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https://doi.org/10.11588/diglit.5545#0430
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■"«SB- ~8«
Obfervallons fur la Marée dans le golfe d* Arabie pen-
dant les années 1762, & 1763.
■ivers auteurs entre lesquels on peut déjà compter Hérodote *), ont remar-
* que, qu'il y a ssux & ressux sur les bords du golfe arabique ; mais comme
maigré cela on en a douté dans ces derniers temps, je vais rapporter ici les ob-
ser varions que j'ai faites à cet égard.
Sues,
Le 4. de Sept. 1762. la plus haute marée près de cette ville étoit à midi
43% min. Environ à 7. heures du soir elle étoit la plus balTe & depuis le plus haut
flot l'eau étoit tombée de trois pieds & demi. C'étoit le 17. jour de la nouvelle
lune, sélon la manière de compter des François dans leur ConnoiJJunce des mouvemens
cé'eûes, qui appellent le premier jour celui auquel la lune & le soleil sont en con-
jonction: & non suivant le calcul des Mahométans, qui ne commencent à compter
le premier jour de la nouvelle lune que lorsqu'ils la voient paroitre.
Le 30. de Septembre & le 13. de la lune, le ssot étoit le plus haut à rr.
h. 15. min. avant midi.
Le 1. d'Oclob. & le 14. de la lune j'observai la plus haute marée à
11. h. 52. m. avant midi; & le soir la plus basse à ô\ h. L'eau ne baissa que de
trois pieds ce jour-là.
Le 2. d'Oclobre' & le 15. de la nouvelle lune le ssux commença à 6. h.
12. m. du matin. L'eau fut la plus haute à midi 15. m. & la plus basse le soir à 6.
h. 12. m. Elle ne tomba encore ce jour que de trois pieds.
Le 3 d'Octobre & le 16. de la nouvelle lune (la lune étant pleine le ma-
tinj j'observai, que la plus haute marée fut à midi 30. m. par un grand calme. La
plus basse à 6. h. 30. m, du soir & la dissérence de 3. pieds & demi.
Le 4. d'Octobre & le 17. de la lune la plus basse marée & le commen-
cement du ssux furent à 6. h. 24, m. le matin ; à midi 5$. m. l'eau fut la plus
Zz 2 - haute,
*) Livr. II. 10.
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Obfervallons fur la Marée dans le golfe d* Arabie pen-
dant les années 1762, & 1763.
■ivers auteurs entre lesquels on peut déjà compter Hérodote *), ont remar-
* que, qu'il y a ssux & ressux sur les bords du golfe arabique ; mais comme
maigré cela on en a douté dans ces derniers temps, je vais rapporter ici les ob-
ser varions que j'ai faites à cet égard.
Sues,
Le 4. de Sept. 1762. la plus haute marée près de cette ville étoit à midi
43% min. Environ à 7. heures du soir elle étoit la plus balTe & depuis le plus haut
flot l'eau étoit tombée de trois pieds & demi. C'étoit le 17. jour de la nouvelle
lune, sélon la manière de compter des François dans leur ConnoiJJunce des mouvemens
cé'eûes, qui appellent le premier jour celui auquel la lune & le soleil sont en con-
jonction: & non suivant le calcul des Mahométans, qui ne commencent à compter
le premier jour de la nouvelle lune que lorsqu'ils la voient paroitre.
Le 30. de Septembre & le 13. de la lune, le ssot étoit le plus haut à rr.
h. 15. min. avant midi.
Le 1. d'Oclob. & le 14. de la lune j'observai la plus haute marée à
11. h. 52. m. avant midi; & le soir la plus basse à ô\ h. L'eau ne baissa que de
trois pieds ce jour-là.
Le 2. d'Oclobre' & le 15. de la nouvelle lune le ssux commença à 6. h.
12. m. du matin. L'eau fut la plus haute à midi 15. m. & la plus basse le soir à 6.
h. 12. m. Elle ne tomba encore ce jour que de trois pieds.
Le 3 d'Octobre & le 16. de la nouvelle lune (la lune étant pleine le ma-
tinj j'observai, que la plus haute marée fut à midi 30. m. par un grand calme. La
plus basse à 6. h. 30. m, du soir & la dissérence de 3. pieds & demi.
Le 4. d'Octobre & le 17. de la lune la plus basse marée & le commen-
cement du ssux furent à 6. h. 24, m. le matin ; à midi 5$. m. l'eau fut la plus
Zz 2 - haute,
*) Livr. II. 10.