DE PREUVE
17
quelle on rencontre dans la Mer l'Iile A icshuyk AoTtâtstrx. 'sïra. mpa Afxpiw- Extraits
de Lopàdufe. En avançant toujours, on vog {^etXideavtç Kpk ôuwomovjuv ) dru d'e Stra-
vient au promontoire de Hammon, Qcefau xohiç tcp.qï t^v àp%^> m[j.évvi rîj? bon."
d'où l'on peut commodément obfer- fxiîtpSç Evprswç- roKKcil $' siri net) uh-
ver le thon; enfuite à Théna, ville fi- Kcu fj.srâ^ù itoKîxvai an
tuée environ où la petite 5yrfe com- ftupâœÏTm de t§ $p%y 7% Evprsuç vvj-
mence. Nous ne difons rien d'un ce; Wpa'f/i^K^ç ,. v\ Képyjvva, sv^&yé-
grand nombre de petits endroits,par- %, g%8(râ d/xwvu.aov toA/v, kutakjkiî
ce qu'ils n'ont rien de remarquable. èKârrm Kspmvvfng. Zvve%yg 5' gç/y 1^
Au commencement de la Syrte il y a ^mpà^vpng, v'vk«/ AuroQayiTiv Etîp-
une Ifle de figure oblongue, mais B *w Uy&viv. "Ep 5' d fxgv kukAoç r3
d'une grandeur raifonnable, appellée hoAts t&t», ç«5/«v %ihîm èfevioo-i'uv:
■ Cercinna, avec une ville du même to p irhdrog t3 çq^uto; ê&Howïôoy? ®
nom. Tout auprès eft Cercinnïlis, au- m«ô' hurépuv Vpjv uxpctv voiëa-av ro çé-
tre Ifle plus petite. C'eft de-là que {**, Kpo<re%sTç eforvwpi riji faetpq #ts
s'étend la petite Syr* e, que l'on nom- te^ôtfîra JUpmm, h«Î ^ Mîjwy£, 5ra-
me aufii la Syrte des Lotophages. Cette P'°"o/ toî? ^eyéêecri. Tyv Bè Myviyycù *
Baye a environ mille fix-cens ftades voj^fÇsaiv efoctt tï}v tSv A«To(Z)ay«y
détour, & fix-cens de largeur à fon y*ïy, t^v 0<p' Ofujps Keyopévw, nul
embouchure. Auprès des deux pro- SslmuTcu' rivet av^oha , nui $a[xèç
montoires qui font de part & d'autre C Ohctréuç, àôftfc d uapToç. TloXù
de cette entrée, on trouve des llîes y<*p êçirà SJvSpov gv «ùt^ rd xdfts/xe*
à quelque diftance du continent, fça- ^ a«tôv, g%<jv j^ç<?v Hupitov wAa'gç
voir Cercinna , dont nous venons de 3' g/ovV gv uvr% mki%vut, pfe 5' dé-
parier, & Meninx, qui eft de la même vt^°s Ttt VJW gv «ôr^ £g t^jSup-
grandeur. On croit que celle-ci eft toà/#v«z «vif e/er/i K«t« <$g rov ■
le païs des Lotophages dont Homère a f^%dv gç/ imfâUy&et êpxopsTov, tgt#-
fait mention : il y a même des chofes £%ov é^xKKovTx eîg tov koKtov.
qui femblent le prouver, comme un diurefost Bè ^é%pi Ssvpo rk twv à[^m-
autel d'UlyJTe, & le fruit dont il eft mi riâv vK^vptSuv f
queftion. On y trouve du moins beau- Dov mipov faî t^v ô^p«v TwizMuvJm-
coup d'arbres de Lom/, qui portent *y$&<rtv ot vpo<r%upoi mrà irxsfyv Qéov-
un fruit d'un goût excellent ; au refte *f * * (P- IT92. A.) mpa
il y a plufieurs villes dans cette Ille, vAw%, àp%^ niïfi ^yah^
dont l'une s'appelle aufll Meninx. Tout Evpreuç, moAho-/ ^g-Ke^^Aaç- g/ç t«-J-
le long de la Syrte on rencontre un ^v sf ?W %P«V ^ K.«pxhMvos , ç^-
grand nombre de petites villes , & bi?1 sifl ^«P* ^ vsvTaw<r%t-
dans le fond de la Baye une grande KlMV- Ttsp'wyu à^rd Kupz^o-
ville marchande, auprès de laquelle voç yA^^pf K^Awv, k«2 /xe^pi
paiTe un fleuve, qui le décharge dans 7W Mfj^^uA^v m t«v A^oCpcm-
la Syrîe. Les violentes agitations de E*?v yj^^P' J'/!^T(5v Frf I8^^
la Mer fe font fentir jufques en cet v'^' *^v) A-^ux^ a^g. Hb vTeprw
endroit, & c'eft alors que les habi- ï cii'
tans des environs fortent en toute
diligence pour la pêche.--Plus loin on trouve un promontoire éievé
& couvert d'arbres, appelle Céphale, où commence la grande Syrte. Ce pro-
montoire eft éloigné un peu plus de cinq-mille ftades de Carthage. Au def-
fus de la côte, à compter depuis Carthage jufques à Céphale & îe païs. des
MqffàifyUens, eft fi tué celui des Libo-Phéniciens, qui s'étend jusqu'aux mon-
tagnes de Gêtuïie, & s'appelle aujourd'hui VAfrique, Au-delà de la Gétu-
Tome il g u&
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quelle on rencontre dans la Mer l'Iile A icshuyk AoTtâtstrx. 'sïra. mpa Afxpiw- Extraits
de Lopàdufe. En avançant toujours, on vog {^etXideavtç Kpk ôuwomovjuv ) dru d'e Stra-
vient au promontoire de Hammon, Qcefau xohiç tcp.qï t^v àp%^> m[j.évvi rîj? bon."
d'où l'on peut commodément obfer- fxiîtpSç Evprswç- roKKcil $' siri net) uh-
ver le thon; enfuite à Théna, ville fi- Kcu fj.srâ^ù itoKîxvai an
tuée environ où la petite 5yrfe com- ftupâœÏTm de t§ $p%y 7% Evprsuç vvj-
mence. Nous ne difons rien d'un ce; Wpa'f/i^K^ç ,. v\ Képyjvva, sv^&yé-
grand nombre de petits endroits,par- %, g%8(râ d/xwvu.aov toA/v, kutakjkiî
ce qu'ils n'ont rien de remarquable. èKârrm Kspmvvfng. Zvve%yg 5' gç/y 1^
Au commencement de la Syrte il y a ^mpà^vpng, v'vk«/ AuroQayiTiv Etîp-
une Ifle de figure oblongue, mais B *w Uy&viv. "Ep 5' d fxgv kukAoç r3
d'une grandeur raifonnable, appellée hoAts t&t», ç«5/«v %ihîm èfevioo-i'uv:
■ Cercinna, avec une ville du même to p irhdrog t3 çq^uto; ê&Howïôoy? ®
nom. Tout auprès eft Cercinnïlis, au- m«ô' hurépuv Vpjv uxpctv voiëa-av ro çé-
tre Ifle plus petite. C'eft de-là que {**, Kpo<re%sTç eforvwpi riji faetpq #ts
s'étend la petite Syr* e, que l'on nom- te^ôtfîra JUpmm, h«Î ^ Mîjwy£, 5ra-
me aufii la Syrte des Lotophages. Cette P'°"o/ toî? ^eyéêecri. Tyv Bè Myviyycù *
Baye a environ mille fix-cens ftades voj^fÇsaiv efoctt tï}v tSv A«To(Z)ay«y
détour, & fix-cens de largeur à fon y*ïy, t^v 0<p' Ofujps Keyopévw, nul
embouchure. Auprès des deux pro- SslmuTcu' rivet av^oha , nui $a[xèç
montoires qui font de part & d'autre C Ohctréuç, àôftfc d uapToç. TloXù
de cette entrée, on trouve des llîes y<*p êçirà SJvSpov gv «ùt^ rd xdfts/xe*
à quelque diftance du continent, fça- ^ a«tôv, g%<jv j^ç<?v Hupitov wAa'gç
voir Cercinna , dont nous venons de 3' g/ovV gv uvr% mki%vut, pfe 5' dé-
parier, & Meninx, qui eft de la même vt^°s Ttt VJW gv «ôr^ £g t^jSup-
grandeur. On croit que celle-ci eft toà/#v«z «vif e/er/i K«t« <$g rov ■
le païs des Lotophages dont Homère a f^%dv gç/ imfâUy&et êpxopsTov, tgt#-
fait mention : il y a même des chofes £%ov é^xKKovTx eîg tov koKtov.
qui femblent le prouver, comme un diurefost Bè ^é%pi Ssvpo rk twv à[^m-
autel d'UlyJTe, & le fruit dont il eft mi riâv vK^vptSuv f
queftion. On y trouve du moins beau- Dov mipov faî t^v ô^p«v TwizMuvJm-
coup d'arbres de Lom/, qui portent *y$&<rtv ot vpo<r%upoi mrà irxsfyv Qéov-
un fruit d'un goût excellent ; au refte *f * * (P- IT92. A.) mpa
il y a plufieurs villes dans cette Ille, vAw%, àp%^ niïfi ^yah^
dont l'une s'appelle aufll Meninx. Tout Evpreuç, moAho-/ ^g-Ke^^Aaç- g/ç t«-J-
le long de la Syrte on rencontre un ^v sf ?W %P«V ^ K.«pxhMvos , ç^-
grand nombre de petites villes , & bi?1 sifl ^«P* ^ vsvTaw<r%t-
dans le fond de la Baye une grande KlMV- Ttsp'wyu à^rd Kupz^o-
ville marchande, auprès de laquelle voç yA^^pf K^Awv, k«2 /xe^pi
paiTe un fleuve, qui le décharge dans 7W Mfj^^uA^v m t«v A^oCpcm-
la Syrîe. Les violentes agitations de E*?v yj^^P' J'/!^T(5v Frf I8^^
la Mer fe font fentir jufques en cet v'^' *^v) A-^ux^ a^g. Hb vTeprw
endroit, & c'eft alors que les habi- ï cii'
tans des environs fortent en toute
diligence pour la pêche.--Plus loin on trouve un promontoire éievé
& couvert d'arbres, appelle Céphale, où commence la grande Syrte. Ce pro-
montoire eft éloigné un peu plus de cinq-mille ftades de Carthage. Au def-
fus de la côte, à compter depuis Carthage jufques à Céphale & îe païs. des
MqffàifyUens, eft fi tué celui des Libo-Phéniciens, qui s'étend jusqu'aux mon-
tagnes de Gêtuïie, & s'appelle aujourd'hui VAfrique, Au-delà de la Gétu-
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