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https://doi.org/10.11588/diglit.5147#0214
LIVRE IV
FRAGMENTS D'ARCHITECTURE ET DK SCULPTURE
DECOUVERTS DANS LES FOUILLES ET DANS LE VILLAGE
\ l'exception de quelques morceaux insignifiants et très mutilés, tous les frag-
ments d'architecture et de sculpture découverts dans les fouilles ou retrouvés dans
le village appartiennent à la période archaïque. Il u est bas besoin de rappeler que
Didymes, la Noie Sacrée et l'échelle voisine de l\ara Kouya avaient déjà fourni au
Musée Britannique un nombre relativement considérable de monuments archaïques,
statues, tête et bas-relief '; nous examinerons plus loin s'il ne convient pas de joindre
à ce lot précieux une tête, de même style, conservée an Musée de Constantinople.
Didymes tienl en somme nue place prépondérante dans l'histoire des premières
écoles de sculpture de l'Ionie, et les fouilles de i8g5 et 1896 n'ont l'ait en quelque
sorte que fortifier sa position.
11 n'y a pas lieu d'en être surpris. Bien qu d n eûl pas usité Didymes, Strabon
a consulté, pour rédiger sa notice, un auteur qui connaissait certainemenl noire
sanctuaire, \utanl la partie historique de la notice esl inexacte ou vague, autant
nous devons avoir de confiance dans la rapide description des lieux. Or, après avoir
rappelé la magnificence du bois qui entourait le sanctuaire. Strabon ou sa source
ajoute: « C'est surtout d'offrandes archaïques que le sanctuaire est le plus magnifi-
quement ornéa. » Sur ces offrandes et sur l'emplacement qu'elles occupaient, il ne
1. Nous aurons plus loin l'occasion d'en citer plusieurs. Sur l'ancienne sculpture ionienne, voy.
M. Collignon, Histoire de lu sculpture grecque, 1 (1892), p. 167 suiv. ; (!. Perrot, Histoire de l'art dans
l'antiquité, NUI (190/1). Lu Grèce archaïque. La sculpture, p. 368-287.
:i. Strabon, \l\ , (i.i'i : xsxouu.r)Tzi S'àvaC^y-oert to>v àpyat'cov TsjrvùSv TroÀuTsXeVraTa.
FRAGMENTS D'ARCHITECTURE ET DK SCULPTURE
DECOUVERTS DANS LES FOUILLES ET DANS LE VILLAGE
\ l'exception de quelques morceaux insignifiants et très mutilés, tous les frag-
ments d'architecture et de sculpture découverts dans les fouilles ou retrouvés dans
le village appartiennent à la période archaïque. Il u est bas besoin de rappeler que
Didymes, la Noie Sacrée et l'échelle voisine de l\ara Kouya avaient déjà fourni au
Musée Britannique un nombre relativement considérable de monuments archaïques,
statues, tête et bas-relief '; nous examinerons plus loin s'il ne convient pas de joindre
à ce lot précieux une tête, de même style, conservée an Musée de Constantinople.
Didymes tienl en somme nue place prépondérante dans l'histoire des premières
écoles de sculpture de l'Ionie, et les fouilles de i8g5 et 1896 n'ont l'ait en quelque
sorte que fortifier sa position.
11 n'y a pas lieu d'en être surpris. Bien qu d n eûl pas usité Didymes, Strabon
a consulté, pour rédiger sa notice, un auteur qui connaissait certainemenl noire
sanctuaire, \utanl la partie historique de la notice esl inexacte ou vague, autant
nous devons avoir de confiance dans la rapide description des lieux. Or, après avoir
rappelé la magnificence du bois qui entourait le sanctuaire. Strabon ou sa source
ajoute: « C'est surtout d'offrandes archaïques que le sanctuaire est le plus magnifi-
quement ornéa. » Sur ces offrandes et sur l'emplacement qu'elles occupaient, il ne
1. Nous aurons plus loin l'occasion d'en citer plusieurs. Sur l'ancienne sculpture ionienne, voy.
M. Collignon, Histoire de lu sculpture grecque, 1 (1892), p. 167 suiv. ; (!. Perrot, Histoire de l'art dans
l'antiquité, NUI (190/1). Lu Grèce archaïque. La sculpture, p. 368-287.
:i. Strabon, \l\ , (i.i'i : xsxouu.r)Tzi S'àvaC^y-oert to>v àpyat'cov TsjrvùSv TroÀuTsXeVraTa.