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https://doi.org/10.11588/diglit.5545#0316
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LE PATS D' O M A N. 255
mi ers articles viennent plutôt d'Arabie que de Grèce, prise pour Javait par quel-
ques savans; & le fer n'est pas si rare dans YTemen qu'on l'a cru jusques apré-
sent en Europe. Quoique ce pays n'en ait jamais eu en grande abondance, les
habitans de Jasa. peuvent avoir eu autrefois l'art de le bien travailler. C'est ainfî
que les Anglois si renommés dans cet art, employent beaucoup de fer qui vient
de l'étranger. *
III Le Pays d*Omân.
e Pays d'Omân est borné à l'Est par l'Océan, au Nord par le golfe per-
JL-^ sique, à l'Ouest & au Sud par de vastes déserts. 11 est montueux &
divisé entre plusieurs petits Princes indépendans, parmi lesquels Ylmâm d'Omân
esl le? pluo oonsîdorabl^ On Jonno ]p nom de Schechs à tous les autres petits
Souverains qui résident à Dsjatt^ Gabrtn, Gafar, Rank, Gabbi, Dabbara^
Makaniât & dans le domaine de Sêr. D'après les notions que j'ai pu recueillir,
l'ai ébauché dans la XVIII. planche un essai de carte qui représente la plus grande
partie de cette province d'Arabie; mais elle n'approche ni à l'exactitude, ni au
détail de celle de Y'Temeu, pareeque de tout YOmân je n'ai vu que la ville de Majkàt
& ses environs.
Sur toute la côte à l'Est de YOmân, depuis Râsel H^jusques à Ras Muffèn-
dom, il n'y a de Tebâma^ ou de plaine sablonneuse, que la valeur d'une journée
de chemin entre le village de Sîb & la ville de Sohâr ; mais tout le domaine de
VJmâm est montagneux jusqu'à la mer. Aussi le sseuve Mafora près de cu^y5
Kuriat & celui qui paste près de Stb, coulent-ils toute l'année; mais la rivière
près de Sobâr n'atteint la mer qu'après de longues pluyes. On trouve dans ce
pays quantité de froment, s&xâ d'orge, de petit mais %rt> Durra, <s>±o
Dubbsî) de lentilles oho& & trois sortes de ratfïns que 1 'on nomme cs^s^j*
is^*> c?W* Raske, Helâli & Bagal HelâlL La mer y est si poissonneuse
<^ue non seulement l'on nourrit de poisson les vaches, les ânes & d'autres animaux ;
■ mais
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LE PATS D' O M A N. 255
mi ers articles viennent plutôt d'Arabie que de Grèce, prise pour Javait par quel-
ques savans; & le fer n'est pas si rare dans YTemen qu'on l'a cru jusques apré-
sent en Europe. Quoique ce pays n'en ait jamais eu en grande abondance, les
habitans de Jasa. peuvent avoir eu autrefois l'art de le bien travailler. C'est ainfî
que les Anglois si renommés dans cet art, employent beaucoup de fer qui vient
de l'étranger. *
III Le Pays d*Omân.
e Pays d'Omân est borné à l'Est par l'Océan, au Nord par le golfe per-
JL-^ sique, à l'Ouest & au Sud par de vastes déserts. 11 est montueux &
divisé entre plusieurs petits Princes indépendans, parmi lesquels Ylmâm d'Omân
esl le? pluo oonsîdorabl^ On Jonno ]p nom de Schechs à tous les autres petits
Souverains qui résident à Dsjatt^ Gabrtn, Gafar, Rank, Gabbi, Dabbara^
Makaniât & dans le domaine de Sêr. D'après les notions que j'ai pu recueillir,
l'ai ébauché dans la XVIII. planche un essai de carte qui représente la plus grande
partie de cette province d'Arabie; mais elle n'approche ni à l'exactitude, ni au
détail de celle de Y'Temeu, pareeque de tout YOmân je n'ai vu que la ville de Majkàt
& ses environs.
Sur toute la côte à l'Est de YOmân, depuis Râsel H^jusques à Ras Muffèn-
dom, il n'y a de Tebâma^ ou de plaine sablonneuse, que la valeur d'une journée
de chemin entre le village de Sîb & la ville de Sohâr ; mais tout le domaine de
VJmâm est montagneux jusqu'à la mer. Aussi le sseuve Mafora près de cu^y5
Kuriat & celui qui paste près de Stb, coulent-ils toute l'année; mais la rivière
près de Sobâr n'atteint la mer qu'après de longues pluyes. On trouve dans ce
pays quantité de froment, s&xâ d'orge, de petit mais %rt> Durra, <s>±o
Dubbsî) de lentilles oho& & trois sortes de ratfïns que 1 'on nomme cs^s^j*
is^*> c?W* Raske, Helâli & Bagal HelâlL La mer y est si poissonneuse
<^ue non seulement l'on nourrit de poisson les vaches, les ânes & d'autres animaux ;
■ mais
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