LES
ANTIQUITÉS DE L’ASSYRIE
ET DE BABYLONE
Le système de l’architecture
assyrienne, le style de ses édi-
fices, leurs dispositions et le mode
de leur construction, sont choses
complètement connues maintenant,
grâce surtout aux belles études
de M. Thomas sur le palais de Khor-
sabad. Attaché à l’expédition fran-
çaise de Mésopotamie, cet habile
architecte a suivi les fouilles de
M. Victor Place, en a relevé soi-
gneusement tous les détails et est
parvenu à en tirer la restitution
complète de la résidence royale bâtie par Sargon. Ses dessins, les pre-
miers où l’architecture ninivite ait été bien comprise et fidèlement inter-
prétée, sont compris dans le luxueux ouvrage que M. Place édite en
ce moment sous les auspices du ministère de la Maison de l’Empereur et
qui a pour titre Ninive et l’Assyrie.
Portés sur des collines factices qui les élevaient au-dessus de la
plaine environnante, les palais assyriens, — qui étaient les principaux
édifices de la contrée, comme en Égypte les temples, et qu’on trouvait
dans toutes les villes importantes, où les rois aimaient à séjourner alter-
nativement, — les palais assyriens, disons-nous, formaient en réalité
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. XXIV, |>. 201.
ANTIQUITÉS DE L’ASSYRIE
ET DE BABYLONE
Le système de l’architecture
assyrienne, le style de ses édi-
fices, leurs dispositions et le mode
de leur construction, sont choses
complètement connues maintenant,
grâce surtout aux belles études
de M. Thomas sur le palais de Khor-
sabad. Attaché à l’expédition fran-
çaise de Mésopotamie, cet habile
architecte a suivi les fouilles de
M. Victor Place, en a relevé soi-
gneusement tous les détails et est
parvenu à en tirer la restitution
complète de la résidence royale bâtie par Sargon. Ses dessins, les pre-
miers où l’architecture ninivite ait été bien comprise et fidèlement inter-
prétée, sont compris dans le luxueux ouvrage que M. Place édite en
ce moment sous les auspices du ministère de la Maison de l’Empereur et
qui a pour titre Ninive et l’Assyrie.
Portés sur des collines factices qui les élevaient au-dessus de la
plaine environnante, les palais assyriens, — qui étaient les principaux
édifices de la contrée, comme en Égypte les temples, et qu’on trouvait
dans toutes les villes importantes, où les rois aimaient à séjourner alter-
nativement, — les palais assyriens, disons-nous, formaient en réalité
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. XXIV, |>. 201.