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ÉTUDE GÉNÉRALE
TERMINOLOGIE
La terminologie et classification des lampes palmyréniennes a été établie en 1936, par Mme
Seyrig, dans la publication de Robert Amy et Henri Seyrig consacrée au tombeau de Yarhai
fils de Barikhi E Les lampes de Doura Europos, pareilles aux palmyréniennes, ont été classifiées
par Baur dans son catalogue exhaustif des lampes de ce site 1 2. Par conséquent nous avons obtenu
des dénominations différentes pour des types identiques. La terminologie de Baur est plus
détaillée, mais celle de Mme Seyrig est suivie par presque tous les auteurs qui s’occupent des
lampes palmyréniennes 3 4, par les archéologues et ouvriers des fouilles, par les savants et les
fonctionnaires des musées. Nous croyons inutile de rompre cette tradition, en suivant l’exemple
de nombreux lychnologues qui établissent, chacun pour les besoins de son ouvrage, une nouvelle
typologie et terminologie, en se servant de préférence de signes numériques, ce qui rend l’étude
difficile et impossible à retenir de mémoire. Nous sommes sur ce point pleinement d’accord
avec Philippe Bruneau, qui se prononce en principe contre la répartition des objets en groupes
trop menus et en même temps pour les dénominations verbales de certaines catégories E
Prenant ces deux principes comme point de départ, nous respectons les signes et les noms
des quatre catégories de lampes palmyréniennes. Il était néanmoins nécessaire de baptiser deux
catégories de lampes, jusqu’à présent non délimitées. L’une d’elles était représentée dans le
tombeau de Yarhai par un seul exemplaire. L’autre n’y existait point. Il fallait aussi respecter
certains noms donnés par Baur aux groupes des lampes de Doura, pareilles à celles de Palmyre 5,
car sa classification mène à un rangement plus précis que le système de Mme Seyrig (le matériel
dont il disposait était beaucoup plus riche). Il fallait enfin nommer ce que j’appelle les types
de transition entre les catégories, délimitées ici pour préciser la chronologie des lampes et pour
élucider l’origine de leur forme. On ne leur donne pas de signes numériques pour laisser le clas-
sement plus souple et adaptable aux améliorations futures. Par conséquent, la dénomination
des types et catégories se présente comme suit :
eyrig
Baur
Notre proposition
I
IV 2
I, type sans anse
—
IV 1
I, type principal
—
—
type de transition entre I et II
II
IV 3
II, type principal
III
IV 4
III
IV
VI 2
IV, à décor figurai
VI 1
IV, à décor ornemental
—
—
premier type de transition entre
—
—
second type de transition entre
—
—
V, type principal
—
—
VI
1 Amy-Seyrig, pp. 262-264, pis L-LII ; cf. l’étude de Fellmann, citée ci-dessus, p. 11 et mon article :
Les lampes palmyréniennes, Archeologia 26, 1976, pp. 46-63.
2 Baur, p. 3.
3 Fellmann, pp. 91-93 se sert de la terminologie établie par Baur, p. 3.
4 Bruneau, pp. 10-14.
5 Baur, pp. 11-12, 15-16, 44-45.
ÉTUDE GÉNÉRALE
TERMINOLOGIE
La terminologie et classification des lampes palmyréniennes a été établie en 1936, par Mme
Seyrig, dans la publication de Robert Amy et Henri Seyrig consacrée au tombeau de Yarhai
fils de Barikhi E Les lampes de Doura Europos, pareilles aux palmyréniennes, ont été classifiées
par Baur dans son catalogue exhaustif des lampes de ce site 1 2. Par conséquent nous avons obtenu
des dénominations différentes pour des types identiques. La terminologie de Baur est plus
détaillée, mais celle de Mme Seyrig est suivie par presque tous les auteurs qui s’occupent des
lampes palmyréniennes 3 4, par les archéologues et ouvriers des fouilles, par les savants et les
fonctionnaires des musées. Nous croyons inutile de rompre cette tradition, en suivant l’exemple
de nombreux lychnologues qui établissent, chacun pour les besoins de son ouvrage, une nouvelle
typologie et terminologie, en se servant de préférence de signes numériques, ce qui rend l’étude
difficile et impossible à retenir de mémoire. Nous sommes sur ce point pleinement d’accord
avec Philippe Bruneau, qui se prononce en principe contre la répartition des objets en groupes
trop menus et en même temps pour les dénominations verbales de certaines catégories E
Prenant ces deux principes comme point de départ, nous respectons les signes et les noms
des quatre catégories de lampes palmyréniennes. Il était néanmoins nécessaire de baptiser deux
catégories de lampes, jusqu’à présent non délimitées. L’une d’elles était représentée dans le
tombeau de Yarhai par un seul exemplaire. L’autre n’y existait point. Il fallait aussi respecter
certains noms donnés par Baur aux groupes des lampes de Doura, pareilles à celles de Palmyre 5,
car sa classification mène à un rangement plus précis que le système de Mme Seyrig (le matériel
dont il disposait était beaucoup plus riche). Il fallait enfin nommer ce que j’appelle les types
de transition entre les catégories, délimitées ici pour préciser la chronologie des lampes et pour
élucider l’origine de leur forme. On ne leur donne pas de signes numériques pour laisser le clas-
sement plus souple et adaptable aux améliorations futures. Par conséquent, la dénomination
des types et catégories se présente comme suit :
eyrig
Baur
Notre proposition
I
IV 2
I, type sans anse
—
IV 1
I, type principal
—
—
type de transition entre I et II
II
IV 3
II, type principal
III
IV 4
III
IV
VI 2
IV, à décor figurai
VI 1
IV, à décor ornemental
—
—
premier type de transition entre
—
—
second type de transition entre
—
—
V, type principal
—
—
VI
1 Amy-Seyrig, pp. 262-264, pis L-LII ; cf. l’étude de Fellmann, citée ci-dessus, p. 11 et mon article :
Les lampes palmyréniennes, Archeologia 26, 1976, pp. 46-63.
2 Baur, p. 3.
3 Fellmann, pp. 91-93 se sert de la terminologie établie par Baur, p. 3.
4 Bruneau, pp. 10-14.
5 Baur, pp. 11-12, 15-16, 44-45.