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https://doi.org/10.11588/diglit.5545#0358
VL La Province de Nedsjed.
I e grand pays s'étend depuis Làcbfa^ ou Hadsjar & depuis i'ifttt ou 2r*fé
d'Arabie à l'Occident, jusques à VHedsjas, & depuisNedsjerân &Kacbtân%
c.*à d. depuis YTemm vers le Nord, jusqu'au désert de Syrie* La plus grande
partie de cette province est habitée par les Bédouins ou Arabes errans, La partie
qui est particulièrement connue sous le nom de Nedsjed, est montagneuse, remplie
de villes & de villages ^ auffî bien que de petites Seigneuries., de sorte que presque
chaque petite ville est gouvernée par un Scbecb indépendant. Néanmoins dans le
temps que les Scberiss étoient plus puissans, plusieurs de ces petits Scbechs ont-été
quelquefois obligés de payer un tribut à la Mekke. Les lieux du Nedsjed montag-
neux sont très-fertiles en toutes sortes de fruits 3 surtout en dattes. On y trouve
peu de rivières, & même celle qui eft marquée sur la carte de Mr. tiAnville^ n'est
qu'un Wa$i ou torrent qui n'a de l'eau qu'après de grandes pluyes. C'est pour-
quoi les Arabes de cette contrée sont obligés de creuser des puits très-profonds,
& cette disette d'eau y rend le labourage fort pénible.
Il y a dans la province de c*a3 Nedsjed proprement dite , deux districts
principaux , sa voir cao^U-JJ El âred & Çy^î El kberdsje. La province d'El
âred confine vers l'Orient au pays # Hadsjar > & on y trouve «acycJf Daraie^
districT: autrefois nommé «Â-ûa. Çf^h Wadi Hanisa, & connu encore aujourd'hui
sous le même nom. Ses dépendances sont : *â^arJ| El a'jâne, ville qui dans
ces derniers temps est devenue célèbre par un certain Abd ul wdbbeb dont il sera
parlé ci-après. Ensuite *ay.Ul3 Munsuba. De pius îl-y a dans Y El âred: xx+xXf
Medsjemàa, Horme, J.â.Vae3j Dsjeladsjil, «^^ j Roda, m#^ Turmade%
%yjCà Schakgra, U/cbàdsjir, kU3} Elgbâd^ ^3^} sMfiai Tuv^m^
ca^^J El kujjah , Dum 3 jca>Bràdô , Murâd , Hàrmâk 9
Mâdmb , o^.y^ Dsjebrm *). Cette dernière ville est sur .les con-
fins de VHadsjar. La
*) Jbulseda décrit la fîtuation de cette place plus exa&ement; il la nomme tuèsH
Il dit, que Jalrîn fait avec Lâcbfa, ou El bajja & Imdmat un triangle équilate-
ssal, dont chaque côté à trois journées de chemin.
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I e grand pays s'étend depuis Làcbfa^ ou Hadsjar & depuis i'ifttt ou 2r*fé
d'Arabie à l'Occident, jusques à VHedsjas, & depuisNedsjerân &Kacbtân%
c.*à d. depuis YTemm vers le Nord, jusqu'au désert de Syrie* La plus grande
partie de cette province est habitée par les Bédouins ou Arabes errans, La partie
qui est particulièrement connue sous le nom de Nedsjed, est montagneuse, remplie
de villes & de villages ^ auffî bien que de petites Seigneuries., de sorte que presque
chaque petite ville est gouvernée par un Scbecb indépendant. Néanmoins dans le
temps que les Scberiss étoient plus puissans, plusieurs de ces petits Scbechs ont-été
quelquefois obligés de payer un tribut à la Mekke. Les lieux du Nedsjed montag-
neux sont très-fertiles en toutes sortes de fruits 3 surtout en dattes. On y trouve
peu de rivières, & même celle qui eft marquée sur la carte de Mr. tiAnville^ n'est
qu'un Wa$i ou torrent qui n'a de l'eau qu'après de grandes pluyes. C'est pour-
quoi les Arabes de cette contrée sont obligés de creuser des puits très-profonds,
& cette disette d'eau y rend le labourage fort pénible.
Il y a dans la province de c*a3 Nedsjed proprement dite , deux districts
principaux , sa voir cao^U-JJ El âred & Çy^î El kberdsje. La province d'El
âred confine vers l'Orient au pays # Hadsjar > & on y trouve «acycJf Daraie^
districT: autrefois nommé «Â-ûa. Çf^h Wadi Hanisa, & connu encore aujourd'hui
sous le même nom. Ses dépendances sont : *â^arJ| El a'jâne, ville qui dans
ces derniers temps est devenue célèbre par un certain Abd ul wdbbeb dont il sera
parlé ci-après. Ensuite *ay.Ul3 Munsuba. De pius îl-y a dans Y El âred: xx+xXf
Medsjemàa, Horme, J.â.Vae3j Dsjeladsjil, «^^ j Roda, m#^ Turmade%
%yjCà Schakgra, U/cbàdsjir, kU3} Elgbâd^ ^3^} sMfiai Tuv^m^
ca^^J El kujjah , Dum 3 jca>Bràdô , Murâd , Hàrmâk 9
Mâdmb , o^.y^ Dsjebrm *). Cette dernière ville est sur .les con-
fins de VHadsjar. La
*) Jbulseda décrit la fîtuation de cette place plus exa&ement; il la nomme tuèsH
Il dit, que Jalrîn fait avec Lâcbfa, ou El bajja & Imdmat un triangle équilate-
ssal, dont chaque côté à trois journées de chemin.
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