FANTAISIES PARISIENNES
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rr°t pour le bal
ous me l’avia
coup augmenté
Bourse certains
iuter la caisse'
ture d’un mai-
t de macaroni
ace.
is-forts.
.ve des voleurs
le contenu du
i dedans I ‘j
é Laroche.
— A c’t’heure, voyons... combien qu’vous allais m’faire payai tout ça?... C’est pou eun noce.
^Qen£ fuUQS
— Cent francs'! ! ! Mà ! pou’c’prix-là, j’me ferions habillai en tôle !
l’heure quels
ième dans a*
mant.
ie jvingt-ciil
comme vo®
ami Rogerde
1 lui arriva*1
orsàinvente'
ie vous a?tî
die bonne,a“
créature-
Roger la regardait toujours.
i
*
* *
C'était la nouvelle femme de chambre de l’hôtel.
Quand elle toucha Roger, il eut un involontaire très- j
saillement...
Et ici, messieurs J’éprouve le besoin de vous affirmer
que je ne fais pas de roman. Ce n’est pas ma faute si
la réalité prend ainsi ses formulos à la fiction.
J’ajouterai que, pour ma part, j’aurais partagé ce
tressaillement, tant cette bizarre beauté...
Mais je ne suis pas feuilletonniste.
Abrégeons donc les descriptions nécessaires.
Manetta s’était mise à la besogne. Et chaque fois que
sa main qui tenait l’aiguille frôlait la poitrine de mon j
ami, il frémissait.
Trois jours après, Roger, sous un prétexte, me faus-
sait compagnie et retournait à Paris.
Trois jours après, Marietta avait aussi disparu.
# #
Je ferais injure a votre perspicacité si je constatais I
quelle était devenue la maîtresse de Roger.
Mais l’histoire va se corser. Un matin, Roger arriva
chez moi :
— Mon ami, j’ai un service à te demander. Un grand
service.
— Parle.
— Veux-tu être mon témoin ?
— Un duel ?
— Mon mariage...
— Volontiers.
— C’est que...
— Quoi?
— C'est que ce mariage n’est pas... ou plutôt est...
Te rappelles-tu Nice?
— Sans doute.
— Et le bouton de chemise recousu par...
— Hein !
— Tu devines... C’est elle que j’épouse. Que veux-
tu?... J’ai essayé de lutter. Je suis vaincu. Elle m’est
nécessaire, cette femme. Tout plutôt que de la perdre,
et elle m’a déclaré nettement qu’elle me quitterait si je
ne l’épousais pas...
#
# #
Lecomte s'était arrête un moment.
Il reprit au milieu de l’attention de ses auditeurs:
— Je sais trop qu’en pareil cas les conseils sont inu-
tiles — et même surexcitants. J’avais dit oui. Je fus
témoin du mariage.
Après tout, pensais-je, elle sera peut-être reconnais-
sante.
Et si elle le rend heureux...
Au bout de trois mois, Roger prenait sa femme ea
flagrant délit, provoquait l’amant et le tuait.
Trois mois plus tard, ne pouvant résister à la sépara-
tion qui avait suivi, il se tuait d’un coup de pistolet
tiré à la tempe.
Voilà, messieurs, comme quoi il est prudent d’avoir
des chemises en bon état, car, après qu'un bouton a
sauté, c’est, vous le voyez, quelquefois la cervelle qui
saute 1
— Ce qui prouve, de plus, opina Gontran, que la lé-
gende a raison qui raconte que le seul homme parfai-
tement heureux qu’on ait trouvé n’avait pas de che-
mise... Provisoirement, et en attendant que je me décide
à en essayer... je recoudrai mes boutons moi-même.
FANTASIO.
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Mais je ne suis pas feuilletonniste.
Abrégeons donc les descriptions nécessaires.
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Je ferais injure a votre perspicacité si je constatais I
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Il reprit au milieu de l’attention de ses auditeurs:
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Voilà, messieurs, comme quoi il est prudent d’avoir
des chemises en bon état, car, après qu'un bouton a
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— Ce qui prouve, de plus, opina Gontran, que la lé-
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à en essayer... je recoudrai mes boutons moi-même.
FANTASIO.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Fantaisies parisiennes
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le Charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1885
Entstehungsdatum (normiert)
1880 - 1890
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 54.1885, Mars, S. 243
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg