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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 8,1.1906

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Numéro 92
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Quénioux, G.: Le dessin et son enseignement, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.44813#0209

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LE DESSIN ET SON ENSE1GNEMENT
(deuxieme article


Apres avoir presente la critique de ce qui
se fait actuellement pour l’enseigne-
inent du dessin en France, aujourd’hui nous
allons completer notre etude en traitant la
seconde question.
Ce que l’on peut et ce que l’on devrait
faire. —- C’est tout simplement revenir ä
l’etude directe de la nature, inspiratrice de
tous les arts, et ecarter du debut des etudes
de dessin tout procede scientifique.
La methode dont l’application partielle
m’a ete possible, et que je voudrais voir
generaliser, procede de principes diametra-
lement opposes ä ceux de la methode
Guillaume.
J’ai essaye de demontrer la double er-
reur d’oü resulte l'insucces inevitable de la
methode officielle : i° Meconnaissance de la
Psychologie de l’enfant; 2° Meconnaissance
de la veritable nature du dessin.
Je ne reviendrai pas sur le premier
point; mais je dois insister sur le second,
qui, ä mon avis, est l’erreur initiale qu’il
Importe de dissiper.
Guillaume a dit, en parlant de Turnte
du dessin : « II n’y a rien dans ce que le
1 Voir le numero d’Avril.

dessin embrasse, qui ne puisse etre trace
mathematiquement. II en est ainsi des om-
bres comme du developpement de toutes les
surfaces. II n’y a pas un trait dessine qui
n’ait sa raison ».
« La langue technique du dessinateur,


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