AUGUSTE SUCHETET
Beaux-Arts de cette ville ; quelques recom-
penses lui assurent une petite pension de
son departement. II vient alors ä Paris
trouvent, quoi qu’on dise, quelque chose
d’eux-memes. Et c’est quatre ans de Paris
qui ont permis au sculpteur de s’affirmer,
La Physiologie (Ecole veterinaire de Lyon)
tenter la fortune. A l’Ecole de la rue Bo-
naparte, il doit subir l’enseignement sec de
Cavelier, heureusement tempere par les
conseils de Paul Dubois. Mais, plus que
les conseils des professeurs lui sont pre-
cieux les musees, les monuments, tout ce
passe ou les hommes du temps present re-
de concevoir l’oeuvre delicate et parfaite
qu’est la Biblis. Grace ä eile, ä ce Prix du
Salon, voilä Suchetet qui peut voyager, ad-
mirer la beaute partout oü eile se ren-
contre : ä Madrid, ä Florence, ä Vienne, ä
Nuremberg. II va, surtout, avec le fonds de
la bourse qui lui est allouee, travailler.
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Beaux-Arts de cette ville ; quelques recom-
penses lui assurent une petite pension de
son departement. II vient alors ä Paris
trouvent, quoi qu’on dise, quelque chose
d’eux-memes. Et c’est quatre ans de Paris
qui ont permis au sculpteur de s’affirmer,
La Physiologie (Ecole veterinaire de Lyon)
tenter la fortune. A l’Ecole de la rue Bo-
naparte, il doit subir l’enseignement sec de
Cavelier, heureusement tempere par les
conseils de Paul Dubois. Mais, plus que
les conseils des professeurs lui sont pre-
cieux les musees, les monuments, tout ce
passe ou les hommes du temps present re-
de concevoir l’oeuvre delicate et parfaite
qu’est la Biblis. Grace ä eile, ä ce Prix du
Salon, voilä Suchetet qui peut voyager, ad-
mirer la beaute partout oü eile se ren-
contre : ä Madrid, ä Florence, ä Vienne, ä
Nuremberg. II va, surtout, avec le fonds de
la bourse qui lui est allouee, travailler.
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