424 VOTAGE DANS LA GRECE,
« pousser son agression , et de l'autre à combattre les
« redoutables Souliotes.
- « Je puis dire la même chose pour ce qui concerne
«les Parguinotes. Vous le savez, leur ville était le re-
« fuge de mes ennemis, et chaque fois que je les in-
« vitais à changer de conduite, vous n'ignorez pas avec
« quelle hauteur et quel orgueil ils me répondirent.
« Ils prêtèrent sans cesse secours aux Souliotes quand
« je leur faisais la guerre, et si Parga était encore au
« pouvoir de ses habitants, vous les verriez empressés
«d'ouvrir l'entrée de l'Ëpire aux armées du sultan.
. « Je sais que ma conduite est sévèrement critiquée
«par certains ennemis que je compte au dehors de
« l'Albanie !.... Et moi aussi, je la condamne , en dé-
« plorant les fautes dans lesquelles une fatale politique
« m'a entraîné. Fort de mon repentir, je n'ai donc
«pas hésité à m'adresser à ceux même que j'avais le
« plus grièvement offensés. Ainsi j'ai rappelé depuis
« long-temps à mon service les Souliotes, et ceux qui
« se sont rendus à mon invitation occupent des em-
« plois avantageux. Enfin pour combler la mesure de
« la réconciliation, je viens de faire écrire à ceux qui
« se trouvent encore à l'étranger de se rendre auprès
« de moi ; et des avis certains m'apprennent qu'ils
« sont prêts à se rapatrier. Réunis sous mes drapeaux,
« alors nous combattrons à outrance les Turcs nos
« communs ennemis.
«Quant à l'avidité dont on m'accuse, je peux la
«justifier par la nécessité où je me trouvais de satis-
« faire à chaque instant l'insatiable cupidité du mi-
« nistère ottoman, duquel je devais racheter sans cesse
« pousser son agression , et de l'autre à combattre les
« redoutables Souliotes.
- « Je puis dire la même chose pour ce qui concerne
«les Parguinotes. Vous le savez, leur ville était le re-
« fuge de mes ennemis, et chaque fois que je les in-
« vitais à changer de conduite, vous n'ignorez pas avec
« quelle hauteur et quel orgueil ils me répondirent.
« Ils prêtèrent sans cesse secours aux Souliotes quand
« je leur faisais la guerre, et si Parga était encore au
« pouvoir de ses habitants, vous les verriez empressés
«d'ouvrir l'entrée de l'Ëpire aux armées du sultan.
. « Je sais que ma conduite est sévèrement critiquée
«par certains ennemis que je compte au dehors de
« l'Albanie !.... Et moi aussi, je la condamne , en dé-
« plorant les fautes dans lesquelles une fatale politique
« m'a entraîné. Fort de mon repentir, je n'ai donc
«pas hésité à m'adresser à ceux même que j'avais le
« plus grièvement offensés. Ainsi j'ai rappelé depuis
« long-temps à mon service les Souliotes, et ceux qui
« se sont rendus à mon invitation occupent des em-
« plois avantageux. Enfin pour combler la mesure de
« la réconciliation, je viens de faire écrire à ceux qui
« se trouvent encore à l'étranger de se rendre auprès
« de moi ; et des avis certains m'apprennent qu'ils
« sont prêts à se rapatrier. Réunis sous mes drapeaux,
« alors nous combattrons à outrance les Turcs nos
« communs ennemis.
«Quant à l'avidité dont on m'accuse, je peux la
«justifier par la nécessité où je me trouvais de satis-
« faire à chaque instant l'insatiable cupidité du mi-
« nistère ottoman, duquel je devais racheter sans cesse