NOTIZIE

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« L’hypogée est situé à 5 kilomètres environ des murs
d’Anagni, près de la route de Paliano, au lieu dit Monte Vico.
Il est forme par une galerie de plus de vingt mètres de long,
dont la largeur est 5 palmes (lm. 20). Sur cette galerie s’ouvrent
des cubicula. Les parois de l’hypogée sont creusés de rangées
de loculi ; on y yoit aussi quelques arcosolia. Les tombes sont
ouvertes, leurs fermetures sont brisées ou ont disparii; peut-étre
en trouverait-on quelques-unes intactes sous la terre qui obstrue
l’entrée de la galerie. La seule inscription que j’ai pu découvrir
est peinte au minium dans la niche d’un arcosolium, en cur-
sive grossière. Elle me semblerait pouvoir étre lue ainsi:

VICTOR N NV HIC DEP IN
P A C E M

(Victor nonis novembris Ine cleposihis in pacem).

Dans l’arénaire voisine, on voit sous le sol un cubiculum avec
des arcosolia grossiere; j’y suis descendu; mais je n’ai pas
trouvé d’inscription et n’ai point pu découvrir sur quelle galerie
s’ouvrait ce cubiculum. On voit aussi dans l’arénaire des traces
de loculi détruits par l’escavation de la pouzzolane.

A une distance d’environ 100 mètres de l’hypogée funéraire,
et à une vingtaine de mètres du courant d’eau Cucciano, sont
les vestiges d’un ancien sanctuaire chrétien. On a tiré de là des
futs de colonne en marbré, il y a quelques années, et l’on a
planté un noyer sur l’emplacement afin d’en conserver le sou-
venir. Tonte la vallèe jusqu’au Molino Vico est parsemée de
débris d’anciennes constructions, pierres et tuiles ; j’ai méme
rencontré un massif d'opus reticulatuni recouvert d’une conche
de stuc grossier et d’une autre de stuc plus fin.

Ce sont les restes, sans aucun doute, de l’ancien Vicus Mori-
cinus, dont il est question dans les actes de sainf Pierre évèque
d’Anagni. Ce pontife, au XIe siècle, établit un chàteau fort à