DOI Heft:
Starożytność
DOI Artikel:Lichocka, Barbara: Les portraits d'Agrippina Major sur les monnaies romaines
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19631#0033
llb. Gemma Claudia, detail (d'apres F. P o u 1 s e n,
Rómische Privatportrat, fig. 64).
les monnaies. Les differences n'apparaissent que plus loin derriere la tempe. Tout semble indiąuer
que le rendu des details sur les monnaies n'etait guere fidele et uniforme. Les portraits sur les
monnaies en or et en argent, aussi bien qu'en bronze, sont des reproductions a echelle reduite
des sculptures. Le graveur pouvait manąuer d'habilete pour rendre parfaitement le modele
ou ne recourir qu'a d'infimes simplifications. D'autre part, le modele dont il disposait pouvait
ne pas etre celui connu aujourd'hui mais une copie, issue du meme prototype. Tout cela pouvait
deja entrainer des divergences. De meme 1'elaboration des gemmes etait de technologie proche
a celle de la matrice monetaire70. II en decoulait une certaine schematisation differente pour
les aurei et deniers, differente pour les sesterces. Donc, le modele pour le premier courant ne
fut pas en principe divergent de celui pour le second courant, mais l'elaboration en etait diffe-
rente. Une autre tendance etait exprimee par le portrait sur les monnaies frappees a Lugdunum,
essentielles pour le premier courant, une autre a Rome, pionnier du second courant. Mais seu-
70 Cf. l'execution du portrait d'Agrippina Major, en particulier dans le rendu des cheveux sur certains ses-
terces de Caligula et dans la glyptiąue; T r i 11 m i c h, Zur Formgeschichte, op. cit., pp. 190—195, note 33,
figs 5—6; T r i 11 m i c h, Familienpropaganda, op. cit., p. 13, n° 2; second groupe: Banti-Simonetti,
op. cit., p. 97, nos 38 et 38/1.
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Rómische Privatportrat, fig. 64).
les monnaies. Les differences n'apparaissent que plus loin derriere la tempe. Tout semble indiąuer
que le rendu des details sur les monnaies n'etait guere fidele et uniforme. Les portraits sur les
monnaies en or et en argent, aussi bien qu'en bronze, sont des reproductions a echelle reduite
des sculptures. Le graveur pouvait manąuer d'habilete pour rendre parfaitement le modele
ou ne recourir qu'a d'infimes simplifications. D'autre part, le modele dont il disposait pouvait
ne pas etre celui connu aujourd'hui mais une copie, issue du meme prototype. Tout cela pouvait
deja entrainer des divergences. De meme 1'elaboration des gemmes etait de technologie proche
a celle de la matrice monetaire70. II en decoulait une certaine schematisation differente pour
les aurei et deniers, differente pour les sesterces. Donc, le modele pour le premier courant ne
fut pas en principe divergent de celui pour le second courant, mais l'elaboration en etait diffe-
rente. Une autre tendance etait exprimee par le portrait sur les monnaies frappees a Lugdunum,
essentielles pour le premier courant, une autre a Rome, pionnier du second courant. Mais seu-
70 Cf. l'execution du portrait d'Agrippina Major, en particulier dans le rendu des cheveux sur certains ses-
terces de Caligula et dans la glyptiąue; T r i 11 m i c h, Zur Formgeschichte, op. cit., pp. 190—195, note 33,
figs 5—6; T r i 11 m i c h, Familienpropaganda, op. cit., p. 13, n° 2; second groupe: Banti-Simonetti,
op. cit., p. 97, nos 38 et 38/1.
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