FANTAISIES PARISIENNES
51
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èïs*.
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e- cette
si si J»!
Win
SÎSSS
mnes? 11
Qe,et chiœ g
■estreinte.Re^.
,n dexprimetuc’
ii peut
encore K
SeDre de couve'.
( Pas d'expositio!
aillée avec mit-
ée dans les dan
œuvtes du gtaa;
laquais,
ni tout dit.
itre qui avait SI
s-le-Grand.
ne auecdote quel-
it eu soi,pouitmt
î VEntmkm.
i pour les dessin
ive jamais, leprà
la grammaire li-
î
lollectionnefis
ils vont se art
nt, et n’eu pin
le sait, introduire ”
et dès longtemps
—- Voyons, qu’avez-vous à reprocher à votre femme, pour la maltraiter ainsi ?
— Que j’ sui3 pas digne d’elle.
irrivé lui jette I1
> épris d’une dfr
in pareil cas.
optent po® »
et homme,
it que llljw
A ce compte’5
rme aurait ti#
union iU®?'llfi
nies correctes.®
. Ils ne
font 5®
ntrer q»e
législateU
tenaient à passer pour vertueux aux yeux de leurs
femmes.
Vieux truc.
Ils sont comme cela des douzaines qui ont repoussé
le divorce pour le même motif.
Pour être logique, il faudrait punir la bigamie sous
toutes ses formes. Il faudrait qu’il ne fût pas plus
permis d’avoir une épouse et une maîtresse que d’avoir
deux épouses.
Dame!...
Ah 1 c’est pour le coup qu’une Assemblée exclusive-
ment masculine se serait refusée à voter un pareil
texte 1
Ht pourtant, si vous parlez au nom de la morale
pure, vous devez tenir ce langage.
Bigamie avec ou sans écharpe de M. le maire.
Vous dites que c'est impossible. Allons donc ! nous y
voici. J’attendais cette réplique, du reste.
Mais si c’est impossible, votre convention légale est
ioncune simple mystification, une cote mal taillée, un
expédient.
Pas autre chose.
hes bigames, vous en coudoyez tous les jours, et des
deux sexes.
Vous leur serrez la main si ce sont des hommes;
vous leur faites la cour, si ce sont des femmes.
Ae niez pas. Personne ne vous croirait.
Ht vous faites cela constamment. Vous n’ignorez pas
lue M. x... entretient une horizontale, que Mme Z...
l°ue du canif avec frénésie.
I
|
Seulement vous dites :
— La fiction est sauve.
Ne croyez pas que les fictions dureront éternellement.
Celle du mariage est fortement battue en brèche déjà.
*
* #
Le divorce, dont je parlais tout à l’heure, qu’est-il
d'ailleurs ?
De la bigamie a deux degrés.
N’allez pas, je vous eu prie, supposer qu’en parlant
ainsi je plaide pro domo mea.
Je suis garçon — et j’entends rester garçon.
Aussi m’apparaît-il comme l’acte le plus invraisem-
blable d'héroïsme, de témérité folle, ce crime appelé
bigamie.
Héroïsme et témérité que je n'ai pas envie d’imiter,
sapristi I
Comment ! un homme qui a passé par les tribulations
vexatoires du mariage éprouve le besoin de doubler la
dose !
Il a une corde au cou, il lui en faut deux !
Il a une belle-mère et il crie : Bis 1
C’est-à-dire que je ne connais rien d’aussi effroyable-
ment intrépide.
Je créerais, moi, une médaille spéciale pour les biga-
mes. La médaille du couvage conjugal.
Courage poussé jusqu’à la monomanie.
Fragilité des jugements humains 1
On va envoyer Lecouty en Calédonie comme forçat.
Je le décorerais, moi I
*
J’ajouterai, ô administration, que si les frasques ma-
trimoniales sont possibles, c’est ta faute, absolument ta
faute.
Tu fais de la centralisation à outrance, à tort et à
travers. Et tu oublies d’en faire dans la seule, circons-
tance où cette centralisation serait indispensable.
Est-ce qu’il ne devrait pas y avoir à Paris des Archives
générales du mariage ?
Là, chaque commune expédierait chaque mois la liste
des hyménées célébrés. Là, chacun et chacune trou-
veraient des renseignements précis et édifiants qui
rendraient la bigamie à peu près impossible.
Tandis qu’avec la dissémination actuelle, c’est une
sorte d’excitation à commettre un crime sans contrôle.
O administration 1 tu prétends vouloir la fin et tu ne
sais pas même mettre en pratique les moyens!
Blagueuse !
UN BOULEVARDIER
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i pour les dessin
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et dès longtemps
—- Voyons, qu’avez-vous à reprocher à votre femme, pour la maltraiter ainsi ?
— Que j’ sui3 pas digne d’elle.
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A ce compte’5
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. Ils ne
font 5®
ntrer q»e
législateU
tenaient à passer pour vertueux aux yeux de leurs
femmes.
Vieux truc.
Ils sont comme cela des douzaines qui ont repoussé
le divorce pour le même motif.
Pour être logique, il faudrait punir la bigamie sous
toutes ses formes. Il faudrait qu’il ne fût pas plus
permis d’avoir une épouse et une maîtresse que d’avoir
deux épouses.
Dame!...
Ah 1 c’est pour le coup qu’une Assemblée exclusive-
ment masculine se serait refusée à voter un pareil
texte 1
Ht pourtant, si vous parlez au nom de la morale
pure, vous devez tenir ce langage.
Bigamie avec ou sans écharpe de M. le maire.
Vous dites que c'est impossible. Allons donc ! nous y
voici. J’attendais cette réplique, du reste.
Mais si c’est impossible, votre convention légale est
ioncune simple mystification, une cote mal taillée, un
expédient.
Pas autre chose.
hes bigames, vous en coudoyez tous les jours, et des
deux sexes.
Vous leur serrez la main si ce sont des hommes;
vous leur faites la cour, si ce sont des femmes.
Ae niez pas. Personne ne vous croirait.
Ht vous faites cela constamment. Vous n’ignorez pas
lue M. x... entretient une horizontale, que Mme Z...
l°ue du canif avec frénésie.
I
|
Seulement vous dites :
— La fiction est sauve.
Ne croyez pas que les fictions dureront éternellement.
Celle du mariage est fortement battue en brèche déjà.
*
* #
Le divorce, dont je parlais tout à l’heure, qu’est-il
d'ailleurs ?
De la bigamie a deux degrés.
N’allez pas, je vous eu prie, supposer qu’en parlant
ainsi je plaide pro domo mea.
Je suis garçon — et j’entends rester garçon.
Aussi m’apparaît-il comme l’acte le plus invraisem-
blable d'héroïsme, de témérité folle, ce crime appelé
bigamie.
Héroïsme et témérité que je n'ai pas envie d’imiter,
sapristi I
Comment ! un homme qui a passé par les tribulations
vexatoires du mariage éprouve le besoin de doubler la
dose !
Il a une corde au cou, il lui en faut deux !
Il a une belle-mère et il crie : Bis 1
C’est-à-dire que je ne connais rien d’aussi effroyable-
ment intrépide.
Je créerais, moi, une médaille spéciale pour les biga-
mes. La médaille du couvage conjugal.
Courage poussé jusqu’à la monomanie.
Fragilité des jugements humains 1
On va envoyer Lecouty en Calédonie comme forçat.
Je le décorerais, moi I
*
J’ajouterai, ô administration, que si les frasques ma-
trimoniales sont possibles, c’est ta faute, absolument ta
faute.
Tu fais de la centralisation à outrance, à tort et à
travers. Et tu oublies d’en faire dans la seule, circons-
tance où cette centralisation serait indispensable.
Est-ce qu’il ne devrait pas y avoir à Paris des Archives
générales du mariage ?
Là, chaque commune expédierait chaque mois la liste
des hyménées célébrés. Là, chacun et chacune trou-
veraient des renseignements précis et édifiants qui
rendraient la bigamie à peu près impossible.
Tandis qu’avec la dissémination actuelle, c’est une
sorte d’excitation à commettre un crime sans contrôle.
O administration 1 tu prétends vouloir la fin et tu ne
sais pas même mettre en pratique les moyens!
Blagueuse !
UN BOULEVARDIER
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Fantaisies parisiennes
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le Charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1885
Entstehungsdatum (normiert)
1880 - 1890
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 54.1885, Mars, S. 283
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg