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Millin, Aubin L.
Dictionnaire des beaux-arts (Band 2): Dictionnaire des beaux-arts — Paris, 1806 [Cicognara, 2167B]

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https://doi.org/10.11588/diglit.23928#0157
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I G 1

tiques d’Apollon , de Bacchus et
d’Antinoiis doivent être continuel-
lement étudiées par les artistes qui
veulent représenter la jeunesse.Sous
le rapport de l’art , l’image de la
jeunesse est Hébé, appelée Juventas
par les Romains. V. mon Diction-
naire de Mythologie.

If ( taxus ). Les éditeurs de
Y Histoire de V Art de Winckel—
mann , publiée à Milan , le nom-
ment parmi les bois dont on faispit
des statues. On ne le trouve cepen-
dant indiqué sous ce rapport que
dans le passage où Pline , en par-
lant du smilax dont on faisoit des
statues , dit que le smilax étoit. une
espèce de taxus. On fait actuelle-
ment de superbes meubles avec des
racines d’if.

Igias ou Igtade; c’est ainsi que
Gorj , à la page 17 de la Daety-
liolhèque de Canetti, appelle une
pierre qu’il dit ressembler beau-
coup au prasme ou prime d’éme-
raude. Lessing, dans ses Co/lecla-
nea , pense que la pierre dont Gori
a voulu parler est le lapis nephn-
iicus, la pierre néphrétique , que les
Espagnols apportent de l’Amérique
et désignent par le mot piedra de
hijada. Celte pierre est en elî'et,
d’une couleur verdâtre. 11 n’yapas
de mot, observe M. Escijenrurc ,
qui dans les différentes langues ait été
plus défiguré que celui en question.
La racine est le mot grec ischion,
reins ; de - là le mal de reins a
reçu le nom de maluni ischiaticum;
de ce dernier mot on a bientôt fait
sciaticwn ; de-là vient en italien la
sciatica , et en français la sciatique ,
qu’on a même quelquefois écrit sia-
tique. Le lapis nephriticus , la pierre
néphrétique, en a reçu son nom,
parce qu’on remployait extérieu-
rement et intérieurement comme un
remède propre à guérir les maux
de reins. Les Espagnols lui donnè-
rent le nom de piedra de hijada,
du mol hijada , les reins; de-là les
italiens ont fait osiada, et les Fran-

I L I 1/(9

çais jade. Ces derniers l’ont aussi
quelquefois appelée scktdre , et pier-
re divine , à cause de ses prétendues
vertus médicinales Hoy. Jade.

Il ex. Voy. Chêne , Smilax.

Iliaques (Tables) ; on désigne
sons ce nom deux fragmens de bas-
reliefs antiques, l’un d’environ un
pied carré de surface, est conservé
au cabinet du Capitole ; l'autre est
un très-petit fragment de 5 à 4 pon-
ces carrés , il étoit dans le musée
de Vérone , et il est actuellement
dans le cabinet de la Bibliothèque
nationale. Ces bas - reliefs sont
d’une matière assez solide et légère,
apparemment de celle que Vilruve ,
au troisième chapitre de son sep-
tième livre , appelle Tectorium , et
que nous désignons sous le nom
de stuc. [T', ces mots.) Le premier
de ces bas-reliefs , appelé spéciale-
ment la table iliaque , contient les
divers événemens de la guerre de
Troie représentés assez grossiére-
mentavec des inscriptions grecques
pour chaque fait particulier , qui
font connoître ce que chaque bas-
relief représente. Fabretti a d’a-
bord publié ce monument daus sou
ouvrage intitulé : Columna Traja-
na , Rome, i68â, in-fol. ; Beger
l’a également figuré daus son Bel-
lum et excidium Trojœ , Berol. ,
166g , in-i 2 , mais il a donné cha-
que sujet séparément, et dans une
proportion bien plus grande que
l’original; Mon'tfaücon , à la fin
de la seconde partie du tome qua-
trième de sou Antiquité expliquée ,.
a reproduit le même monument,
qui est également gravé à la plan-
che 68 du quatrième volume du
musée Capitolin.

Deux pilastres partagent ce bas-
relief en trois parties. Celle du mi-
lieu comprise entre les deux pilas-
tres représente la prise de Troie,
d’après les poètes grecs Stesichorus ,
A rcliiius et Lesché. A droite et à
gauche de chaque pilastre sont des-
petites bandes contenant des bas-
 
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