L’ART DfiCORATIF
La table, quoiqiie petite, pent s’agrandir le
cas echeant de deux bouts de table qui
autrement servent de consoles ou de tables
ä the, evitant ainsi la fächeuse coupure
dans Laxe.
La cheminee-^rmoire, recouvrant Lan-
cienne cheminee en marbre de laquelle on
ed. schenck Support ä jardini'ere
(cuivre poli et fer forge)
a supprime la glace, tient peu de place et
comporte des etageres permettant d’y placer
des objets d’art.
M. Schenck, dont nous avons dejä eu
maintes occasiöns de eiter et de reproduire
les attrayantes compositions, a fait pour
cette cheminee un joli devant de foyer, un
delicieux ecran en fer forge symbolisant un
papillon pose sur ses antennes. Des verres
dits americains (probablement parce qu’ils
sont faits en Allemagne), et des vitraux ver-
datres ou violaces, sont sertis dans le fer et
s’irradie.nt ä la flamme du foyer.
Une jolie paire de pelle et pincettes,
en cuivre cisele, de forme tres souple, em-
pruntant leur decoration ä la branche de
celeri et deux jolis chenets en forme de
scarabee, completent la parure de la base
de cette cheminee. M. Schenck l’a egale-
ment ornee d’un retrecissement de cuivre
repousse, agremente d’une patine artistique
qui s’harmonise parfaitement avec la colo-
ration du meuble.
Elle est d’ailleurs conpue avec le Senti-
ment architectural qui lui convient et con-
court a l’effet general de la piece avec la
banquette-buffet-bibliotheque tres habilement
arrangee dans Langle obtus.
Ce “meuble nierite tout particulierement
d’attirer l’attention par la facon speciale,
economique et pratique avec laquelle il a
ete conpu. II tient le minimum de place,
rend le Service de plusieurs meubles et,
quoique repondant ä des besoins differents,
il forme cependant un tout harmonique dont
rien ne pourrait etre retranche sans nuire ä
l’ensemble et ä Limite de composition. Les
montants de la banquette, dans une courbe
heureuse, bien motivee par la fonction meme
de ces montants, s’epanouissent dans le
haut pour former les parois laterales de la
bibliotheque et du corps du buffet. La ban-
quette est surmontee d’une glace dans laquelle
se refletent • deux appliques electriques et
l’on a bien l’impression, que le soir venu,
il doit etre agreable de reprendre ä portee
de sa main le livre commence et d’en pour-
suivre, confortablement installe, la lecture.
Ce meuble ne comporte pas de mou-
lures et tout son effet decoratif provient de
l’excellent rapport des masses entre elles,
des heureuses oppositions des parties plates
et des parties saillantes, de la purete et de
la sobriete des lignes et de sa parfaite
adaptation aux besoins auxquels il repond.
Des coqs en cuivre repousse et martele,
patines de deux tonalites differentes, sont
Lceuvre de M. Schenck et en rehaussent le
cachet artistique. On retrouve egalement le
coq, qui est un peu le leit-motiv decoratif
de cette salle ä manger, dans le vitrail du
haut du buffet ainsi que dans le plafonnier
en cuivre, egalement de M. Schenck, oü
trois coqs soudes Lun ä l’autre tiennent
dans leur bec, en guise de perles, de petites
ampoules electriques. On le retrouve aussi
dans le tres joli vitrail de la fenetre,. lais-
sant bien passer la lumiere et d’une execu-
180
La table, quoiqiie petite, pent s’agrandir le
cas echeant de deux bouts de table qui
autrement servent de consoles ou de tables
ä the, evitant ainsi la fächeuse coupure
dans Laxe.
La cheminee-^rmoire, recouvrant Lan-
cienne cheminee en marbre de laquelle on
ed. schenck Support ä jardini'ere
(cuivre poli et fer forge)
a supprime la glace, tient peu de place et
comporte des etageres permettant d’y placer
des objets d’art.
M. Schenck, dont nous avons dejä eu
maintes occasiöns de eiter et de reproduire
les attrayantes compositions, a fait pour
cette cheminee un joli devant de foyer, un
delicieux ecran en fer forge symbolisant un
papillon pose sur ses antennes. Des verres
dits americains (probablement parce qu’ils
sont faits en Allemagne), et des vitraux ver-
datres ou violaces, sont sertis dans le fer et
s’irradie.nt ä la flamme du foyer.
Une jolie paire de pelle et pincettes,
en cuivre cisele, de forme tres souple, em-
pruntant leur decoration ä la branche de
celeri et deux jolis chenets en forme de
scarabee, completent la parure de la base
de cette cheminee. M. Schenck l’a egale-
ment ornee d’un retrecissement de cuivre
repousse, agremente d’une patine artistique
qui s’harmonise parfaitement avec la colo-
ration du meuble.
Elle est d’ailleurs conpue avec le Senti-
ment architectural qui lui convient et con-
court a l’effet general de la piece avec la
banquette-buffet-bibliotheque tres habilement
arrangee dans Langle obtus.
Ce “meuble nierite tout particulierement
d’attirer l’attention par la facon speciale,
economique et pratique avec laquelle il a
ete conpu. II tient le minimum de place,
rend le Service de plusieurs meubles et,
quoique repondant ä des besoins differents,
il forme cependant un tout harmonique dont
rien ne pourrait etre retranche sans nuire ä
l’ensemble et ä Limite de composition. Les
montants de la banquette, dans une courbe
heureuse, bien motivee par la fonction meme
de ces montants, s’epanouissent dans le
haut pour former les parois laterales de la
bibliotheque et du corps du buffet. La ban-
quette est surmontee d’une glace dans laquelle
se refletent • deux appliques electriques et
l’on a bien l’impression, que le soir venu,
il doit etre agreable de reprendre ä portee
de sa main le livre commence et d’en pour-
suivre, confortablement installe, la lecture.
Ce meuble ne comporte pas de mou-
lures et tout son effet decoratif provient de
l’excellent rapport des masses entre elles,
des heureuses oppositions des parties plates
et des parties saillantes, de la purete et de
la sobriete des lignes et de sa parfaite
adaptation aux besoins auxquels il repond.
Des coqs en cuivre repousse et martele,
patines de deux tonalites differentes, sont
Lceuvre de M. Schenck et en rehaussent le
cachet artistique. On retrouve egalement le
coq, qui est un peu le leit-motiv decoratif
de cette salle ä manger, dans le vitrail du
haut du buffet ainsi que dans le plafonnier
en cuivre, egalement de M. Schenck, oü
trois coqs soudes Lun ä l’autre tiennent
dans leur bec, en guise de perles, de petites
ampoules electriques. On le retrouve aussi
dans le tres joli vitrail de la fenetre,. lais-
sant bien passer la lumiere et d’une execu-
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