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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 28.1984

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Lichocka, Barbara: Les portraits d'Agrippina Major sur les monnaies romaines
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https://doi.org/10.11588/diglit.19631#0027

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G. Traversari pense que les portraits de Venise, du Louvre, du Capitolin sont posthumes et
d'epoque claudienne, car la coiffure est claudienne57. Cest ainsi que definit la coiffure d'Agrippi-
na Major sur le portrait de Leptis Magna, considere comme du „tipo capitolino". D'apres
S. Fuchs, la sculpture du Museo Capitolino et toute une serie d'autres sont des portraits pos-
thumes58.

Par contrę, K. Polaschek adopte le principe que le type Venise — Capitole fut cree du vivant
d'Agrippina Major et uniquement des changements insignifiants, en accord avec les gouts de
la periode suivante, furent introduits dans les portraits posthumes59. L'analyse des coiffures
feminines du Ier siecle de n.e. la mena a la conclusion que la coiffure d'Agrippina Major, rare
aux temps de Tibere, fut justement introduite par elle. Un reflet adequat de ce prototype, avec
les bouclettes souples en deux rangees, se verrait sur les monnaies en or et argent60.

On peut definir toutes ces sculptures comme des portraits idealises, mais il existe certaines
differences entre elles. II s'agit en particulier de 1'agencement des cheveux sur les tempes, et la
meche sur le cou. Pourtant, la comparaison avec les portraits sur les monnaies prouve que les
portraits sculptes idealises ne sont pas identiques avec les portraits monetaires idealises. La
meche fortement enroulee sur le cou predominant sur les sesterces est absente dans la sculpture.
Sur les portraits de Venise et de Pergame elle a une formę plus proche du portrait sur les monnaies
de Lugdunum. Dans les sculptures du Capitolin et de Pergame, elle est assez large, composee de
plusieurs brins, ce qui peut-etre correspond a la double meche sur certaines monnaies en argent
de Caligula. Ce detail semble rendu de manierę similaire sur les medaillons en verre bleu.

Les boucles sur les tempes et les cótes du visage sont agencees en deux ou trois rangs sur
les monnaies. Ni sur les sculptures ni sur les medaillons en verre nous ne retrouvons un tel
agencement. On peut eventuellement parler d'une tendance a quelques series (Capitolin ,Venise,
Pergame, Leptis Magna), mais il faut surtout dire qu'il s'agit de meches ondulees avec rela-
tivement peu de boucles. Uniquement sur les portraits de Trebizonde et de Soli (fig. 8) existent

57 Paris, Musee Louvre, inv. n° 1271; J. Charbonneaux, La sculpture grecąue et romaine au Musee
du Louvre. Paris 1963, p. 152; T r a v e r s a r i, op. cit., pp. 38—39. Cf. un second portrait d'Agrippina Major
se trouve au Musee du Louvre, inv. n° 3133, C h a r b o n n e a u x, op. cit., p. 152; cf. B e r n o u 11 i, op. cit.,
pp. 140 sq., n° 43, fig. 30; p. 248.

58 Fuchs, op. cit., pp. 288 sq.; cf. une listę des portraits dans Polaschek, Portrattypen, op. cit.,
p. 41. Une etude complete de 1'iconographie d'Agrippina Major depasserait le cadre de notre etude, aussi elle
ne comporte pas toutes les images attribuees a Agrippina Major, ne retenant que celles qui ont une importance
pour 1'analyse du portrait sur les monnaies.

59 Polaschek, Portrattypen, op. cit., p. 22.

60 K. Polaschek, Studien zu einem Frauenkopf im Landesmuseum Trier und zur weiblichen Haar-
tracht der iulisch-claudischen Zeit. Trierer Zeitschrift 35, 1972, pp. 169—170. En ce qui concerne les bouclettes,
cf. V. P o u 1 s e n, Glyptotheque Ny Carlsberg. Les portraits romains I. Republique et dynastie julienne. Copen-
hague 1962, p. 116, n° 81.

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