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https://doi.org/10.11588/diglit.5545#0290
LE PAYS D'YEMEN,
de la famille de Scheilân à Ban ad. Machâdra, Et tauâjcb & Sùk el mdddrak
appartiennent au Nàkîb Kb/issèm thn Ali el abbmar. 28.) Beni Keh, petit distria
en Tehâma entre Bellad Lda & le département de Lobeia. On y voit : Ton, grand
village qui est au susdit Nakib Nedsje. Râcba, grand village , au Nakîb Kbafenï
elbamr. Sûk ed sjumma9 gros village. 29.) Dsjdbbsl Womda9 à la famille
é'Abu fàrra &c.
5. Le Domaine cFAbu drtfcK
Le petit pays nommé Abu àrîsch d'après sa capitale , est situé près dû
golfe d'Arabie, par. conséquent en Tehâma, & s'étend depuis les confins du dépar-
tement de Lohda vers le Nord jusques à Attjm3 c'est à dire depuis 15». 50'.
jusques à 17°. 40'. Comme la partie du Tehâma dans le Royaume de Ylmâm^
il est presque partout aride & seroit stérile, s'il n'étoit pas ârrosé par les rivières
des montagnes voismes. Il n'y a pas longtemps que ce domaine appartenoit au
Royaume de YÏéâm. Les gouverneurs que ce Prince a coutume d'envoyer dans
ses departemens, sont ordinairement des gens du commun, & quelquefois des noirs
d'Afrique vendus pour esclaves, pareequ'on croit avoir remarqué, que ceux-ci n'as.
pirent pas à l'indépendance comme la noblesse arabe, je veux dire comme les
Scbechs, les Sejids & les Scherîss. Cependant YImâm envoya, il y a quelques an-
nées, un Scheris Achmed en qualité de Dôla à Abu àrîsch, qui confirma l'idée oh
sont les Arabes, que les deseendans de Mohâmmed sont avides de régner ; car il
se rendit bientôt après indépendant, & son fils le Scheris Mohammed défendit l'héri-
tage de son père contre tous ses ennemis, bien que Y Imâm aît elTayé diverses fois
de reconquérir ce morceau démembré de ses états. Les Schechs de Haschid u Bt-
hîl ont quelquefois attaqué le Scherij à'Abu àrîsch aux fraix de Y Imâm, mais
jamais d'une façon bien sérieuse. Pendant l'hyver de 17(52. & de 1763. Met-
krami Scbecb de Nedsjerân pénétra ausTi dans ce domaine avec une petite armée.
Le Scberis rassembla à la hâte 5. à 600. hommes levés pour la plupart en Hascbïd
u Bektl & en Dsjôs pour une seule campagne. A peine eut-il le temps de con-
duire son armée hors de la ville, qu'en Janvier 1763, on en vint à un combat dé-
cisif
de la famille de Scheilân à Ban ad. Machâdra, Et tauâjcb & Sùk el mdddrak
appartiennent au Nàkîb Kb/issèm thn Ali el abbmar. 28.) Beni Keh, petit distria
en Tehâma entre Bellad Lda & le département de Lobeia. On y voit : Ton, grand
village qui est au susdit Nakib Nedsje. Râcba, grand village , au Nakîb Kbafenï
elbamr. Sûk ed sjumma9 gros village. 29.) Dsjdbbsl Womda9 à la famille
é'Abu fàrra &c.
5. Le Domaine cFAbu drtfcK
Le petit pays nommé Abu àrîsch d'après sa capitale , est situé près dû
golfe d'Arabie, par. conséquent en Tehâma, & s'étend depuis les confins du dépar-
tement de Lohda vers le Nord jusques à Attjm3 c'est à dire depuis 15». 50'.
jusques à 17°. 40'. Comme la partie du Tehâma dans le Royaume de Ylmâm^
il est presque partout aride & seroit stérile, s'il n'étoit pas ârrosé par les rivières
des montagnes voismes. Il n'y a pas longtemps que ce domaine appartenoit au
Royaume de YÏéâm. Les gouverneurs que ce Prince a coutume d'envoyer dans
ses departemens, sont ordinairement des gens du commun, & quelquefois des noirs
d'Afrique vendus pour esclaves, pareequ'on croit avoir remarqué, que ceux-ci n'as.
pirent pas à l'indépendance comme la noblesse arabe, je veux dire comme les
Scbechs, les Sejids & les Scherîss. Cependant YImâm envoya, il y a quelques an-
nées, un Scheris Achmed en qualité de Dôla à Abu àrîsch, qui confirma l'idée oh
sont les Arabes, que les deseendans de Mohâmmed sont avides de régner ; car il
se rendit bientôt après indépendant, & son fils le Scheris Mohammed défendit l'héri-
tage de son père contre tous ses ennemis, bien que Y Imâm aît elTayé diverses fois
de reconquérir ce morceau démembré de ses états. Les Schechs de Haschid u Bt-
hîl ont quelquefois attaqué le Scherij à'Abu àrîsch aux fraix de Y Imâm, mais
jamais d'une façon bien sérieuse. Pendant l'hyver de 17(52. & de 1763. Met-
krami Scbecb de Nedsjerân pénétra ausTi dans ce domaine avec une petite armée.
Le Scberis rassembla à la hâte 5. à 600. hommes levés pour la plupart en Hascbïd
u Bektl & en Dsjôs pour une seule campagne. A peine eut-il le temps de con-
duire son armée hors de la ville, qu'en Janvier 1763, on en vint à un combat dé-
cisif