LUNDI 11 DÉCEMBRE 1843. ^___--r---r - ANNÉE, 1N«S 345sj
rue du r- •
p ABOHNSHSHTS:
Paris. Département* îtnatar
(.,,Moi»........ « fr. 18.fr. 22 fr,
l TI Mois.......... 30 36 44
ISKff.......... 60 72
ZfTl
.n
Ï.-J
su
Xsips à La Haye, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
l'sï" j Genève: l'ftoHe, les Direct, des Postes à Turin,
libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis, <~r-^W^^,^S^^^SS^^^^:=^=^fr^^^^^SS|^^kw^/^^lt• galeries. Portraits ou charges det célébrités contempo-
fiBehr à New-York. *^-^^~S- ,..7^==^^^^^^E^s;3gyW»a^Np^^^5g:^^ raines et personnages fameux, etc Dessins de Modes, etc.
^ .nltÊn paiement des abonnements, lestmasdata à rue mr teTrésor ^'^^^-^'^P^M'TSTfcM^T^'^^^* ~—■- —Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directes*
"iiiur U ttst»,to.ttttU sur 1m Baissas kIi banque da Paria. mt>t9ttB3FSmBt*^-£' ' ■> .. Les lettre! bob affranchis! seront nseareusement refusée»,
raisonné des
' premier
SO fr. > PaPfer (,
n-8-y«omprisia£;
^ites par Dussai)ls;!
FRANÇAISE L'homme qui roula ie plus spirituellement sa bosse
iv.-impr!, au lieJ^^as l'ancienne Grèce, Ésope, dit une fois : « Il n'y a pas
le pire chose au monde que la langue.»
M. Guizot, qui n'a pas l'esprit d'Ésope, quoiqu'il fasse
La collection complète de la nouvelle série, du *.«' jw-
vicr 18718 au 30 juin 1841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c.
Chaque volume........................ 30 »
Un numéro isolé avec lithographie...... » 50
^Abonnements datent des <er et 16 de chaque mois. Ëé^^^^^^^h^ ° H ^^éJE^P Journal quotidien publiant chaque jour■ un nouveau
Km Pt la ?™a Et l'IStranq» aux bureaui du Journal, .. V^^Ss^^ÊSÊ^rX ° W/jÈÊÊÊL^ © ^mzr Dessm ei tesraptue ou sravure'et des Vl3nette SUI bois-
Vws ME »U CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT), jÇ^^ÊSÊ^ÊÊ^m^JL^' ImËÊSÉÊÊ^ÊM^ .PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
ilSalement pour les Départements, chez les Corres- /âfWS^WH J"^*^^^»^»»^ Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
ESts les Libraires, les Directeurs des Postes et des ^%t\?5>X£^<:J9BÊ^M*à& ^^'^tw^t^ÊmÊ. 91— ',iujo«r.cntique "les orateurs et des débats législatifs.
«»d îp ïes, et chez Delpech, à Bordeaux; Camoin , a ^^W^J^ ^tmÊBÊLmm^c nRflHMHfT . lttteratur<>;. unique des livres, des pièces de théâtre,
'leSS 6/fRey, à Toulouse; Mlles Baudier, à Lyon; Wa- Tta» /mMéÊfSBÊs\\\Wr^»^\ f\ ll WMjfflBlTiT> i des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
w il'ille-Devilly, àitfe<z;Mainville, Watré, à Rouen; IW" /s/lJ^t^lHRi^Pi^Uîâ^^ ÊJÈÊÊffî9Wi£^ académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits
,3''er' "leur de la Poste, à Alger. ^iw^SSÉ^^^f ' ' - d« salons, de coulisses et de bourse ; pasticbcs.de nos grandi
ï P"! i, Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ; f^qillIllSâ^^ écrivains du jour ; critique de la critique.
fMrrre, Covie, à Londres ; la Hollande, les Direct. hl!^SMi^^^^BBJHf\ -Tiaffl^^fr fiRr HTO^jssffstSF i^lil fléaux-,! ris. Musique, peinture, sculpture, etc.
tfigttM \ Amctn-W«m. I. f...___ i>__u„ i: ^I^V^falilrraiil^uSMsfSBBBHBW XlSMESSMdl v &*â£s*rçlraBSS*v *JsaKtB&Kb^*ca&£lnBft WlfJI B'TT la ,î//p,/rç IHimiirt nnrisiprnps nrnvini'ial.'c />nr
Mœurs. Moeurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.
*'! nf'Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; VEs- .i^S^^S^^^m wBÈÊ ,Mn^^^^YlAW\ ^BÊÊ&mÈk 4m5P ff Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
Monnier, libraire à Madrid ; VAllemagne, les Di- wS^^^^MsBBssssW JaÊMSÎ^KVi vM Mk\ ^ÊÊÊÊmÊSHIi ~QI1 ifl bien 'e permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
''^dVs Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l\4u- ^wWMMÊtf&SMBttV stWÊmÊt^^S—^JÎ^&st W^Êmmm JlflUl I etc. Dessins degenre,croquis demœurs, scènes d'intérieur,
*Ç \° * |a fiwilre, le Direct, des Postes à Vienne, et chez "^^sH^^^^^^^^Br* KjmmjmPfim\ )f R flllË21»sfillffi aullil- pochades de salon, d'atelier, de tribunaux,de promenade»
roR0lîSSEAr j
) f °l ' Pap. vé|, 'Ç'kl1!, la'ïàw'eV»! le"Oiréct. des Postes à Vienne", et chez -^^ffl^^^j DP* ÊÈÈÊÊ&lifM\ 11 pochades de salon, d'alelïer, de tribunaux, de promenades
\ ' ''Ij. i« jre j Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes OgsggsBsaMKWBE|l ^fÊUm^BU (m A m / j.jgPPj% '^^^^^^TZjs^' publiques. Principales scènes de pièces de théâtre ~n vo-
Vo'. in-8 Vi-la-Ciiapelle ; la Kussie, chez Bellizard, Dufour et ^S^^X^i^gWjB^B ^ST^^i. x^-Î^CS- ^"e- Copie des meilleut i tableaux de l'expositioirtl dei
,fi(ï f., ' Panin« p '* iihraires à Saint-Pétersbourir: aux Etats - Unit . *~- -/~V ';=^i^^sa^»»^^»a»^^BtlKÉai'*»«BsB>gga< __W-'-r'^ aaleries. Portraits ou charoes des célébrités contemvo-
LINGUISTIQUE GOUVERNEMENTALE.
N AFRIQUE, parVic
1» fr. le même,dem
LLANT DANS L is
5 vol. in-8, nouv. édi
I vojage se vend sépa
• séparément, 7 f.
n France, par M. Rat
V.Net SIV.
islesFrançais.par
. in-8, 20 fr.
ture, etc.; 26vol
:min, 700 fr.
S P^r G L j s "L wft*ol> 4U1 11 ™ P"B 11 capin u usufjc, quuiqu 11 lasst;
deRennes-'in.f0|iQn'i'»s5'Par'er'es bêtes-- au Journal des Débats,—M. Gui-
1 ut pense exactement comme le fabuliste.
^ar^Ch'f ff Kel3fl' "n a'me Pas P'us 'a §'oUe accommodée aux fines
inï, 32^ fr01jVet*94"e°er')es qu'attachée aux gosiers des gardes nationaux.
e5 P<»r le même; 2wil ^on u0rreur se fonde sur ce que cet organe oblong,
et babillard, peut tout renverser, les meilleures
imbinaisons ministérielles et les citadelles les plus so-
dés.
La langue peut renverser mieux que cela encore.
Dieu a donné la langue au garde national pourrepro-
lire la consigne, pour répéter le commandement, pour
LE-, 2 vol" in-8, pj fier rarement Vive le roi ! et fréquemment A bas les
titilles !
La consigne de M. Guizot serait que tout garde natio-
al pût mettre de temps en temps sa langue dans sa
iberne avec son fourniment et sa cire à moustaches.
A plus forte raison, cette mesure devrait-elle être " à
ordre du jour lorsqu'il s'agit d'une revue, d'une parade
CUIT, poème en qiiiîla'un cortège officiel.
'Académie; 1 beauvcl.) Il est question, par exemple, d'ouvrir prochainement
, Itschambres. On connaît la mise en scène de cette co-
irouettes, ou bifli»... ~ . ,, „ T . ,
' 2 fr 50 Net! fnffif jour-la, M. Jacquemmot a coutume de ranger,
lux vol. grand in-8,ï|vs la chambre aux harangues jusqu'aux Tuileries,
, par Victor Adamjnc es soldats-citoyens en espaliers.
Or, voilà où il serait excellent que la langue n'oubliât
îh'arles Marchai; 2rofJSP'elIe doit être l'amie du palais.
M. Guizot redoute justement tout le contraire. On par-
de cris indépendans et d'interjections patriotiques ; on
it, en un mot, que les glottes qui se trouveront sous
s armes devront tracer leur devoir aux députés qui se
wveront dans la salle.
C'est ici que le chef du Vingt-Neuf-Octobre intervient,
'ans la rue comme dans la chambre, il est urgent de
ommencer toute bonne session parlementaire par étouf-
ï \es voix.
On connaît les procédés en usage pour fermer la bou-
a ceux qui parlent trop ou trop fort à la tribune.Ces
«cédés sont vulgaires depuis le jour où Eschine, rival
''Demosthènes, recevait sous main de l'or de la Macé-
ome. On ne donne peut-être pas de l'or en nature chez
*! quoique M. Gérain ne soit point inventé pour des
0J3ux de cerises ; meis on donne toujours bien l'équiva-
11 c» sinécures, en titre/s, en croix, en recettes parti-
«lières, en bureaux dç poste, en bureaux de papier
*é, en bureaux d^tabac.
Cieii nous bénisse ! '
Mais, pour ce qui concerne le discours de la rue, la
1 vol. in-8,6 fr.
Charles Marchai ;
id de Ronzière; 2
■)
§
0N.NÉS DE LEPEBIIE
ces et Engorgera»*
plus en pins l'a l J
..personnes qui»»»
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rrètes
,. ALBERT;
u, kraraté du fi»-"0'"
1, et»., etc.
l'buf on P»«JJ*iW
isolu le M**;»»
simple, ùe*, Wi
•ontre toutes1 le ^
uelque ancienne"1
'elles soient.
;ment est pjajf!\
,aaC.afi«.r.»P'*;
en plein air', l'interpellation sous le ciel ouvert,
«lion
^ Je sait trop c^el moyeu employer. Il faut du neuf,
'■'Veva pc-ui" empêcher qu'on ne caûise et surtout
«««ne crie.
Justement M. Guizot vient d'imaginer un stratagème.
Lisez-le : il est édifiant et pharmaceutique.
Je suppose :
Vous êtes garde national,désigné pour la cérémonie du
27 décembre.Un chirurgien de bataillon passe chez vous
sous un prétexte ou sous un autre. Sous une couleur
quelconque, il vous demande quelle est votre foi politi-
que. Vous lui tirez la langue : c'est ce qu'il lui faut.
« Monsieur, ajoute-t-il, Hippocn te affirme que se trop
bien porter dénote toujours une maladie. Vous avez pré-
cisément l'âme trop nationale et la glotte trop saine. Ce
ne sera agir qu'en sage en restant au coin du feu, le 27
décembre, sous le solstice d'hiver. Je vous raye.s
Je suppose encore :
Vous êtes toujours garde national, toujours désigné
pour la cérémonie en question. Le chirurgien passe chez
vous pour la mission que nous venons de dire. Il trouve
votre esprit patriotique en dissolution et votre langue
en proie à une laryngite du premier calibre, à la toux,
à l'enrouement, au mutisme. Vous êtes son homme !
a Monsieur, ajoute-il, Gallien recommande l'exercice
à tous les organes débiles. Vous avez une glotte si faible
qu'on pourrait dire que vous n'en avez pas. Impossible à
vous d'articuler un mot, une syllabe, un son ! Ce ne sera
agir qu'en homme prudent en venant faire un petit tour
en uniforme, près des Tuileries, le 27 décembre, à l'heu-
re où l'air est pur. Je vous porte. î
Ainsi voilà qui est bien entendu. Pour que le cortège
ne s'époumonne pas en exclamations immodérées, on au-
ra appelé le 27 décembre tous les asthmes, toutes les
toux opiniâtres, tous les rhumes gastriques, toutes les
phthisies, tous les borborygmes et toutes les péripneumo-
nies qui émaillent notre milice citoyenne. Le moyen pa-
raît infaillible, en effet, pour empêcher de se plaindre et
de murmurer correctement.
J'en tire naturellement que, dan.; celte circonstance
encore, M. Guizot se montre un graid ministre. Jamais
encore on n'avait appliqué les affections rhumatismales
au gouvernement. A, lui cet honneur.
M. Guizot mériterait une couronne des quatre fleurs,
s'il n'était pas digne avant tout d'être coulé en pâte de
jujubes par M. Marochetli.
MAUVAISES MIMES
A PROPOS DBS BASTILLES,
POUR FAIRE SUITE
AUX MAUVAISES RAISONS.
Tandis que M. Arago bat les bastilles avec le gros ca-
non d'une impitoyable logique et d'une science irréfu-
table, la Belgique les vise avec la coulevrine de la
plaisanterie. Le Patriote belge, excellent journal radical
de Bruxelles, publie contre les forts une complainte où
nous avons remarqué les couplets suivans :
Ecoutez, peuples du monde
Et du faubourg Saint-Marceau,
De la Chine jusqu'à Sceaux,
De Pantin jusqu'à Golconde,
Les mystifications
Des fortifications.
Une nuit, Thiers, sans culotte,
Rêvait, poussant des hélas !
Que l'empereur Nicolas
Lui caressait de la botte
Ce qu'au milieu des bravos
Il exposait à Grandvaux.
Français, je vous recommande
Ces travaux comme objet d'art.
Quoi de plus beau qu'un rempart i
Monsieur Cavé le demande.
Je l'avouerai sans efforts,
J'ai du faible pour les forts.
Les meurtrières se grillent,
On emplit les arsenaux,
Et déjà sur les créneaux
Mille baïonnettes brillent.
On l'on ne voyait qu'ânons,
On ne voit plus que canons.
11 fut une autre bastille ;
Mais le peuple certain jour.
Sans trompette ni tambour,
Renversa mur, porte et grille.
En place il grava ceci :
« Citoyens, on danse ici.»
On fait par l'intelligence
Ce qu'alors la force fit.
Ces forts que chacun maudit
Auront leurs jours de souffrance.
Quand un bon vote viendra.
Sur les forts on dansera.
En attaquant ainsi les bastilles, la Belgique plagie en-
core la France ; mais, cette fois, c'est une bonne contre-
façon.
rue du r- •
p ABOHNSHSHTS:
Paris. Département* îtnatar
(.,,Moi»........ « fr. 18.fr. 22 fr,
l TI Mois.......... 30 36 44
ISKff.......... 60 72
ZfTl
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Ï.-J
su
Xsips à La Haye, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
l'sï" j Genève: l'ftoHe, les Direct, des Postes à Turin,
libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unis, <~r-^W^^,^S^^^SS^^^^:=^=^fr^^^^^SS|^^kw^/^^lt• galeries. Portraits ou charges det célébrités contempo-
fiBehr à New-York. *^-^^~S- ,..7^==^^^^^^E^s;3gyW»a^Np^^^5g:^^ raines et personnages fameux, etc Dessins de Modes, etc.
^ .nltÊn paiement des abonnements, lestmasdata à rue mr teTrésor ^'^^^-^'^P^M'TSTfcM^T^'^^^* ~—■- —Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directes*
"iiiur U ttst»,to.ttttU sur 1m Baissas kIi banque da Paria. mt>t9ttB3FSmBt*^-£' ' ■> .. Les lettre! bob affranchis! seront nseareusement refusée»,
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' premier
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FRANÇAISE L'homme qui roula ie plus spirituellement sa bosse
iv.-impr!, au lieJ^^as l'ancienne Grèce, Ésope, dit une fois : « Il n'y a pas
le pire chose au monde que la langue.»
M. Guizot, qui n'a pas l'esprit d'Ésope, quoiqu'il fasse
La collection complète de la nouvelle série, du *.«' jw-
vicr 18718 au 30 juin 1841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c.
Chaque volume........................ 30 »
Un numéro isolé avec lithographie...... » 50
^Abonnements datent des <er et 16 de chaque mois. Ëé^^^^^^^h^ ° H ^^éJE^P Journal quotidien publiant chaque jour■ un nouveau
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Vws ME »U CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT), jÇ^^ÊSÊ^ÊÊ^m^JL^' ImËÊSÉÊÊ^ÊM^ .PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
ilSalement pour les Départements, chez les Corres- /âfWS^WH J"^*^^^»^»»^ Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
ESts les Libraires, les Directeurs des Postes et des ^%t\?5>X£^<:J9BÊ^M*à& ^^'^tw^t^ÊmÊ. 91— ',iujo«r.cntique "les orateurs et des débats législatifs.
«»d îp ïes, et chez Delpech, à Bordeaux; Camoin , a ^^W^J^ ^tmÊBÊLmm^c nRflHMHfT . lttteratur<>;. unique des livres, des pièces de théâtre,
'leSS 6/fRey, à Toulouse; Mlles Baudier, à Lyon; Wa- Tta» /mMéÊfSBÊs\\\Wr^»^\ f\ ll WMjfflBlTiT> i des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
w il'ille-Devilly, àitfe<z;Mainville, Watré, à Rouen; IW" /s/lJ^t^lHRi^Pi^Uîâ^^ ÊJÈÊÊffî9Wi£^ académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits
,3''er' "leur de la Poste, à Alger. ^iw^SSÉ^^^f ' ' - d« salons, de coulisses et de bourse ; pasticbcs.de nos grandi
ï P"! i, Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ; f^qillIllSâ^^ écrivains du jour ; critique de la critique.
fMrrre, Covie, à Londres ; la Hollande, les Direct. hl!^SMi^^^^BBJHf\ -Tiaffl^^fr fiRr HTO^jssffstSF i^lil fléaux-,! ris. Musique, peinture, sculpture, etc.
tfigttM \ Amctn-W«m. I. f...___ i>__u„ i: ^I^V^falilrraiil^uSMsfSBBBHBW XlSMESSMdl v &*â£s*rçlraBSS*v *JsaKtB&Kb^*ca&£lnBft WlfJI B'TT la ,î//p,/rç IHimiirt nnrisiprnps nrnvini'ial.'c />nr
Mœurs. Moeurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.
*'! nf'Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; VEs- .i^S^^S^^^m wBÈÊ ,Mn^^^^YlAW\ ^BÊÊ&mÈk 4m5P ff Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
Monnier, libraire à Madrid ; VAllemagne, les Di- wS^^^^MsBBssssW JaÊMSÎ^KVi vM Mk\ ^ÊÊÊÊmÊSHIi ~QI1 ifl bien 'e permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
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*Ç \° * |a fiwilre, le Direct, des Postes à Vienne, et chez "^^sH^^^^^^^^Br* KjmmjmPfim\ )f R flllË21»sfillffi aullil- pochades de salon, d'atelier, de tribunaux,de promenade»
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) f °l ' Pap. vé|, 'Ç'kl1!, la'ïàw'eV»! le"Oiréct. des Postes à Vienne", et chez -^^ffl^^^j DP* ÊÈÈÊÊ&lifM\ 11 pochades de salon, d'alelïer, de tribunaux, de promenades
\ ' ''Ij. i« jre j Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes OgsggsBsaMKWBE|l ^fÊUm^BU (m A m / j.jgPPj% '^^^^^^TZjs^' publiques. Principales scènes de pièces de théâtre ~n vo-
Vo'. in-8 Vi-la-Ciiapelle ; la Kussie, chez Bellizard, Dufour et ^S^^X^i^gWjB^B ^ST^^i. x^-Î^CS- ^"e- Copie des meilleut i tableaux de l'expositioirtl dei
,fi(ï f., ' Panin« p '* iihraires à Saint-Pétersbourir: aux Etats - Unit . *~- -/~V ';=^i^^sa^»»^^»a»^^BtlKÉai'*»«BsB>gga< __W-'-r'^ aaleries. Portraits ou charoes des célébrités contemvo-
LINGUISTIQUE GOUVERNEMENTALE.
N AFRIQUE, parVic
1» fr. le même,dem
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5 vol. in-8, nouv. édi
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• séparément, 7 f.
n France, par M. Rat
V.Net SIV.
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. in-8, 20 fr.
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:min, 700 fr.
S P^r G L j s "L wft*ol> 4U1 11 ™ P"B 11 capin u usufjc, quuiqu 11 lasst;
deRennes-'in.f0|iQn'i'»s5'Par'er'es bêtes-- au Journal des Débats,—M. Gui-
1 ut pense exactement comme le fabuliste.
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imbinaisons ministérielles et les citadelles les plus so-
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La langue peut renverser mieux que cela encore.
Dieu a donné la langue au garde national pourrepro-
lire la consigne, pour répéter le commandement, pour
LE-, 2 vol" in-8, pj fier rarement Vive le roi ! et fréquemment A bas les
titilles !
La consigne de M. Guizot serait que tout garde natio-
al pût mettre de temps en temps sa langue dans sa
iberne avec son fourniment et sa cire à moustaches.
A plus forte raison, cette mesure devrait-elle être " à
ordre du jour lorsqu'il s'agit d'une revue, d'une parade
CUIT, poème en qiiiîla'un cortège officiel.
'Académie; 1 beauvcl.) Il est question, par exemple, d'ouvrir prochainement
, Itschambres. On connaît la mise en scène de cette co-
irouettes, ou bifli»... ~ . ,, „ T . ,
' 2 fr 50 Net! fnffif jour-la, M. Jacquemmot a coutume de ranger,
lux vol. grand in-8,ï|vs la chambre aux harangues jusqu'aux Tuileries,
, par Victor Adamjnc es soldats-citoyens en espaliers.
Or, voilà où il serait excellent que la langue n'oubliât
îh'arles Marchai; 2rofJSP'elIe doit être l'amie du palais.
M. Guizot redoute justement tout le contraire. On par-
de cris indépendans et d'interjections patriotiques ; on
it, en un mot, que les glottes qui se trouveront sous
s armes devront tracer leur devoir aux députés qui se
wveront dans la salle.
C'est ici que le chef du Vingt-Neuf-Octobre intervient,
'ans la rue comme dans la chambre, il est urgent de
ommencer toute bonne session parlementaire par étouf-
ï \es voix.
On connaît les procédés en usage pour fermer la bou-
a ceux qui parlent trop ou trop fort à la tribune.Ces
«cédés sont vulgaires depuis le jour où Eschine, rival
''Demosthènes, recevait sous main de l'or de la Macé-
ome. On ne donne peut-être pas de l'or en nature chez
*! quoique M. Gérain ne soit point inventé pour des
0J3ux de cerises ; meis on donne toujours bien l'équiva-
11 c» sinécures, en titre/s, en croix, en recettes parti-
«lières, en bureaux dç poste, en bureaux de papier
*é, en bureaux d^tabac.
Cieii nous bénisse ! '
Mais, pour ce qui concerne le discours de la rue, la
1 vol. in-8,6 fr.
Charles Marchai ;
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'■'Veva pc-ui" empêcher qu'on ne caûise et surtout
«««ne crie.
Justement M. Guizot vient d'imaginer un stratagème.
Lisez-le : il est édifiant et pharmaceutique.
Je suppose :
Vous êtes garde national,désigné pour la cérémonie du
27 décembre.Un chirurgien de bataillon passe chez vous
sous un prétexte ou sous un autre. Sous une couleur
quelconque, il vous demande quelle est votre foi politi-
que. Vous lui tirez la langue : c'est ce qu'il lui faut.
« Monsieur, ajoute-t-il, Hippocn te affirme que se trop
bien porter dénote toujours une maladie. Vous avez pré-
cisément l'âme trop nationale et la glotte trop saine. Ce
ne sera agir qu'en sage en restant au coin du feu, le 27
décembre, sous le solstice d'hiver. Je vous raye.s
Je suppose encore :
Vous êtes toujours garde national, toujours désigné
pour la cérémonie en question. Le chirurgien passe chez
vous pour la mission que nous venons de dire. Il trouve
votre esprit patriotique en dissolution et votre langue
en proie à une laryngite du premier calibre, à la toux,
à l'enrouement, au mutisme. Vous êtes son homme !
a Monsieur, ajoute-il, Gallien recommande l'exercice
à tous les organes débiles. Vous avez une glotte si faible
qu'on pourrait dire que vous n'en avez pas. Impossible à
vous d'articuler un mot, une syllabe, un son ! Ce ne sera
agir qu'en homme prudent en venant faire un petit tour
en uniforme, près des Tuileries, le 27 décembre, à l'heu-
re où l'air est pur. Je vous porte. î
Ainsi voilà qui est bien entendu. Pour que le cortège
ne s'époumonne pas en exclamations immodérées, on au-
ra appelé le 27 décembre tous les asthmes, toutes les
toux opiniâtres, tous les rhumes gastriques, toutes les
phthisies, tous les borborygmes et toutes les péripneumo-
nies qui émaillent notre milice citoyenne. Le moyen pa-
raît infaillible, en effet, pour empêcher de se plaindre et
de murmurer correctement.
J'en tire naturellement que, dan.; celte circonstance
encore, M. Guizot se montre un graid ministre. Jamais
encore on n'avait appliqué les affections rhumatismales
au gouvernement. A, lui cet honneur.
M. Guizot mériterait une couronne des quatre fleurs,
s'il n'était pas digne avant tout d'être coulé en pâte de
jujubes par M. Marochetli.
MAUVAISES MIMES
A PROPOS DBS BASTILLES,
POUR FAIRE SUITE
AUX MAUVAISES RAISONS.
Tandis que M. Arago bat les bastilles avec le gros ca-
non d'une impitoyable logique et d'une science irréfu-
table, la Belgique les vise avec la coulevrine de la
plaisanterie. Le Patriote belge, excellent journal radical
de Bruxelles, publie contre les forts une complainte où
nous avons remarqué les couplets suivans :
Ecoutez, peuples du monde
Et du faubourg Saint-Marceau,
De la Chine jusqu'à Sceaux,
De Pantin jusqu'à Golconde,
Les mystifications
Des fortifications.
Une nuit, Thiers, sans culotte,
Rêvait, poussant des hélas !
Que l'empereur Nicolas
Lui caressait de la botte
Ce qu'au milieu des bravos
Il exposait à Grandvaux.
Français, je vous recommande
Ces travaux comme objet d'art.
Quoi de plus beau qu'un rempart i
Monsieur Cavé le demande.
Je l'avouerai sans efforts,
J'ai du faible pour les forts.
Les meurtrières se grillent,
On emplit les arsenaux,
Et déjà sur les créneaux
Mille baïonnettes brillent.
On l'on ne voyait qu'ânons,
On ne voit plus que canons.
11 fut une autre bastille ;
Mais le peuple certain jour.
Sans trompette ni tambour,
Renversa mur, porte et grille.
En place il grava ceci :
« Citoyens, on danse ici.»
On fait par l'intelligence
Ce qu'alors la force fit.
Ces forts que chacun maudit
Auront leurs jours de souffrance.
Quand un bon vote viendra.
Sur les forts on dansera.
En attaquant ainsi les bastilles, la Belgique plagie en-
core la France ; mais, cette fois, c'est une bonne contre-
façon.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Linguistique gouvernementale
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Décembre (No. 335-365), S. 1355
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg