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J. de rouge.
«Lamentation, dans laquelle1 sont,2 en nombre,3 45 lignes.
«Son nom4 est5 : sacrifice en l'honneur du dieu seigneur de la terre.»6
Nous avons été très sobres de notes dans l'étude de ce morceau, aussi bien que dans
celle du morceau précédent, car si nous avions donné pour chaque mot, ainsi que c'était
notre intention d'abord, des détails aussi étendus que nous l'avons fait pour deux ou trois
(détails dont nous avions en mains tous les éléments), il aurait fallu un gros volume.
Nous nous réservons de revenir bientôt sur ce document capital, et d'en achever la
publication avec tous les éclaircissements nécessaires. Nous prions donc ceux qui sont à l'affût
de travaux à démarquer d'attendre un peu.
Paris, le 30 octobre 1887.
Nota. — Nous avons retrouvé le titre divin de la ligne 53 : d'une part, sous sa forme sumérienne
proprement dite ^ t^]] UJ >n^\ ]} dans W. A. I.. IV, n° 20, 1. 7, où il a pour
correspondant dans le sémitique l'idéogramme habituel de Nébo (ce t1113 Lenobmant n'avait
pas vu dans sa traduction de cet hymne, où une lacune a fait disparaître avant >-j^: et, d'une
autre part, sous une forme appartenant à l'autre dialecte non-sémitique -^,^111^ ^Z^Eï^T
>~*^~ dans W. A. L, IV, 25, 25, où il est appliqué comme qualificatif au dieu Mérodak.
On peut hésiter entre le sens «mystère» et le sens «bon» pour J^lïJ) s°it dans ce titre
composé, soit à la ligne 49, où la dernière idée rappellerait tout à fait celle que les Égyptiens exprimaient
par les mots «la bonne demeure».
LE POÈME DE PENTAOUK.
PAR
le Vicomte J. de Rougé.
(Suite.)
âr - nai - à tut
Je ferai faire manger eux (leur) pâture moi-même devant moi chaque jour,
1 ^y veut dire dans le cœur de laquelle, dans l'intérieur de laquelle.
2 £yy y est un verbe ayant le sens de sakanu.
3 1^ se i'^contre très souvent avec ce sens, dans les contrats, etc.
4 égale sumusu et veut dire son nom.
5 Lenoemant avait rencontré une formule semblable, mais il ne l'avait pas bien comprise.
6 II faut suppléer ici dans la lacune >^\\ après >-JJ ^JJ! Pour compléter le génitif du
nom d'Ea comme il est écrit à la ligne 47.
7 Le papyrus porte : em bahu Bâ <~> fj, «devant le dieu Ra». Il y a là une faute évidente, tan-
dis que l'on comprend le soin que Eamsès compte apporter personnellement à ses chevaux en souvenir du
service qu'ils lui ont rendu.
8 aaaaaa^^; ; tennu «chaque, tout». Temm hru remplace ici ^ «chaque jour» du papyrus. Brugsch
(Dict.) admet que ce mot s'est conservé dans le copte rt-Teît-poAVïii, «dans chaque année.»
J. de rouge.
«Lamentation, dans laquelle1 sont,2 en nombre,3 45 lignes.
«Son nom4 est5 : sacrifice en l'honneur du dieu seigneur de la terre.»6
Nous avons été très sobres de notes dans l'étude de ce morceau, aussi bien que dans
celle du morceau précédent, car si nous avions donné pour chaque mot, ainsi que c'était
notre intention d'abord, des détails aussi étendus que nous l'avons fait pour deux ou trois
(détails dont nous avions en mains tous les éléments), il aurait fallu un gros volume.
Nous nous réservons de revenir bientôt sur ce document capital, et d'en achever la
publication avec tous les éclaircissements nécessaires. Nous prions donc ceux qui sont à l'affût
de travaux à démarquer d'attendre un peu.
Paris, le 30 octobre 1887.
Nota. — Nous avons retrouvé le titre divin de la ligne 53 : d'une part, sous sa forme sumérienne
proprement dite ^ t^]] UJ >n^\ ]} dans W. A. I.. IV, n° 20, 1. 7, où il a pour
correspondant dans le sémitique l'idéogramme habituel de Nébo (ce t1113 Lenobmant n'avait
pas vu dans sa traduction de cet hymne, où une lacune a fait disparaître avant >-j^: et, d'une
autre part, sous une forme appartenant à l'autre dialecte non-sémitique -^,^111^ ^Z^Eï^T
>~*^~ dans W. A. L, IV, 25, 25, où il est appliqué comme qualificatif au dieu Mérodak.
On peut hésiter entre le sens «mystère» et le sens «bon» pour J^lïJ) s°it dans ce titre
composé, soit à la ligne 49, où la dernière idée rappellerait tout à fait celle que les Égyptiens exprimaient
par les mots «la bonne demeure».
LE POÈME DE PENTAOUK.
PAR
le Vicomte J. de Rougé.
(Suite.)
âr - nai - à tut
Je ferai faire manger eux (leur) pâture moi-même devant moi chaque jour,
1 ^y veut dire dans le cœur de laquelle, dans l'intérieur de laquelle.
2 £yy y est un verbe ayant le sens de sakanu.
3 1^ se i'^contre très souvent avec ce sens, dans les contrats, etc.
4 égale sumusu et veut dire son nom.
5 Lenoemant avait rencontré une formule semblable, mais il ne l'avait pas bien comprise.
6 II faut suppléer ici dans la lacune >^\\ après >-JJ ^JJ! Pour compléter le génitif du
nom d'Ea comme il est écrit à la ligne 47.
7 Le papyrus porte : em bahu Bâ <~> fj, «devant le dieu Ra». Il y a là une faute évidente, tan-
dis que l'on comprend le soin que Eamsès compte apporter personnellement à ses chevaux en souvenir du
service qu'ils lui ont rendu.
8 aaaaaa^^; ; tennu «chaque, tout». Temm hru remplace ici ^ «chaque jour» du papyrus. Brugsch
(Dict.) admet que ce mot s'est conservé dans le copte rt-Teît-poAVïii, «dans chaque année.»