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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

DOI issue:
Nr. 1
DOI article:
Maspero, Gaston: Études démotiques
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0029

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Études Démotiques.

21

pàï -Ha wie n-am-eit) ar aû-ï nie pà s'alel * nuter-u arpau S'ebâk

le Soleil le devant elle je fais que l'oraison ; des dieux l'enfant ,Shebak

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dame ,1a grande d'Hakent5 à côté entrée défaire l'action pour [est] de moi père

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; AVwws des dame moi, Ouvre ; Nephthys Tarâshti de l'angle

4} Copte o/XX, Théb. o/XhX, Th. M. prier, bénir; 0|KX, Otf Th. u/XhX 2'. il/. Z?., prière.

5) La déesse Hakent n'a pas encore été signalée que je sache. Je l'ai retrouvée trois fois sui-
des monuments de diverses époques. 1°. A la page II, 1. 14 de notre papyrus, où l'évocateur fait appel
à son pouvoir et se revêt de son nom pour évoquer les esprits :

Ji v tz~ ~ y'io tz ^.8i>à\-^ ^,fj)!ZlT^Mz^'

tentenaû-t en ârw ntï gesa-ût ma neb-t hâkenau-t .....Nul;

bandelettes de lie qui , l'embaumement ae dame Hakent .....Je, suis

2°. Dans le grand recueil de Lepsius (IV, 34 a, b.) sur un monument d'époque Ptolemaïque, où elle appa-
raît comme l'une des formes deThoëris, Ta-Ur-t ou Apet, la concubine de Typhon. Elle est représentée
avec un corps de truie, et une tête de vautour surmontée du diadème Atew. Dans la légende qui accom-

pagne cette figure , ^ /www ^ g S^N^ le graveur a échangé par erreur la lettre v—^ contre le signe

"^zzy. 3°. Au tombeau de Séti 1er [Denkm. III,134, dj , parmi les divinités qui font hommage au dieu
soleil. Le nom est écrit phonétiquement x q et idéographiquement p\ , ce qui semble donner

_ A. /WVW\ i]

pour étymologie le verbe x ^rh invoquer, acclamer. D'après les passages signalés, elle aurait eu à la

r> AA/SAAA -/j ,

fois un rôle astronomique et religieux. Au tombeau de Séti 1er, elle est placée entre la déesse de l'Ouest
et celle de l'Est; sur le monument ptolémaïque, elle est associée aux divinités des jours épagomènes, enfin
dans le passage qui a donné lieu à cette note, elle a le titre de dôme de l'angle. Ce titre nous permet de
passer facilement de son rôle astronomique à son rôle funéraire. Elle était assimilée sans doute aux quatre

génies si souvent représentés sur les cercueils, en forme d'éperviers momifiés, et dénommés

seigneur de l'angle. De là, cette mention du papyrus gnostique (p. II, 1. 14) Haken-t dame de l'embaumement,
eelle qui lie de bandelettes.

6) Je ne sais comment expliquer les caractères hiératiques assez mal tracés qui précèdent le nom
de Nephthys. Peut-être faut-il les lire o v\ ^ la joyeuse. Je dois avouer que, dans ce cas, la

variante <=^]L~^3 du verbe si connu f~^->^S' être en joie, se réjouir, serait tout-à-fait nouvelle.

7) Ce mot [-^-^m) est la forme sous laquelle l'écriture démotique reproduisait le nom des
ou © V\ fi j du Todtenbueh et des autres textes funéraires. Le rôle des génies ainsi

désignés n'est pas toujours fort clair, et semble avoir varié suivant les époques : Un passage curieux des
livres Hermétiques montre quelle était, au moins vers le temps où fut rédigé notre papyrus, l'opinion
des théologiens à l'égard de ces êtres mystérieux. «L'intelligence toute nue ne pourrait s'établir dans
«un corps de terre, et ce corps passible ne pourrait contenir une telle immortalité ni porter une telle vertu.

«L'intelligence prend l'âme C^^s'] Pour enve^°PPe 1 lame, qui est divine elle-même, s'enveloppe d'esprit,
«et l'esprit se répand dans l'animal. Quand l'intelligence quitte le corps terrestre, elle prend aussitôt sa
«tunique de feu, qu'elle ne pouvait garder lorsqu'elle habitait ce corps de terre; car la terre ne supporte
«pas le feu dont une seule étincelle suffirait pour la brûler. C'est à cause de cela que l'eau entoure la
«terre et lui forme un rempart qui la protège contre la flamme du feu. Mais l'intelligence, la plus sub-
«tile des pensées divines, a pour corps le plus subtil des éléments, le feu. Elle le prend pour instru-
« ment de son action créatrice. L'intelligence universelle emploie tous les éléments, celle de l'homme seule-
«ment les élémens terrestres. Privée du feu, elle ne peut construire des oeuvres divines, soumise qu'elle
«est aux conditions de l'humanité. Les âmes humaines non pas toutes, mais les âmes pieuses, sont
 
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