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Le charivari — 12.1843

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Février (No. 32-59)
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tr royale de Pa,.,s
-Contrefaçon. Droit T0*»
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voTSnu!l^relac

(-.-EScroqueri(e^;4
Lrange supplique ?M ,
t. - Un marchand d'h„7 i
ive nourrit six m» s ^

• Règne de Jacques ]e,
^lites-Sociétés-s^

!• |?,evelé- « toa.iours l
îx francs ne laissent r "«
lidite. Ses cannes, f„0JMi
23, boulevart des lu, S«'«.
boulevard Montmartre l'1''

lauréat, parM.Boi,,
lyens, iu,r. N.-D.-des-Vj^*

NNÉ,

i JOURNAUX.

l&onrae'.qu'on annonçait j,
î Ona vuavecplaisi^»
tte publication tient ton, "
•o est composé avec nn 3
le. mettent du premier^
eproducteurs.Lcsaiticls?
muser en même temps 1» !
eil un véritable livre W
r entre les mains de t2

inde et belle idée soutenu»,,
i conduite, cette entrepris
me révolution au profitdu ,„'
ii, tout en ne coûtant rie,
de bénéfices modiques il
usieurs esprits élevés. Quelnn,
is avaient échoué. Les uns
d'autres, qui n'avaient nai
it compte sur des prolils I
illemessant parait, au cot,|,|
de bonne foi et renfermer m
imens du jilus grand sucti
le de.se faire en quelque<r
de l'abonné, de faire les ai
e perdre, et de faire profiieri
les journaux tous les abonni

îmessant. Directeur lui-mèm
le, l'une des plus importa*
nne, il s'est entendu avec I
les prix et de tous les fornuk
central de correspondance e
nistrations et les relationsd,.'
le faire faire des réclamation
ou peu habituées à ces sort
e à obtenir un service exact,
e. d'un journal bien lait, çe l«.
l'acheteur de livres, ne
ipathies ? Toute entreprise d
u consommateur et promet i
le la centralisation, celte m
iiicourragée dans un pays de ci
la Fi ance.

i grand restaurant Saint-Paul
Trois beaux prix seront dislti
jes dirigera cette pouie, qui r
plus beaux joueurs delà ci

PIMANCHR § FÉVRIER 1843. P^^JO^lJ'KI JL S DOUZIEME ANNÉE, K« -3C

t O, rue du Croissant, 1C.
tiE, passage Bourg-l'Abbé.

XCE,

s souscription rORClX

jle en ajoutant cinq

cenlii

.réunit divers perfeetiog
nie des sciences, bacon1»
ures conditions d'0DUq«

Paris.

Département». Etranger. \&\v. \/î if T% HiSffiWlBX.'*^ Î^HSŒ» ETÎCÇi' La collection complète de la nouvelle série, du jan-

, 15 fr. l»lr. || ^^^-^B^s^M^^^^-S^^^t^f^ il H/4P . vier «38 au 31 décembre iMB^O vol. Prix.. 300 fr. .. c.

tin A"----', nènis datent des Ur'et 16 de chaque mois. ^|t^ Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

''CS'A'bn"e"wui la Frar.ce et l'Etranger aux bureaux du Journal, .^M^^^^^^m^f r ° "^PlffPlr7Ni * Dwsin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur bots.

MIE DU CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT), 'JS^^^^^^^^B^^^^maJL^l^ÊBÊÊÊÊÊ^I^L-. PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL,

i l'ARlS" i rn. nt pour les Départements, chez les Corres- /Sm'%\^^^^f@w|M|r jiF3^—— Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-

Kis|*c'ai .s Libraires les Directeurs des Postes et des i^^^^S^^-i^KBM> ïMfêfï "WRlftlf. —- nique dujour.crilique des orateurs eldes débats législatifs.

()II(laiits-. i» b Delpech, à Bordeaux; Camoin, à ^ZS/êé/^gm Jatd^KmLn^lG&Z-. OÏw©s3*W © Littérature. Critique des livres, des pièces de théitlre,

)|i'3>i^l'rll's,j ... à Toulouse; Mlles Uaudier, à Lyon; Wa- '^^'IS S^^KÊÊMt^^^^^-^MiêiÉW lŒjfiHHftWB»^ des cours publies,etc.; des concours, réceptions et travaux

prit" ,'[fe.nevilly à Metz; Mainville, Watré, iHouen; :M^J^À^^^^^^B^Ë^^^^^^^^^^^^^^^XËèM^M^V^^^7ij académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruits

aller.» |a pojt'e, à Ali/er. lit / tfi Wlii \M^ltffmÊmr^^''^^i tfàiMl l InTi 7' ir' ' i —' ''« suions, de coulisses et de bourse ; pastichesde nos grands

le l)irec,le iielaiaue le Directeur des Postes à Bruxelles ; ^^^^^S^Ê«M*B\ écrivains du jour ; critique de la critique.

f°utl ri Covie' à Londres; la Hollande, les Direct. ^V^MWS&^^^^^ÊÊmB^ \;'^jj^l^VÊÊSEM'' wS^W^ms£x^^^'( Beaux-Arts. Musique , peinture , sculpture, etc.

r.tM'" . a'j a nave, Amsterdam; la Suisse, Combe, li- ^sbHbP*? Sfflf ^flREMH&F'lf «■■EËjHHMiHfll I! Uœurt. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et

jes ',0S'!!S,''enuve • V Italie, les Direct, des Posles à Turin, «=|sagBKgfl9H|HH Kaj^SÊ^'\^\^f\%lsS, ^mttÊÈÊ&Z^Ji i I | l! nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

l,fJ'rl!lvémnne Venise, Florence, Rome, Naples; YEs- ^Êf&ÊSBËaSBËÊÈlKËl Jïir>4w50lFMtf l VV ^BB^ÉHR¥rRT» Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut

\l Minier' libraire a Madrid ; l'Allemagne, les Di- WÊÈjri&wÈBB^^U^Ê, *îfMjAïaHÎ! ^KilSSï'n'rJUr -Ir bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,

pWe,' Postes'â Leipsig, Francfort, Hambourg; l'Au- "^^^^S^SB^SBSSm^ mSiffim^^xf^k^S^Sk. i^^^^Mviliy-ljlr 17 etc. Dessins deqenre,croquisdemœurs,seènesd'inlérieur,

r,tl f h Bavière, le Direct, des Postes à Vienne, etchez '^^^^^^^^^sS^^.SHsIÊlÊSÏ/Êtt 1 B I Sa» ^^^^jM^lwl^LL- pochades de salon, d'atelier, de tribunaux,de promenades

tr**** ''L. j Strasbourg ; la Prusse, le Direct, des Postes ^7^PPRfi1^9S|nmB iêS^g^sL^J^^, publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en rn-

Al'?"!, c|,apelle ; la Hussie, chez Bellizard, Dufour et <^_^7~~,^^^\^^^Sh^^^^^^Sl5^^^^^^B/'C^^v^\ ' --I T!jS> jtie. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et des

''•''' libraires à Saint-Pétersbourg ; aux Etals-Unis, *~-^~&??j~r-\ ^^s&^^^^^)g^^^^glft^^^^^ ^A^Z^SÊizZ-^-' galeries. Portraits ou charges des célébrités conlempo-

Tout ce qui Concerne le^journal doit être adressé (franco) a» Directeur.

t'otoP-».* a j(ew-York. —'— *^~«i^5^pi5=^lj rames et personnages fameux, etc Dessins de Modes, etc.

c\0 lilî ' ajement des ahunoemeots, les'maadats à vue sur te Trésor ^*e^*g?'^^BfrT~^g^rZ^lI^jr . ' '--—_" r°ut ce 1«i concerne le journal doit être adressé (franco) au Direc-----

(lu n*01' i.03tt, et les effets sur les maisons de banque de Paris. Les lettres non affranchies seront rigoureusement refusées,

LE CHARIVARI.

T.

0 monument vengeur, trophée indélébile,
Bronze qui, tournoyant sur ta base immobile,
Semblés porter au ciel ta gloire et ton néant ;
Et de tout ce qu'a fait une main colossale,
Seul et resté debout ; — ruine triomphale
De l'édifice du géant!

Débris du Grand-Empire et de la Grande-Armée,
Colonne d'où si haut parle la Renommée !
Je t'aime : l'étranger t'admire avec effroi.
J'aime tes vieux héros sculptés par la victoire
Et tous ces fantômes de gloire
Qui se pressent autour de toi.

(Jtie de fois, tu le sais, quand la nuit sous ses voiles
Fait fuir la blanche lune ou trembler les étoiles,
.le niens, trots, évoquer tes fastes devant moi ;
El d'un œil enflammé dévorant ton histoire,
Prendre, convive obscur, ma part de tant de gloire,
Comme un patte au banquet d'un roi,

Que de fois j'ai cru voir, ô colonne française,
Ton airain ennemi rugir dans la fournaise !
Que dn fois, ranimant tes combattans épars,
Heurtant sur tes parvis leurs armes dérouillées
J'ai ressuscité ces mêlées
Qui t'assiègent de toutes parts !

Jamais, û monument ! même ivres de leur nombre,
Les étrangers sans peur n'ont passé sous ton ombre;
Leurs pas n'ébranlent point ton bronze souverain.
Quand le sort une fois les poussa sur nos rives,
Ils n'osaient étaler leurs parades oisives
Devant tes batailles d'airain !

II.

Mais quoi ! n'entends-je point, avec de sourds murmures,
De ta base à ton front bruire les armures?
Colonne ! il m'a semblé qu'éblouissant mes yeux,
Tes bataillons cuivrés cherchaient à redescendre...
Que tes demi-dieux, noirs d'une héroïque cendre,
Interrompaient soudain leur marche vers les cieux.

ilj Qu'est-ce donc?-^ et pourquoi, bronze envié de Rome,
Vois-je tes légions frémir comme un seul homme ?
Quel impossible outrage à ta hauteur atteint?
Qui donc a réveillé ces ombres immortelles,
tes aigles qui, battant ta base de leurs ailes,
Dans leur ongle captif pressent leur foudre éteint ?

elle-même de m finitit .
es, ddnt la supériorité e «
i fois grossissement et U.i ,
l'Observatoire royaletflW
ais-Royal, 27, e passage ^,
IING, fabricant^.Dieu f.wj m
incesse Clémentine, nie ""f ,

'c comprends... l'Étranger, qui nous croit sans mémoire,
Veut, feuillet par feuillet, déchirer notre histoire,

ir rue Laffilte^ 40. veut, feuillet par feuillet, déchirer notre

' ' ..-Ag; écrite avec du sang, à la pointe du fer.

st imprimée sm pap'" !., 1
u pinceau. - Trix : lir."" ; . •

«dis il n a donc jamais, fier pour une victoire,

l| Ose-t-il, imprudent, heurter tant de trophées ?
le ce bronze chargé de foudres étouffées

- - -

Subi de tes splendeurs l'aspect expiatoire !
D'où vient tant de courage à cet audacieux?
Croit-il impunément toucher à nos annales ?
Et comment donc lit-il ces pages triomphales
Que tu déroules dans les cicux?

Est-ce un langage obscur à ses regards timides ?
Eh ! qu'il s'en fasse instruire au pied des pyramides,
A Vienne, au vieux Kremlin, au morne Escurial !
Qu'il en parle à ses rois, cour dorée et nombreuse
Qui naguère peuplait d'une tente poudreuse
Le vestibule impérial.

A quoi pense-t-il donc l'Étranger qui nous brave ?
N'avions-nous pas hier l'Europe pour esclave?
Nous, subir de son joug l'indigne talion!
Non ! au champ du combat nous pouvons reparaître :
On nous a mutilés, mais le temps a peut-être
Fait croître l'ongle du lion.

Quoi! le globe est ému de vol ans électriques ;
Derrière l'Océan grondent les Amériques ;
Stamboul s'abat; l'Espagne aspire aux jours anciens ;
Lisbonne se débat aux mains de l'Angleterre....
Seul, le vieux peuple franc s'indigne que la terre
Tremble à d'autres pas que les siens.

Prenez garde ! —La France, où grandit un autre âge
N'est pas si morte encor qu'elle souffre un outrage !
Les partis pour un temps voileront leur tableau.
Ah !.... comme ce Romain qui remuait Ja terre,
Vous portez, ô Français, et la paix et la guerre
Dans le pli de votre manteau.

Votre aile en un moment touche, à sa fantaisie,
L'Afrique par Cadix, et par Moscou l'Asie,
Vous chassez en courant Anglais, Russes, Germains ;
Les tours croulent devant vos trompettes fatales,

Et de toutes les capitales

Vos drapeaux savent les chemins.

Quand leur destin se pèse avec vos destinées,
Toutes les nations s'inclinent détrônées.
La Gloire pour vos noms n'a point assez de bruit.
Sans cesse autour de vous les États se déplacent.
Quand votre astre parait tous les astres s'effacent ;
Quand vous marchez, l'univers suit.

victor hugo.

QUI OUOOTSi

Il y a un homme qui s'est égaré. Cet homme était l'é-
mule de Trognon, le rival de Sylvestre de Sacy, le com-
pétiteur de Michel Chevalier. Il était nourri de la manne
du pouvoir et de l'ambroisie du Journal des Débats. A la
rue des Prêtres on l'aimait, au conseil d'État on le cho-
yait ; il avait ses grandes et ses petites entrées dans tous
les ministères ; c'était une plume éloquente et dévouée,
une phrase brillante et pompeuse, un style savant et dog-
matique, un adjectif sonore et retentissant. C'était lu

i

qui éventrait Ia question d'Afrique, coulait à fond la
question lurco-égyptienne, perforait la question chinoi-
se. Il était l'alpha du premier-Paris et l'oméga de l'entre-
filet. Il était la gaine de cette épée dont M. Bertin est la
garde et M. Cuvillier-FIeury la pointe.

En un mot c'était M. Saint-Marc Girardin.

Quelle plus forte colonne soutenait le temple dynasti-
que! quelle plus abondante parole lui prêtait l'appui de
son intarissable période! Fort entre les forts, saint par-
mi les saints, on le regardait comme l'élu de la Doctrine,
le consolateur des cabinets affligés, le médiateur des
centres chancelans, le protecteur du Vingt-Neuf-Octo- '
bre et du vieux discours français.

Lui seul maintenait intacts les principes du syllogisme
et les droits de la métaphore ; c'était le champion bardé
de citations de la vieille rhétorique, cette rhétorique
que le peuple français n'apprend que pour avoir un pré-
texte de l'oublier, — le chevalier parlant de l'antithèse,
le fort critique à cheval sur le paradoxe, celui qui disait :
« L'axiome est Dieu, et l'aphorisme est son prophète » ,

Si Michel Chevalier n'était pas, M. Saint-Marc Girardin
serait tout.

Lui seul comprenait M. Bugeaud, et ce n'était pas là
un de ses moindres mérites. Il connaissait la Mitidja com-
me s'il l'avait inventée ; il se promenait à yeux fermés
dans l'Algérie officielle et traduisait à phrase ouverte les
rapports de son gouverneur. Il avait, tout dernièrement
encore, découvert saint Augustin et l'ait une description
d'Hippone au courant de la plume. Si on l'avait voulu,
il aurait expliqué le percement de Julia-Césaréa , que
les barbares appellent Cherchell.

De la place Sainl-Germain-l'Auxcrrois à la place des
Trois-Marics il était connu sous le nom de Saint-Marc
l'Africain ; quand il passait, les gamins du quartier lui

disaient : « Bonjour, Sidi », et ii répondait Allah en turc.

Eh bien, cet homme fort comme un lion et prudent
comme un serpent, celte plume qui maniait avec la mê-
me grâce le vers latm et le mythe humanitaire, ce style
simple et grand, grand parce qu'il était simple et simple
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Qui Quoque!
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Février (No. 32-59), S. 137

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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