale du désert de Tih, autour d'Ain-Gadis,
et au delà. On pourrait, d'après cela, fixer leur habitat, au
moins celui des tribus auxquelles Ouni eut à faire, dans les
régions jadis fertiles, aujourd'hui ruinées, qui s'étendent
au delà de l'Ouady el-Arîsh. Le pays de Tiba, au nord du
pays des Hiroushâitou, et qu'Ouni atteignit en bateau, serait
la contrée entre el-Arîsh et Gaza.
§ 31. — La Stèle de Piônkhi-Miamoun mentionne un
bourg de ^ —' Pipouga1, dont le site ne me paraît pas
avoir été déterminé de manière exacte. E. de Rougé en
rapprochait le nom de celui de Youou d'Abydos, ce qui ne
cadrait nullement avec les conditions du récit2. Lauth re-
connut que c'était une localité située au voisinage d'Héra-
cléopolis, et l'identifia avec Poushîn-Boush3. Brugsch enfin
croit qu'il s'agit du village d'el-Beka LO, el-Beki
situé au nord-ouest de Feshn ''. Les circonstances dans les-
juelles Pipouga est nommé me paraissent contraires à cette
dernière identification.
Il résulte en effet du contexte que l'armée et la flotte
éthiopienne, marchant au secours d'Héracléopolis qui était
1. Mariette, Monuments divers, pl. 2, 1. 20.
2. E. de Rougé, La Stèle du roi éthiopien Piânkhi-Meriamen, p. 18,
note 3.
3. Lauth, Die Pianchi-Stèle, 1870, p. 38.
4. Brugsch, Dictionnaire géographique, p. 228.
notes au jour le jour
de genre, dans le copte ovavit, M. m, x<Va> terra, puluis,
terra aggesta, agger. Les Hiroushâitou vivaient donc, si
cette explication est exacte, d'une façon analogue à celle
des tribus dont M. Palmer a retrouvé les tombes et les vil-
lages dans son exploration du Sinai. Ils avaient des douar,
des ronds de pierres, cultivaient la vigne et le figuier, et la
description qu'Ouni fait de leur pays répond bien à celle
que M. Palmer donne des parties du Négeb, situées sur la
lisière méridionale du désert de Tih, autour d'Ain-Gadis,
et au delà. On pourrait, d'après cela, fixer leur habitat, au
moins celui des tribus auxquelles Ouni eut à faire, dans les
régions jadis fertiles, aujourd'hui ruinées, qui s'étendent
au delà de l'Ouady el-Arîsh. Le pays de Tiba, au nord du
pays des Hiroushâitou, et qu'Ouni atteignit en bateau, serait
la contrée entre el-Arîsh et Gaza.
§ 31. — La Stèle de Piônkhi-Miamoun mentionne un
bourg de ^ —' Pipouga1, dont le site ne me paraît pas
avoir été déterminé de manière exacte. E. de Rougé en
rapprochait le nom de celui de Youou d'Abydos, ce qui ne
cadrait nullement avec les conditions du récit2. Lauth re-
connut que c'était une localité située au voisinage d'Héra-
cléopolis, et l'identifia avec Poushîn-Boush3. Brugsch enfin
croit qu'il s'agit du village d'el-Beka LO, el-Beki
situé au nord-ouest de Feshn ''. Les circonstances dans les-
juelles Pipouga est nommé me paraissent contraires à cette
dernière identification.
Il résulte en effet du contexte que l'armée et la flotte
éthiopienne, marchant au secours d'Héracléopolis qui était
1. Mariette, Monuments divers, pl. 2, 1. 20.
2. E. de Rougé, La Stèle du roi éthiopien Piânkhi-Meriamen, p. 18,
note 3.
3. Lauth, Die Pianchi-Stèle, 1870, p. 38.
4. Brugsch, Dictionnaire géographique, p. 228.