L’ART DECORATIF
ED. SCHENCK
Lustre
(cuivre)
ment poli, avec panneaux en frene du Caucase
(beau bois intermediaire, pour la veinure,
blanc;
soient
de
de
attire l’attention sur
debuts tout recents encore de
Brandt. Quel que soit le merite
ses pieces de grande dimension,
restent la partie la plus neuve
la plus caracteristique de son
l’intervention
petits marteaux a tete
pourtant ils ont toute
de modele qu’exigent
leur matiere et la
leurs dimensions;
entre le frene ordinaire et le frene moire
de Hongrie). Les moulures, nerveuses et
nettes, apres avoir suivi les lignes de cons-
truction, s’cpanouisscut en un motif eher a
de plissements qui s’en-
les autres, et dont le
rappelle celui de l’in-
du myosotis ou de la
La simplicite de ces
l’artiste : une serie
gendrent les uns
« Schema »
florescence
consoude.
meubles est grande, mais de jolies
ferrures,
tion,
l’extreme fini de l’execu-
le beau poli des bois, leur
donnent une tres süffisante richesse.
Le petit meuble ä tiroirs et ä vitrines
est particulierement reussi par son
heureuse composition et l’harmonie
de ses proportions. Un autre petit
meuble, en noyer, pour le salon,
est plus simple encore de construc-
tion et de moulures, mais s’enrichit
de moelleuses sculptures, fcuilles
et graines d’erable Citons encore
une cheminee en marbre
quoique toutes ses lignes
courbes, sauf deux horizontales,
eile est d’un dessin ferme, calme,
bien assis; les profils sont fins et
pleins de nerf. Le retrecissement
est en cuivre martele et patine de
rouge, sur lequel se detache un
beau motif de feuillage en fer.
Mais ce sont les bijoux d’or et
d’argent forges qui ont surtout, et
a j uste titre,
les
M.
de
ils
et-
oeuvre ; c’est lä son domaine propre,
jusqu’ä ce que surviennent les ine-
vitables imitatcurs.
Ils sont bien veritablement for-
ges, ces bijoux, sans aucune cise-
lure, sans l’intervention d’autres
outils que de
arrondie ; et
la delicatesse
la preciosite
petite echelle
et leur purete de lignes est irrepro-
chable. Donc, ils ne perdent rien a
etre traites selon cette techniqu'e toute
speciale; ils y gagnent des qualites
extremement savoureuses. Tout le monde
sait quelle affligeante secheresse donne trop
souvent au metal le ciseleur qui le coupc
et le mutile ; combien au contraire le lon-
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ED. SCHENCK
Lustre
(cuivre)
ment poli, avec panneaux en frene du Caucase
(beau bois intermediaire, pour la veinure,
blanc;
soient
de
de
attire l’attention sur
debuts tout recents encore de
Brandt. Quel que soit le merite
ses pieces de grande dimension,
restent la partie la plus neuve
la plus caracteristique de son
l’intervention
petits marteaux a tete
pourtant ils ont toute
de modele qu’exigent
leur matiere et la
leurs dimensions;
entre le frene ordinaire et le frene moire
de Hongrie). Les moulures, nerveuses et
nettes, apres avoir suivi les lignes de cons-
truction, s’cpanouisscut en un motif eher a
de plissements qui s’en-
les autres, et dont le
rappelle celui de l’in-
du myosotis ou de la
La simplicite de ces
l’artiste : une serie
gendrent les uns
« Schema »
florescence
consoude.
meubles est grande, mais de jolies
ferrures,
tion,
l’extreme fini de l’execu-
le beau poli des bois, leur
donnent une tres süffisante richesse.
Le petit meuble ä tiroirs et ä vitrines
est particulierement reussi par son
heureuse composition et l’harmonie
de ses proportions. Un autre petit
meuble, en noyer, pour le salon,
est plus simple encore de construc-
tion et de moulures, mais s’enrichit
de moelleuses sculptures, fcuilles
et graines d’erable Citons encore
une cheminee en marbre
quoique toutes ses lignes
courbes, sauf deux horizontales,
eile est d’un dessin ferme, calme,
bien assis; les profils sont fins et
pleins de nerf. Le retrecissement
est en cuivre martele et patine de
rouge, sur lequel se detache un
beau motif de feuillage en fer.
Mais ce sont les bijoux d’or et
d’argent forges qui ont surtout, et
a j uste titre,
les
M.
de
ils
et-
oeuvre ; c’est lä son domaine propre,
jusqu’ä ce que surviennent les ine-
vitables imitatcurs.
Ils sont bien veritablement for-
ges, ces bijoux, sans aucune cise-
lure, sans l’intervention d’autres
outils que de
arrondie ; et
la delicatesse
la preciosite
petite echelle
et leur purete de lignes est irrepro-
chable. Donc, ils ne perdent rien a
etre traites selon cette techniqu'e toute
speciale; ils y gagnent des qualites
extremement savoureuses. Tout le monde
sait quelle affligeante secheresse donne trop
souvent au metal le ciseleur qui le coupc
et le mutile ; combien au contraire le lon-
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