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https://doi.org/10.11588/diglit.9744#0137
ET COUTUMES RELIGIEUSES. 119
———m—1 1 ^BS^SBSSBBStÊBÊSBSÊSSÊÊÊÊÊBÊÊÊÊÊSBÊk
SECTION IV.
Religion des Chrétiens.
Ce seroit le travail le plus inutile que d'entreprendre d'expliquer à
1 Europe, pour laquelle spécialement nous écrivons, ce que c'est que
le christianisme. Chacun sait que ceux qui professent cette religion,
°nt pour base de leur croyance la plupart des livres qui forment la
théologie des juifs. Ainû" la religion chrétienne s'honore d'être la fille
de la juive ; & ses dogmes , ses pratiques , ses usàges, ses loix , sès
Maximes décèlent trop ouvertement son origine, pour qu'on puisse la
^éconnoître. Les prophètes Juifs ayant annoncé, pendant plusieurs
siecles, un libérateur descendu du ciel, pour faire triompher sa nation
des insultes qu'elle recevoit continuellement des autres peuples ses voi-
Cns, une multitude de MesTies se mirent successivement sur les rangs
& publièrent la misîîon qu'ils prétendoient tenir du Dieu dlsraël. En
vain ils ameutèrent une populace toujours avide de nouveautés ; en vain
ils provoquèrent à la sédition un peuple toujours prêt à se révolter,
les supplices honteux qui furent le fruit de leur audace , dissiperenc
bientôt leurs factions , & firent connoître la fausfeté de leur apostolat.
depuis long-tems la nation juive étoit sans cesse agitée par l'ambition
de ces novateurs , lorsque le vrai Me (sie se montra sur la terre.
de la tribu de Juda & de la maison de David , le fils de l'homme
choisit pour s'incarner le sein d'une vierge nommée Marie , fills
de Joachim, & épouse de Joseph , simple Charpentier , du bourg
de Bethléem ; avertie par un ange , de la grâce dont le ciel alloit
la combler , elle se sournit humblement à la volonté de Dieu > 8c
mit au monde , dans une étable , celui qui devoit racheter les nations
du crime dont l'indocilité d'Adam les avoit souillées. Un événement fi
surprenant fut aum-tôt su de toute la terre. Des mages, rois des nations
qui partageoient le monde , vinrent rendre leurs hommages au libérateur
de l'univers. Envain Herode, jaloux de sa puissance, s'efforça d'exterminer
le nouveau né ; envain, possédé d'une manie telle que l'histoire n'en re-
procha jamais à aucun despote, il donna ordre de mettre à mort tous les
enfans ; le fils de Dieu triompha de tous ses efforts, & Jofeph Se Marie
le mirent à couvert de ses outrages, en allant le cacher en Egypte.
Tome IL R
———m—1 1 ^BS^SBSSBBStÊBÊSBSÊSSÊÊÊÊÊBÊÊÊÊÊSBÊk
SECTION IV.
Religion des Chrétiens.
Ce seroit le travail le plus inutile que d'entreprendre d'expliquer à
1 Europe, pour laquelle spécialement nous écrivons, ce que c'est que
le christianisme. Chacun sait que ceux qui professent cette religion,
°nt pour base de leur croyance la plupart des livres qui forment la
théologie des juifs. Ainû" la religion chrétienne s'honore d'être la fille
de la juive ; & ses dogmes , ses pratiques , ses usàges, ses loix , sès
Maximes décèlent trop ouvertement son origine, pour qu'on puisse la
^éconnoître. Les prophètes Juifs ayant annoncé, pendant plusieurs
siecles, un libérateur descendu du ciel, pour faire triompher sa nation
des insultes qu'elle recevoit continuellement des autres peuples ses voi-
Cns, une multitude de MesTies se mirent successivement sur les rangs
& publièrent la misîîon qu'ils prétendoient tenir du Dieu dlsraël. En
vain ils ameutèrent une populace toujours avide de nouveautés ; en vain
ils provoquèrent à la sédition un peuple toujours prêt à se révolter,
les supplices honteux qui furent le fruit de leur audace , dissiperenc
bientôt leurs factions , & firent connoître la fausfeté de leur apostolat.
depuis long-tems la nation juive étoit sans cesse agitée par l'ambition
de ces novateurs , lorsque le vrai Me (sie se montra sur la terre.
de la tribu de Juda & de la maison de David , le fils de l'homme
choisit pour s'incarner le sein d'une vierge nommée Marie , fills
de Joachim, & épouse de Joseph , simple Charpentier , du bourg
de Bethléem ; avertie par un ange , de la grâce dont le ciel alloit
la combler , elle se sournit humblement à la volonté de Dieu > 8c
mit au monde , dans une étable , celui qui devoit racheter les nations
du crime dont l'indocilité d'Adam les avoit souillées. Un événement fi
surprenant fut aum-tôt su de toute la terre. Des mages, rois des nations
qui partageoient le monde , vinrent rendre leurs hommages au libérateur
de l'univers. Envain Herode, jaloux de sa puissance, s'efforça d'exterminer
le nouveau né ; envain, possédé d'une manie telle que l'histoire n'en re-
procha jamais à aucun despote, il donna ordre de mettre à mort tous les
enfans ; le fils de Dieu triompha de tous ses efforts, & Jofeph Se Marie
le mirent à couvert de ses outrages, en allant le cacher en Egypte.
Tome IL R