NOTICE
SUR
QUELQUES PEINTRES BLÉSOIS
u xvie siècle, la famille blésoise des Bunel
produisit successivement plusieurs artistes.
En 1518, par exemple, un Jean Bunel,
peintre à Blois, ornait d’écussons aux
armes de la ville les manches des robes
de cérémonie des officiers municipaux, et
les torches en cire que ces magistrats
portaient aux processions, d’après un
compte des recettes et dépenses commu-
nales de cette année 1518. Le petit-fils
de Jean Bunel surpassa ses ancêtres, et nous est plus connu, ainsi
qu’on va le voir.
Jacob Bunel naquit à Blois, comme l’énonce l’extrait suivant
du premier registre des baptêmes de l’ancienne paroisse de Saint-
Honoré. « Le sixiesme du mois d’octobre 1558, fut baptisé Jacob, fils de
« Françoys Bunel, peintre, et de dame Marie Guéret, sa femme; les
« parrains furent discrette personne maistre Jacob Leprebstre, chanoine
« en l’église monsieur Sainct-Saulveur de Bloys, et noble homme Claude
« Marchant, maistre des comptes à Bloys ; la marraine, damoyselle
« Marie. femme de monsieur de Tarnères. » Cet acte authentique
réfute victorieusement l’assertion de Chalmel, qui fait naître notre artiste
à Tours, dans le but de donner une illustration de plus à sa chère ville L 1
1. Histoire de Touraine, t. IV, p. 85.
XXV.
34
SUR
QUELQUES PEINTRES BLÉSOIS
u xvie siècle, la famille blésoise des Bunel
produisit successivement plusieurs artistes.
En 1518, par exemple, un Jean Bunel,
peintre à Blois, ornait d’écussons aux
armes de la ville les manches des robes
de cérémonie des officiers municipaux, et
les torches en cire que ces magistrats
portaient aux processions, d’après un
compte des recettes et dépenses commu-
nales de cette année 1518. Le petit-fils
de Jean Bunel surpassa ses ancêtres, et nous est plus connu, ainsi
qu’on va le voir.
Jacob Bunel naquit à Blois, comme l’énonce l’extrait suivant
du premier registre des baptêmes de l’ancienne paroisse de Saint-
Honoré. « Le sixiesme du mois d’octobre 1558, fut baptisé Jacob, fils de
« Françoys Bunel, peintre, et de dame Marie Guéret, sa femme; les
« parrains furent discrette personne maistre Jacob Leprebstre, chanoine
« en l’église monsieur Sainct-Saulveur de Bloys, et noble homme Claude
« Marchant, maistre des comptes à Bloys ; la marraine, damoyselle
« Marie. femme de monsieur de Tarnères. » Cet acte authentique
réfute victorieusement l’assertion de Chalmel, qui fait naître notre artiste
à Tours, dans le but de donner une illustration de plus à sa chère ville L 1
1. Histoire de Touraine, t. IV, p. 85.
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