L’ART DECORATIF
L. WOOG
^Photographie Freuler)
Rampe
^Fxecutee par E. Robert')
tion de paroi,
il a, de fagon
ingenieuse,
concentre son
interet dans la
partie supe-
rieure et gräce
ä des procedes
simples et eco-
nomiques, par
des motifs qui
se repetent, il
est arrive, en
se jouant des
difficultes, ä
donner l’unite
et l’allure de-
corative qu’il
s’etait propose
d’exprimer.
Le pla-
fond, symbo-
lisant le soleil
et le crepus-
cule, peint par
Chalon dans
l’aspect general. Le rideau ä Litalienne tres
chaud de coloration, en peluche de lin
orange avec applications de peluche blanche
et bleue, agremente de motifs en satin em-
pruntes ä la monnaie du pape, a ete etudie
dans ses moindres details et prend un grand
aspect lout ä la fois riche et sobre par les
savantes oppositions de parties nues et de
parties decorees. Le dessus de la scene et
le pourtour superieur de la salle ont ete
etudies en vue de l’harmoniser avec le
grand plafond mobile de Willette qui,
comme nous l’avons dit, a ete conserve.
Le fond de la salle est separe du Vesti-
büle par une verriere tres amüsante, aux
tons brillants et lumineux, dont les motifs :
ballons, marroniers et Serpentins, se deta-
chant sur un ciel etoile, ont ete dessines
des tonalites
chaudes: pourpre, mauve et violette, arrive
avec des elements tres simples ä produire
un effet considerable et forme une agreable
Opposition avec le ton orange et rose de
l’ensemble du cafe-bar.
La salle se complete ä mi-etage par
une tribune en encorbellement dont la ba-
lustrade, ornementee de verres ä Champagne
traites en sapin rouge verni, est suffisam-
ment baissee pour laisser apercevoir l’or-
chestre de tziganes qui se fait entendre aux
entr’actes.
Ajoutons que le cote decoratif n’a pas
fait oublier le cote pratique et que le pla-
fond se souleve mecaniquement pour aerer
la salle en hiver. Une grande verriere qui
peut se soulever aussi permet, l’ete, de
mettre en communication le cafe avec le
par Bonnet.
Le cafe-bar tres largement ouvert, qui
forme corps avec la salle, a ete tout parti-
culierement etudie par l’architecte, et le
talent du sculpteur Guillaume lui a ete
d’un precieux concours. Il a rencontre la de
grandes difficultes d’arrangement qu’il a su
aplanir. Les points d’appui existant et ne
lui permettant pas de trouver une decora-
jardin voisin.
Quant ä l’eclairage il est assure, tant
dans la salle qu’au cafe, par les guirlandes
en perles electriques Weissmann, qui vien-
nent rompre un peu partout de fagon souple
et elegante la rigidite de certaines lignes,
notamment sous la tribune du Ier etage de
la salle de spectacle : l’importance du motif
est bien ä l’echelle voulue, sa repetition
L. WOOG
^Photographie Freuler)
Rampe
^Fxecutee par E. Robert')
tion de paroi,
il a, de fagon
ingenieuse,
concentre son
interet dans la
partie supe-
rieure et gräce
ä des procedes
simples et eco-
nomiques, par
des motifs qui
se repetent, il
est arrive, en
se jouant des
difficultes, ä
donner l’unite
et l’allure de-
corative qu’il
s’etait propose
d’exprimer.
Le pla-
fond, symbo-
lisant le soleil
et le crepus-
cule, peint par
Chalon dans
l’aspect general. Le rideau ä Litalienne tres
chaud de coloration, en peluche de lin
orange avec applications de peluche blanche
et bleue, agremente de motifs en satin em-
pruntes ä la monnaie du pape, a ete etudie
dans ses moindres details et prend un grand
aspect lout ä la fois riche et sobre par les
savantes oppositions de parties nues et de
parties decorees. Le dessus de la scene et
le pourtour superieur de la salle ont ete
etudies en vue de l’harmoniser avec le
grand plafond mobile de Willette qui,
comme nous l’avons dit, a ete conserve.
Le fond de la salle est separe du Vesti-
büle par une verriere tres amüsante, aux
tons brillants et lumineux, dont les motifs :
ballons, marroniers et Serpentins, se deta-
chant sur un ciel etoile, ont ete dessines
des tonalites
chaudes: pourpre, mauve et violette, arrive
avec des elements tres simples ä produire
un effet considerable et forme une agreable
Opposition avec le ton orange et rose de
l’ensemble du cafe-bar.
La salle se complete ä mi-etage par
une tribune en encorbellement dont la ba-
lustrade, ornementee de verres ä Champagne
traites en sapin rouge verni, est suffisam-
ment baissee pour laisser apercevoir l’or-
chestre de tziganes qui se fait entendre aux
entr’actes.
Ajoutons que le cote decoratif n’a pas
fait oublier le cote pratique et que le pla-
fond se souleve mecaniquement pour aerer
la salle en hiver. Une grande verriere qui
peut se soulever aussi permet, l’ete, de
mettre en communication le cafe avec le
par Bonnet.
Le cafe-bar tres largement ouvert, qui
forme corps avec la salle, a ete tout parti-
culierement etudie par l’architecte, et le
talent du sculpteur Guillaume lui a ete
d’un precieux concours. Il a rencontre la de
grandes difficultes d’arrangement qu’il a su
aplanir. Les points d’appui existant et ne
lui permettant pas de trouver une decora-
jardin voisin.
Quant ä l’eclairage il est assure, tant
dans la salle qu’au cafe, par les guirlandes
en perles electriques Weissmann, qui vien-
nent rompre un peu partout de fagon souple
et elegante la rigidite de certaines lignes,
notamment sous la tribune du Ier etage de
la salle de spectacle : l’importance du motif
est bien ä l’echelle voulue, sa repetition