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Picart, Bernard [Hrsg.]
Cérémonies Et Coutumes Religieuses De Tous Les Peuples Du Monde: Représentées par des Figures, dessinées & gravées par Bernard Picard, & autres habiles artistes. Ouvrage qui comprend l'histoire philosophique de la Religion des Nations des deux hémispheres ; telles que celle des Brames, des Peguans, des Chinois, des Japonois, des Thibetins, & celle des différens Peuples qui habitent l'Asie & les Isles de l'Archipélague Indien ; celle des Mexicains, des Péruviens des Brésiliens, des Groënlandois, des Lapons, des Caffres, de tous les peuples de la Nigritie, de l'Ethiopie & du Monomotapa ; celle des juifs, tant anciens que modernes, celle des musulmans & des différentes Sectes qui la composent ; enfin celle des Chrétiens & de cette multitude de branches dans lesquelles elle est subdivisée par une société de gens de lettres (Band 1) — Amsterdam, Paris, 1783

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https://doi.org/10.11588/diglit.9743#0044
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34 CÉRÉMONIES
pour la divinité, pour son mari, pour sort beau-pere, pour son guide
spirituel Se pour ses hôtes. Elle nerestera jamais à la porte de samaison
Se ne regardera pas par la fenêtre. S'il arrive que son mari soit absent
pour cause de voyage , Se qu'elle ait dépensé tout l'argent qu'il lui avoit
donné pour sa nourriture Se son entretien, elle en gagnera d'autre en
travaillant; Se elle ne se permettra, pendant cet espace de tems, aucun
elpece de divertissement.
Il convient, ajoute la loi, qu'une femme se brûle avec le cadavre de
son mari. Toute femme qui en agit,ainsî, accompagnera son époux dans
le paradis, où ils relieront l'un Se l'autre pendant l'éternité. Si elle n'a
pas le courage de se brûler, elle doit au moins conserver une chasteté
inviolable.
Ce code ne preserit pas moins la politesTe Se l'honnêteté dont les
citoyens doivent user les uns envers les autres, que celui des Chinois.
Quand deux personnes , dit-il - se rpnr^»1**0*1* soi* Is rhpmin ? celle des
deux à qui les réglemens du schasta ordonnent de céder le pas , doit
le faire avec la plus grande honnêteté. Voici l'ordre preserit sur cette
matière. Quand un homme est aveugle, c'est à celui qui a l'usage de
ses yeux, à lui céder le pas. Une personne est-elie sourde ; c'est à celui
qui entend bien à lui céder la préséance. Un homme cède le pas à une
femme; Se celui qui ne porte rien, à un homme chargé d'un fardeau. Un
sujet cède le pas à un magistrat; la pupille à son guide spirituel ; tout
inférieur à son supérieur; une caste inférieure à la caste supérieure; ce-
lui qui a le moins de connoissances à la personne la plus instruite ; l'homme
en santé à l'homme malade. La loi veut que tout le monde cède le
pas à un brame ; & s'il arrivoit que quelqu'un contrevînt à ces règles,
il doit être condamné à vingt puns de cowris,
 
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