DOI Heft:
Sztuka nowożytna
DOI Artikel:Ruszczyc, Janina; Krasiński; Krasiński [Ill.]; Muzeum Narodowe w Warszawie [Mitarb.]: Portrety Krasińskich w Muzeum Norodowym w Warszawie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19551#0298
portraits contemporains des plus eminents representents de 1'opposition, Michel-Jeróme, marechal de la Confe-
deration, et Peveque Adam, ont servi de materiel iconographiąue pour les beaux portraits en pied executes
vers 1830 par le Varsovien Antoine Brodowski pour la collection du generał Vincent Krasiński.
Au XVIIIe siecle, deux femmes de la familie ont joue un certain role dans les affaires de la Pologne, s'acque-
rant ainsi un renom qui s'etendait jusqu'aux cours des pays voisins. L'une d'elles etait Sophie Lubomirska nee
Krasińska, 1'autre sa niecę Franęoise Krasińska, epouse de Charles de Saxe, fils du roi de Pologne Augustę ni.
L'auteur rapproche le pastel de formę ovale representant Sophie Lubomirska a l'art de Per Krafft auąuel elle
attribue un portrait a 1'huile de cette dame, peint en 1767 ou 1768, qui aurait ete copie au pastel par un peintre
inconnu. Le portrait a 1'huile de Franęoise Krasińska est, lui aussi, attribue ici a Per Krafft. Le portrait au
pastel execute d'apres cette toile, malheureusement fort abime, pourrait, suivant Pauteur, etre l'oeuvre de
Gustave Taubert, venu de Dresde en Pologne en 1785. Taubert a aussi peint un portrait de Franęoise, dont il
existe une copie faite au XIXe siecle, par Minna Stein.
Les derniers portraits examines par 1'auteur sont ceux des grands-parents du poetę Sigismond Krasiński
L'effigie posthume de Jean, depute a la Grandę Dietę (1788—1791), probablement commandee par sa femme,
Antoinette Krasińska nee Czacka, suivant un projet de sa conception, a ete executee en 1808 par 1'Italien Carlo
Labruzzi qui avait peint plusieurs Polonais de passage en Italie. L'artiste a represente la statuę funebre de Jean
Krasiński, contrę laquelle s'appuie la veuve en pleurs. Un autre portrait de la grand-mere du poetę, fait
a Rome par Giuseppe Berger, pourrait etre aussi le souvenir de ce meme voyage en Italie.
L'auteur s'est abstenue de commenter ici le tableau dAnton Graff representant Charles de Saxe, sa femme,
Franęoise Krasińska, et sa filie Marie-Christine, futurę princesse de Carignan, qui a deja fait 1'objet de plusieurs
etudes, comme elle a renonce a examiner les portraits de representants d'autres familles, allies aux Krasiński.
Son etude prend fin avec 1'an 1800, date qui marque un tournant dans Phistoire de la familie. Les plus notebles
des Krasiński, ceux que le XVIIIe siecle avait vu a Paction, ont alors disparu. Les annees qui suiyent entraineront
la nouvelle generation dans Pepopee napoleonienne. Vincent et Joseph-Laurent, les plus valeureux desjeunes Kra-
siński, iront combattre dans les rangs de Parmee imperiale. Puis, au seuil du XIXe siecle, ils se laisseront guider
par la meme passion de collectionneur qu'avaient ressentie leurs ancetres, qui prendra, cette fois, le caractere
nouveau d'un devoir patriotique.
deration, et Peveque Adam, ont servi de materiel iconographiąue pour les beaux portraits en pied executes
vers 1830 par le Varsovien Antoine Brodowski pour la collection du generał Vincent Krasiński.
Au XVIIIe siecle, deux femmes de la familie ont joue un certain role dans les affaires de la Pologne, s'acque-
rant ainsi un renom qui s'etendait jusqu'aux cours des pays voisins. L'une d'elles etait Sophie Lubomirska nee
Krasińska, 1'autre sa niecę Franęoise Krasińska, epouse de Charles de Saxe, fils du roi de Pologne Augustę ni.
L'auteur rapproche le pastel de formę ovale representant Sophie Lubomirska a l'art de Per Krafft auąuel elle
attribue un portrait a 1'huile de cette dame, peint en 1767 ou 1768, qui aurait ete copie au pastel par un peintre
inconnu. Le portrait a 1'huile de Franęoise Krasińska est, lui aussi, attribue ici a Per Krafft. Le portrait au
pastel execute d'apres cette toile, malheureusement fort abime, pourrait, suivant Pauteur, etre l'oeuvre de
Gustave Taubert, venu de Dresde en Pologne en 1785. Taubert a aussi peint un portrait de Franęoise, dont il
existe une copie faite au XIXe siecle, par Minna Stein.
Les derniers portraits examines par 1'auteur sont ceux des grands-parents du poetę Sigismond Krasiński
L'effigie posthume de Jean, depute a la Grandę Dietę (1788—1791), probablement commandee par sa femme,
Antoinette Krasińska nee Czacka, suivant un projet de sa conception, a ete executee en 1808 par 1'Italien Carlo
Labruzzi qui avait peint plusieurs Polonais de passage en Italie. L'artiste a represente la statuę funebre de Jean
Krasiński, contrę laquelle s'appuie la veuve en pleurs. Un autre portrait de la grand-mere du poetę, fait
a Rome par Giuseppe Berger, pourrait etre aussi le souvenir de ce meme voyage en Italie.
L'auteur s'est abstenue de commenter ici le tableau dAnton Graff representant Charles de Saxe, sa femme,
Franęoise Krasińska, et sa filie Marie-Christine, futurę princesse de Carignan, qui a deja fait 1'objet de plusieurs
etudes, comme elle a renonce a examiner les portraits de representants d'autres familles, allies aux Krasiński.
Son etude prend fin avec 1'an 1800, date qui marque un tournant dans Phistoire de la familie. Les plus notebles
des Krasiński, ceux que le XVIIIe siecle avait vu a Paction, ont alors disparu. Les annees qui suiyent entraineront
la nouvelle generation dans Pepopee napoleonienne. Vincent et Joseph-Laurent, les plus valeureux desjeunes Kra-
siński, iront combattre dans les rangs de Parmee imperiale. Puis, au seuil du XIXe siecle, ils se laisseront guider
par la meme passion de collectionneur qu'avaient ressentie leurs ancetres, qui prendra, cette fois, le caractere
nouveau d'un devoir patriotique.