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https://doi.org/10.11588/diglit.6528#0249
EXTRAITS SERVANT
Extraits rfyKvpwaiuç- faeptiè ruvrw mir&vArene. Au deflusde ceux-ci font les
de Stra- £vpT<?wv, tyuXXsç u.cù Natrci^Mucç, nai Syrtes, les Pfylles, les Nafornons & une
mit. twv r*!iTouAwJv Tivàç- f?r« S<vTaî,*t«2 partie des Gétules; enfuite il y a les
BvÇemïaç ,f*>ê%pt r%çKup%v\doviciç' xoX- #nteï & les Byzaciens, jufques au ter-
?uj 3' m Rap^îov/a- avvfaT&<ri h ritoire de Car i h âge, qui eft fort éten-
oj No/Ii^s «ÛTfl* rourwv Ze tûç yva- du, & auquel confinent les Numides,
ptiuardnsç, roùç fth Muémhieïç a, dont les plus célèbres font les Mafy-
*rovç 5<? MeurcuffvK&ç vpovaycpevsciv lésns (ou Ma/y les) & d'autres qu'on
vç"«to< S' f/ffi Maypofoioi. ïïaca $ % appelle Mafai/y liens; les derniers enfin
â%o Kapzn8ôvoçftJ.é%piçv\h3iv, êçiv sù~ font les Maurouftens. Tout le pais fitué
àxiixuv QvipioTpoCpoç Se , «<TT£p xa< vj B entre Carthage & les Colomnes eft fort
fietrôycuct ntaact. beau & fertile, mais on y trouve des
0/jtSo7 5' êvruvôci (p. 1181. c.) bêtes féroces, comme dans toute 1M~
MaupaV/oi b n^iv vtto twv Eaav^vwv k&- frique intérieure.
yo>a/a/, Afeèv fÔveç fi.fiV«, «f; C'eft donc-là (fçavoir dans la par-
&^ov,M«Spo/ a w tëv F«^«vk«/ tie la plus occidentale de VAfrique)
Tûav èici%upiM, ^vTjTope^ov t!^ i^p/^. que demeurent ceux à qui les Grax
(Tè^ Maupj^kev^ (p. 1185. a.) donnent le nom de Maurouftens: c'eft
Qudv Ivàùç elyeti, tbç avyxaTêXBovreeç un Peuple de Libye nombreux & riche
'HpemXet Sevpo. ) Karà Tara Je «au 0 qUe les Romains & les habitans du païs
'xetrà ràg çfauç rkUpsi'AKsi8ç^op8[x6çq appellent Maures, & qui n'eft fepa-
[èçr TpoeMvt/ tS k«t« t«î ré de l'E/pjgw^fituée vis-à-vis, que par
çjîAaç wpôftS, r^v A<§utiv «v àpiçepcf, un détroit. (Il y a des gens quidifent
e%ovTi, ôipcç #v, éfef p- 0/ iiev bhhyvsç que ies j|faMm font des JnJiewj, qui fu-
AtKuvtu xutâw, oiBxptetpoi oeAvpnu rent COnduits dans ce païs par Her-
EvTfDâfv 3f »poar«s sus*?™ T/c i/çfifTOff ^ ) Tout près de - là, c'eft - à - dire
tfpàç fev 7% Muvpxcieç, */ KwT«ff auprès des Colomnes d'Hercule,^ trou-
terfaeveu. **To 3 opw(p. 1182.a.> ve le détroit. En avançant au-delà
àkptiTViçiiiTsivoiisyovTYiçmvpiseiuçTQ du détroit de ces Colomnes, & laif-
^ ™ Kfosuv iujw Swp««v, «mot fant p^yw^Mt à gauche, on rencontre
rWiWràuTf.wzi «ÀA«^pfleAA^««uT^-Dline montagne que les Gréa appellent
^ff^r TavMwpar/wv, £v ^/flJj & le§ Bar5ares DyriJt De.Jà
iâ«6fi ^ Tj^pjs ™ détend une pointe de terre qui fait la
AitvHM eèm, <u 1 «TB^i , partie ]a plus occidentale de la Mauri-
^ famé, & porte le nom de Cotes.-.
La chaîne de montagnes qui depuis Cotes traverfe la Mauritanie jufqu'aux
Syrtef, auffi-bien que les autres montagnes parallèles qui l'accompagnent,
,font habitées, d'un côté par les Maurouftens, mais dans le cœur du païs, par
un peuple puiflant de Libye qu'on appelle les Gétules........Au-delà de
la
' (a) Selon Cafaubon il faut lire t*s ^«v u^miîs, les Mafyléens ou Mafyles, comme
JDidnyfius v. 187.
(b) Cafaubon remarque, que Tite lÀve Liv. XXIV. ch. 49. ne fait pas difficulté de
les nommer quelquefois Maurujii; mais que Dion, au contraire, appelle fouventleur
païs m«ucjt«ï<* & non m«^sjw.
SiufAfM; yy. jîgathem. Geogr. Lib. II, c. 5. C'eft-à-dire : La Gétulie eft fituée au def-
fns de la Mauritanie-, 6c au-delà de Y Afrique & de la JPentapole il n'y a plus qu'une
région aride & deferte.
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Extraits rfyKvpwaiuç- faeptiè ruvrw mir&vArene. Au deflusde ceux-ci font les
de Stra- £vpT<?wv, tyuXXsç u.cù Natrci^Mucç, nai Syrtes, les Pfylles, les Nafornons & une
mit. twv r*!iTouAwJv Tivàç- f?r« S<vTaî,*t«2 partie des Gétules; enfuite il y a les
BvÇemïaç ,f*>ê%pt r%çKup%v\doviciç' xoX- #nteï & les Byzaciens, jufques au ter-
?uj 3' m Rap^îov/a- avvfaT&<ri h ritoire de Car i h âge, qui eft fort éten-
oj No/Ii^s «ÛTfl* rourwv Ze tûç yva- du, & auquel confinent les Numides,
ptiuardnsç, roùç fth Muémhieïç a, dont les plus célèbres font les Mafy-
*rovç 5<? MeurcuffvK&ç vpovaycpevsciv lésns (ou Ma/y les) & d'autres qu'on
vç"«to< S' f/ffi Maypofoioi. ïïaca $ % appelle Mafai/y liens; les derniers enfin
â%o Kapzn8ôvoçftJ.é%piçv\h3iv, êçiv sù~ font les Maurouftens. Tout le pais fitué
àxiixuv QvipioTpoCpoç Se , «<TT£p xa< vj B entre Carthage & les Colomnes eft fort
fietrôycuct ntaact. beau & fertile, mais on y trouve des
0/jtSo7 5' êvruvôci (p. 1181. c.) bêtes féroces, comme dans toute 1M~
MaupaV/oi b n^iv vtto twv Eaav^vwv k&- frique intérieure.
yo>a/a/, Afeèv fÔveç fi.fiV«, «f; C'eft donc-là (fçavoir dans la par-
&^ov,M«Spo/ a w tëv F«^«vk«/ tie la plus occidentale de VAfrique)
Tûav èici%upiM, ^vTjTope^ov t!^ i^p/^. que demeurent ceux à qui les Grax
(Tè^ Maupj^kev^ (p. 1185. a.) donnent le nom de Maurouftens: c'eft
Qudv Ivàùç elyeti, tbç avyxaTêXBovreeç un Peuple de Libye nombreux & riche
'HpemXet Sevpo. ) Karà Tara Je «au 0 qUe les Romains & les habitans du païs
'xetrà ràg çfauç rkUpsi'AKsi8ç^op8[x6çq appellent Maures, & qui n'eft fepa-
[èçr TpoeMvt/ tS k«t« t«î ré de l'E/pjgw^fituée vis-à-vis, que par
çjîAaç wpôftS, r^v A<§utiv «v àpiçepcf, un détroit. (Il y a des gens quidifent
e%ovTi, ôipcç #v, éfef p- 0/ iiev bhhyvsç que ies j|faMm font des JnJiewj, qui fu-
AtKuvtu xutâw, oiBxptetpoi oeAvpnu rent COnduits dans ce païs par Her-
EvTfDâfv 3f »poar«s sus*?™ T/c i/çfifTOff ^ ) Tout près de - là, c'eft - à - dire
tfpàç fev 7% Muvpxcieç, */ KwT«ff auprès des Colomnes d'Hercule,^ trou-
terfaeveu. **To 3 opw(p. 1182.a.> ve le détroit. En avançant au-delà
àkptiTViçiiiTsivoiisyovTYiçmvpiseiuçTQ du détroit de ces Colomnes, & laif-
^ ™ Kfosuv iujw Swp««v, «mot fant p^yw^Mt à gauche, on rencontre
rWiWràuTf.wzi «ÀA«^pfleAA^««uT^-Dline montagne que les Gréa appellent
^ff^r TavMwpar/wv, £v ^/flJj & le§ Bar5ares DyriJt De.Jà
iâ«6fi ^ Tj^pjs ™ détend une pointe de terre qui fait la
AitvHM eèm, <u 1 «TB^i , partie ]a plus occidentale de la Mauri-
^ famé, & porte le nom de Cotes.-.
La chaîne de montagnes qui depuis Cotes traverfe la Mauritanie jufqu'aux
Syrtef, auffi-bien que les autres montagnes parallèles qui l'accompagnent,
,font habitées, d'un côté par les Maurouftens, mais dans le cœur du païs, par
un peuple puiflant de Libye qu'on appelle les Gétules........Au-delà de
la
' (a) Selon Cafaubon il faut lire t*s ^«v u^miîs, les Mafyléens ou Mafyles, comme
JDidnyfius v. 187.
(b) Cafaubon remarque, que Tite lÀve Liv. XXIV. ch. 49. ne fait pas difficulté de
les nommer quelquefois Maurujii; mais que Dion, au contraire, appelle fouventleur
païs m«ucjt«ï<* & non m«^sjw.
SiufAfM; yy. jîgathem. Geogr. Lib. II, c. 5. C'eft-à-dire : La Gétulie eft fituée au def-
fns de la Mauritanie-, 6c au-delà de Y Afrique & de la JPentapole il n'y a plus qu'une
région aride & deferte.
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