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Le charivari — 54.1885

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C’est aussi l’amour qui a perdu Jean Lelou, car, quoique
Ms laid, Jean Lelou a beaucoup aimé, beaucoup bu et
beaucoup volé. Par faiblesse de caractère, il ne résiste pas
aax tentations. Il a succombé bien souvent, et à six re-
prises la justice lui a donné des avertissements qui n’ont
P» vaincre ses prédispositions naturelles.

Cependant, après sa dernière sortie de prison, Jean
Wou est resté sage assez longtemps. Malgré son physique
désavantageux, il sut plaire à une honnête dame qui
hima pour lui-même et le combla de biftecks, de bor-
deaux et de petits verres. Hélas ! en ce bas monde le bon-
1* est éphémère ! La bonne dame mourut un beau ma-
lln en laissant son amoureux plongé dans le plus noir

®acadam.

ï fallait travailler. Jean Lelou reprit ses anciennes occu-
pations, Cambrioleur émérite, il entrait par la porte ou
Parla fenêtre dans les chambres de pauvres gens, ouvriers
domestiques, et raflait tout ce qui lui tombait sous la
®ain, bijoux, épargnes, linge, vêtements, papiers.

Un jour, surpris dans une de ces expéditions, il s’enfuit
P11, les toits, sautant d’une maison à l’autre, et franchis-
ant ainsi une incroyable distance; mais, en définitive, il
tomba dans les bras de deux gardiens de la paix,
belou était économe. Il avait entassé dans son logis le
îruit des trente-trois vols qualifiés qui lui sont aujourd’hui
proches. C’est tout un magasin de bric-à-brac où les
Montres, les chaînes, les joyaux se mêlent aux défroques
les Plus variées. Si l’on rend à Jean Lelou, ce que je ne

crois pas, tous les objets qu’il a volés, il pourra pendant
huit années satisfaire les caprices des gommeux de la Nou-
velle, et séduire encore plus d’une innocente Canaque.



* *

« De Paris à Nouméa, il y a plus loin qu’entre la coupe
et les lèvres. « Tel était l’avis de quatre condamnés au
bagne, Beauvisage, Maupetit, Bernard et Criket, quand ils
montèrent dans la voiture cellulaire qui les conduisait à la
Roquette, dernier point de départ de la déportation.

En route, la voiture s’arrêta dans diverses prisons, la
Santé, Sainte-Pélagie ou Mazas, pour récolter quelques
hôtes nouveaux, de telle sorte que « le panier à salade »
contenait vingt détenus au lieu de dix, nombre réglemen-
taire. Devant cet encombrement, on dut laisser ouvertes
les portes des cellules. Le gardien, vieux serviteur bronzé,
fumait tranquillement une cigarette quand Beauvisage, sur
un signe de ses compagnons, saisit le brave homme à la
cravate, l’étrangla à moitié et le jeta sans connaissance
dans le couloir. Les autres, fouillant dans les poches de
l’inspecteur, prirent la clef de la portière et sautèrent dans
la rue. Les simples filous poussaient des cris qui ne furent
point entendus du cocher.

Bientôt repris, Beauvisage, Maupetit et Bernard ont été
condamnés à une année de prison supplémentaire, peine
qui les laisse absolument froids.

Seul, Criket, dit l’Aimable, erre en pleine liberté sous le
beau soleil de mai, épiant l’occasion favorable, pour com-
mettre un coup de maître.

* *

Il n’y a point de milieu : la femme est un ange ou un
crampon. C’est dans cette dernière catégorie qu’on doit
ranger Elisabeth Richerand.

Il y a unis douzaine d’années, M. Louis Andrieux, au-
jourd’hui député du Rhône, était un jeune avocat à Lyon.
Lisbeth vint le prier de plaider un procès où il s’agissait de
l’annulation d’un testament pour cause de captation et
d’insanité. Le tribunal ordonna une enquête, mais la cour
d’appel réforma le jugement et rejeta la demande. Lisbeth
avait été condamnée à cinq ans de prison pour un odieux
délit de chantage, et la résolution de la mère déshéritant
sa fille était ainsi expliquée.

A partir de ce jour, Lisbeth prit son avocat en horreur.
Elle découpait dans les journaux les articles qui contenaient
des méchancetés contre lui ; elle lui adressait des cartes
postales injurieuses, et lui réclamait dans des lettres me-
naçantes de fortes sommes pour se constituer de petites
rentes. Elle en arriva à relancer M. Andrieux jusqu’à la
Chambre des députés, en déclarant qu’elle voulait se venger
sur lui ou sur sa famille. Lisbeth a obtenu six mois de
prison et cinq ans de surveillance.

Si tous les avocats qui ont perdu des procès étaient
obligés de faire des rentes à leurs clients malheureux, le
métier ne serait plus tenable.

A. Pothey.
Bildbeschreibung

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Titel

Titel/Objekt
Actualités
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Serientitel
Le Charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Objektbeschreibung
Bildunterschrift: Il était temps de couper la mèche, ce feu d'artifice-là aurait coûté trop cher.

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Draner
Entstehungsdatum
um 1885
Entstehungsdatum (normiert)
1880 - 1890
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Schere
Sprengstoff
Russland
Norwegen
Schweden
Indien
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Deutschland
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Österreich
Rumänien
Serbien
Feuer
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Künstler/Urheber (GND)
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Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 54.1885, Mai, S. 511

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Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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