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une femme ; elle porte sur sa main droite un embryon de figure humaine. On reconnaît, dans le petit temple qui
est derrière elle, et dont tous les ajustements sont semblables à ceux de la figure 1, l'image du lingam. Une fouille
faite au pied de ce bas-relief mettrait à découvert la partie inférieure.
PLANCHES LXXX—LXXX (bis).
PLAN DU TEMPLE D'ANAÏTIS.
On arrivait à cet édifice par un grand escalier dont la pente seule reste intacte. Toutes les constructions élevées
sur l'esplanade paraissent avoir appartenu aux logements des prêtres ; elles sont en pierres de petit appareil. 11 paraît
que le terrain était un peu plus exhaussé, car on ne trouve pas les places des portes des cellules qui entourent le
temple. Elles étaient sans doute ouvertes dans l'assise supérieure , qui n'existe plus.
La planche LXXX (bis) donne la vue perspective de ce vaste édifice, dont les dispositions sont trop différentes
de tout ce que nous connaissons de l'antiquité , pour qu'il soit possible d'en présenter une restitution tant soit peu
probable. La petite salle du fond est assise sur le roc ; on y remarque un bassin taillé au niveau du sol. Tout le reste
du temple étant en pierre calcaire, cette partie de l'édifice est bâtie en pierre réfractaire de la nature de la serpen-
tine. Au dehors et dans l'axe de l'édifice, on voit un autel taillé dans le roc, et dont la surface est percée de trous
circulaires, comme s'il avait soutenu quelques trépieds de métal.
PLANCHE LXXXL
PORTE DE LA VILLE DE PTÉRIUM.
Sur un glacis incliné de 3g° s'élève cette porte, qui paraît avoir été l'entrée principale de la ville. D'après les dis-
positions des deux parties angulaires qui couronnent les deux pilastres, il est facile de voir cjue cette porte était
couronnée par une pierre posée à angle droit, mais qu'elle avait été évidée circulairement pour former un plein
cintre.
L'appareil des murailles est fait avec un soin extrême ; toutes les pierres sont à bossage taillé au ciseau.
La coupe fait voir la disposition de-» deux tours intérieures faisant office de corps de garde. Les têtes de lion pla-
cées à la hauteur des impostes, sont un caractère particulier de cette architecture.
PLANCHE LXXXIL
Trône de marbre. J'ai trouvé sur l'esplanade du temple un fragment sculpté et assez bien conservé, dont la forme
m'avait, de prime abord, paru insolite : deux lions accouplés et dont la tête sort en relief forment une espèce de
siège, mais dont les pieds manquent. Les corps de ces lions sont en bas-relief, c'est-à-dire que cette sculpture est
disposée comme les colosses des pylônes de Persépolis. Je note cette ressemblance parce qu'elle est caractéristique
de la sculpture orientale, et que ce fragment barbare n'a rien de romain.
La figure 3 représente l'entrée de la poterne qui conduit dans l'intérieur de la ville par un souterrain que j'ai
décrit plus haut. L'appareil de la muraille n'est pas si soigné en cet endroit que dans le voisinage de la porte prin-
cipale.
La fig. 4 est un spécimen des nombreuses constructions qui occupent l'intérieur de la ville; il n'y a que le
temple qui soit en assises réglées : tout le reste est pélasgique ou pseud-isodomon.
PLANCHE LXXXIIL
PLAN ET VUE DE L'ACROPOLIS.
Ces ruines sont celles qui couronnent l'éminence le plus au sud, dans le plan général. Je donne cette vue, pour
faire voir avec quel soin cette construction est appareillée. C'est le même appareil que l'on observe dans les mu-
railles du grand escalier à Persépolis.
une femme ; elle porte sur sa main droite un embryon de figure humaine. On reconnaît, dans le petit temple qui
est derrière elle, et dont tous les ajustements sont semblables à ceux de la figure 1, l'image du lingam. Une fouille
faite au pied de ce bas-relief mettrait à découvert la partie inférieure.
PLANCHES LXXX—LXXX (bis).
PLAN DU TEMPLE D'ANAÏTIS.
On arrivait à cet édifice par un grand escalier dont la pente seule reste intacte. Toutes les constructions élevées
sur l'esplanade paraissent avoir appartenu aux logements des prêtres ; elles sont en pierres de petit appareil. 11 paraît
que le terrain était un peu plus exhaussé, car on ne trouve pas les places des portes des cellules qui entourent le
temple. Elles étaient sans doute ouvertes dans l'assise supérieure , qui n'existe plus.
La planche LXXX (bis) donne la vue perspective de ce vaste édifice, dont les dispositions sont trop différentes
de tout ce que nous connaissons de l'antiquité , pour qu'il soit possible d'en présenter une restitution tant soit peu
probable. La petite salle du fond est assise sur le roc ; on y remarque un bassin taillé au niveau du sol. Tout le reste
du temple étant en pierre calcaire, cette partie de l'édifice est bâtie en pierre réfractaire de la nature de la serpen-
tine. Au dehors et dans l'axe de l'édifice, on voit un autel taillé dans le roc, et dont la surface est percée de trous
circulaires, comme s'il avait soutenu quelques trépieds de métal.
PLANCHE LXXXL
PORTE DE LA VILLE DE PTÉRIUM.
Sur un glacis incliné de 3g° s'élève cette porte, qui paraît avoir été l'entrée principale de la ville. D'après les dis-
positions des deux parties angulaires qui couronnent les deux pilastres, il est facile de voir cjue cette porte était
couronnée par une pierre posée à angle droit, mais qu'elle avait été évidée circulairement pour former un plein
cintre.
L'appareil des murailles est fait avec un soin extrême ; toutes les pierres sont à bossage taillé au ciseau.
La coupe fait voir la disposition de-» deux tours intérieures faisant office de corps de garde. Les têtes de lion pla-
cées à la hauteur des impostes, sont un caractère particulier de cette architecture.
PLANCHE LXXXIL
Trône de marbre. J'ai trouvé sur l'esplanade du temple un fragment sculpté et assez bien conservé, dont la forme
m'avait, de prime abord, paru insolite : deux lions accouplés et dont la tête sort en relief forment une espèce de
siège, mais dont les pieds manquent. Les corps de ces lions sont en bas-relief, c'est-à-dire que cette sculpture est
disposée comme les colosses des pylônes de Persépolis. Je note cette ressemblance parce qu'elle est caractéristique
de la sculpture orientale, et que ce fragment barbare n'a rien de romain.
La figure 3 représente l'entrée de la poterne qui conduit dans l'intérieur de la ville par un souterrain que j'ai
décrit plus haut. L'appareil de la muraille n'est pas si soigné en cet endroit que dans le voisinage de la porte prin-
cipale.
La fig. 4 est un spécimen des nombreuses constructions qui occupent l'intérieur de la ville; il n'y a que le
temple qui soit en assises réglées : tout le reste est pélasgique ou pseud-isodomon.
PLANCHE LXXXIIL
PLAN ET VUE DE L'ACROPOLIS.
Ces ruines sont celles qui couronnent l'éminence le plus au sud, dans le plan général. Je donne cette vue, pour
faire voir avec quel soin cette construction est appareillée. C'est le même appareil que l'on observe dans les mu-
railles du grand escalier à Persépolis.