Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Millin, Aubin L.
Dictionnaire des beaux-arts (Band 2): Dictionnaire des beaux-arts — Paris, 1806 [Cicognara, 2167B]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.23928#0114
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ioS H Y P

cas-là, sans doute, la danse deve-
nait plus sérieuse. Elle avoit lieu
autour de l'autel du dieu, pendant,
que le feu consumoit la victime. Si
l’on en croit divers auteurs grecs f
les poètes eux-mêmes enseignoient
anciennement ces danses à ceux qui
dévoient les exécuter, leur pres-
erivoient les gesles convenables à
l’expression de la poésie, et ne leur
permettaient pas de s’écarter du ca-
ractère noble et mâle qui devoit y
j ègner. On ne connoit rii le nombre
ni la qualité des pieds qui entroient
dans la poésie hy porc h érn al iq u e on
conjecture seulement que les vers
éloient de mesure inégale , et que
le pyrrliique y dominoit. On pré-
tend qu’il y a chez les Grecs moder-
nes des airs faits pour des branles
hy porchéma tiques.

Hyposcenium. Ce nom qui signi-
fie sous la scène, ou scène inférieure,
est donné parPollux au mur de de-
vant de la scène tourné vers l’or-
chestre. On le décoroit de colonnes
et de statues. On en fil de même dans

H Y P

les théâtres romains, comme on î®
voit par I’bypuscenium du prosce-
nium du théâtre d’Herculamun, où
l’on voit des niches dans lesquelles se
trou voient sans doute anciennement
des slalues. Yitruve ne fait pas men-
tion de l’hyposcenium.

Hyposynaphe , est, dans la mu-
sique des Grfccs, la disjonction de
deux télrachordes séparés par l’in-
terposition d’un troisième télra-
chorde conjoint avec chacun des
deux.

PI y pothe atr ale ; espècede flûte
ainsi nommée chez les Grecs , parce
que probablement elle servoit prin-
cipalement pour le théâtre.

Hypotrachelium , est , selon
Vitruve, la parlié la plus mince
du fut d’une colonne, qui joinCson
chapiteau, et que nous nommons ,
frise de chapiteau , gorgeriu , col-
lier , gorge, collarin. Voyez, ces
mots.

IJypotrÈte ; sorte de flûte en
usage chez les anciens, dont Athé-
née ne rapporte que le nom.

J.

J A D J A L

Jade. Cettepierre se place le plus
souvent avec les jaspes. Elle est
grisâtre ou verdâtre ; sa cassure est
un peu vitreuse ; sa surface est
graisseuse comme si elle étoit im-
bibée d'huile ; on -en connoit trois
variétés. i°. Lejade blanchâtre d’un
blanc laiteux, mat et peu transpa-
rent- On en fait des manches de
sabres, des talismans, sur lesquels
on gra'vo différentes figures , et c’est
ce qui m’engage à en parler. Il est
sur - tout employé en Chine pour
faire ces magots qu’on dilcommuné-
inent être de pâte de riz. L’armoire
du muséum des Antiques qui con-
tient l’apothéose d’Auguste, est pla-
quée de figures de cette nature. Il
ne parait pas que les asciens l’aient

employée. 2°. La seconde variété
est le jade olivâtre , il tire quelque-
fois sur le vert céladon ; c’est celui
auquel on a donné le nom depierre
néphrétique , parce qu’on croyoit
que porté en amulette ou appliqué
sur les reins il guérissoit la colique.
3°. La troisième variété est 1 e jade
vert plus ou moins foncé ; on l’ap-
pelle aussi pierre des Amazones,
parce qu’il se trouve en Amérique,
près de la rivière de ce nom. On
trouve des haches de jade dans les
tombeaux des anciens Gaulois. Le
nom jade vient du nom piedra hi—
jada que lui donnent les Espagnols ;
ce nom signifie pierre néphrétique.

Jaleme, sorte de chant funèbre
jadis en usage parmi les Grecs,
 
Annotationen