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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0110
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S PEINTURE.

Dès-lors les relations ne cessèrent plus entre la Grèce et Borne, pour l'élude des lettres et des
beaux-arts. Aux premiers maîtres grecs s'unirent les artistes formés, depuis la conquête, dans l»s
Ecoles des iles de l'Archipel et de l'Asie mineure. Des idées de gloire et de fortune les appelèrent
à Rome, dans celte ville immense, pleine des trésors de toutes les nations vaincues, et bientôt ])a.
bituée à leur luxe.

Ait nombre de ces derniers artistes fut cette femme, célèbre dans différent genres de peintures
cette Lala, qui, née à Cyzique, vint à Naples, puis s'établit à Rome au lems de Vairon. La vélo.
cité de sa main, jointe à un véritable talent, excita une telle admiration, que ses tableaux excé-
daient le prix de ceux de Sopolis, de Dïouysius, et des autres peintres les plus habiles de sou tenis.
Lala forma plusieurs élèves dans Home.

Une autre femme v (lotissait à la même époque; c'était Olympias, qui eut pour disciple A.rïs.
lobule. Ce fut à ces Ecoles que commencèrent à s'instruire quelques peintres romains.

Les hommes les plus dislingués par leur savoir, leur éloquence et leur urbanité, Yarron, Hor-
tensius, Cicéron, Atlicus, se donnèrent des peines infimes pour rassembler des collections de
tableaux et de dessins grecs (a). Ils en remplissaient leurs maisons de campagne, qui devenaient
autant de musées (b).

Amant heureux de tout ce que la nature, les arts et la gloire offrent d'attrayant, César prit les
mêmes soins.

Auguste couvrit de tableaux les murs du forum et ceux du sénat. Soît que les loisirs de la paiï
dont Rome jouit sous son empire, amenassent naturellement le goùl des arts; soit que la mode s'en
fût établie à Home, dans tous les ordres de l'état, comme cela est arrivé de nos jours, on y vit de
nouveau, ainsi qu'au temps des Fabius, un chevalier romain, Turpilius, se livrer à l'étude de la
Peinture. Il orna Vérone de ses ouvrages.

Quintus Pédius, muet de naissance, et petit-fils (Vun personnage consulaire, fut instruit dans
la Peinture-, par la volonté expresse de sa famille, et de l'aveu même d'Auguste.

Toujours grave dans son extérieur, le peintre Amulius, dit Pline, travaillait sans quitter la toge,
Pi/lâchât, togatiis, et il conservait jusque sur ses échal'auds, la dignité dont tout citoyen ro-
main était jaloux.

D'autres, tels que Cornélius Pinus et Accius Priscus, travaillèrent sous Yespasicn, dans le temple
de l'Honneur et de la Vertu.

Tout enfin s'était réuni pour que l'Art jetât de fortes racines sur le sol de Rouie; les éloges
mêmes que Pline prodiguait aux travaux et au génie des Grecs, auraient dû contribuer à y déve-
lopper le talent, si ce succès eût été possible; mais l'usage immodéré des richesses, les caprices
des grands, et l'abus du pouvoir absolu y précipitèrent dans une égale décadence et les bonnes
mœurs et les beaux-arts.

Quand les hommes peuvent et veulent tout, de la variété de leurs désirs naît le mauvais goùl;
et la nature qu'il contrarie ne peut plus en arrêter les excès. Ces causes morales exercèrent leur
influence sur la Peinture, avant même que le beau siècle d'Auguste fût expiré: le luxe, qui n'était
pas celui de l'état, mais celui des particuliers, la volupté enrichie, la nonchalante oisiveté, ame-
nèrent une décadence universelle (c).

Pline le prouve, lorsque après avoir rappelé les grands et dignes sujets sur lesquels l'Art s'exer-

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