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Millin, Aubin L.
Dictionnaire des beaux-arts (Band 2): Dictionnaire des beaux-arts — Paris, 1806 [Cicognara, 2167B]

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https://doi.org/10.11588/diglit.23928#0366
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S 58 L Y S

I/YROprifflmcioN ; instrument de
musique des anciens , dont parle
Musonius dans son Traité de Luxu
Grœeorum , sans en donner la des-
cription.

Lys. Voy- Lis.

Lysicrates ; monument chora-
gique de Lysicrates. Voy. Chora-
GIQUES.

Lysiode. Athénée, d’après En-
pliorus et Euphranor, dit que c’est
une espèce de flûte. Le même au-

L Y S

leur, dans un autre endroit, pré-^
tend que suivant Arislooles , Ly—
swde signifioit la même chose que
Magode ( Voy. cë mot ) ; mais que,
suivantÀristoxène, 1 è Lysiode étoit
l’opposé dé Magode, c’est-à-dire,
que le Lysiode fàisoît le rôle de
femme, quoique habillé en homme„
au reste , ils chanfoîént les mêmes
vers , et ne différùienl d’ailleurs en
rien.

Lytierse. Voy. Litierse.

M.

MAC

Ma , syllabe avec laquelle quel-
ques musicienssolfient le mi bémol,
comme ils solfient par si, 1 èfa dièse.

Macédoine ; ancien royaume de
l’Europe méridionale. Elle paroît
sur les médailles vêtue en aurige ou
cocher , le fouet à la main , ou parce
qu’elle honoroit particulièrement le
Soleil, qui est lui-même représenté
de la même manière sur plusieurs
monumens, ou parce qu’elle fôur-
nissoit d’excellens chevaux, ou enfin
parce que ses habitans étoient d'ha-
biles écuyers et adroits dans l’art de
conduire un char, ou parce qu’elle
nourrissoit beaucoup de chevaux.
Les médailles de ce pays portent
aussi la massue d Hercule, dont les
rois de Macédoine se vantoient de
descendre. Après les rois, les Ma-
cédoniens se gouvernèrent eux-mê-
mes d’après leurs propres loix. Les
médailles de ce temps , qu’on ap-
pelle autonomes , offrent pour types
ordinaires, tantôt une massue, une
proue de vaisseau, une tête de Si-
lène , un foudre ailé ; tantôt un
trident, un vase avec une palme ,
une lyre et un cavalier courant.
La Macédoine devenue province
romaine, a fait frapper dès médail-
lés impériales grecques en l’hon-
neur d’Auguste, de Claude, de Né-
ron, de Vitellius, de Vespasièn, de
DomUien, d’Hadrien, d’Antonïn,

MAC

de Marc-Aurèîé , de Paustine , de
Commode , de Sévère , de Gordien-
Pie , et de Diaduménien. Le cos-
tume des Macédoniens est sur les
monumens , le même que celui des
Grecs , excepté une chlamyde plus
longue, et des cornes de bélier, que
Lysimaque et d’au Ires rois ses succes-
seurs porloient. à leur casque , et qui
sont un signe allégorique delà Force
et de la Puissance. ( Voy. Cornés. }
Les médailles des rois Macédoniens
Alexandre i , Pausanias , Amyn-
tas , nous les font voir vêtus d’une
simple chlamyde, ayant à la main
deux lances et coiffés d’une espèce
de bonnet pointu , assez semblable
à ceux que nous nommons aujour-
d’hui casquettes et qu’ils appeloient
Catjsia ( V- ce mot). Ou jrecon-
rioit aussi les Macédoniens au bou-
clier appelé Macédonien , qui est
rond, avec un cercle dans le milieu ,
autour de lui sont plusieurs lunules;
on remarque quelquefois au centre
l’image de Persée tenant la harpa.

Maceléiim ; marché où on ven-
dôit les viandes chez les Romains.
Voy. Boucherie1.

Maciiair a. Ce motgrec désignoit
une espèce de couteau ou poignard,
toujours suspendu à l’épée. On peut
comparer la inaëhaira à celte dague
que lés chevaliers nommoient mi-
séricorde , ét qui leur sërVoit à cher-
 
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